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Archives pour janvier 2010

La censure frappe encore (suite et fin)!

La censure frappe encore (suite et fin)! no-sarkozy-day_400Vendredi 29 janvier peu après 20h40, le Groupe Facebook « No Sarkozy Day 27 mars 2010 » disparaissait subitement de nos écrans, et les publications de ce Groupe sur nos fils d’information avec. 

Devant l’instantanéité de la chose, nous avons très vite pensé à une indisponibilité technique de notre groupe.

Puis les minutes et les heures passant, nous fûmes convaincus d’un acte de censure sur ce Groupe, forcément dû à une action externe.

Notre premier instinct fut de crier notre révolte de voir disparaître ainsi l’outil de Rassemblement et de Cohésion de ce formidable élan citoyen et démocratique qu’est le No Sarkozy Day… 365 000 membres réduits au silence, effacés, instantanément… ça fait froid dans le dos !

Toute la nuit d’hier, et toute la journée de samedi, nous avons oeuvré à inviter nos contacts, activer nos réseaux, pour remonter un nouveau groupe.

Vous avez été nombreux à vous mobiliser avec nous, pour relayer l’information de la disparition du Groupe Facebook des plus populaires du moment !
Nous vous remercions chaleureusement de votre implication sans réserve, et de vos nombreux témoignages de soutien !

Le Groupe No Sarkozy Day 27 mars 2010 n’avait pas pu être effacé d’un instant sur l’autre. C’était une certitude…
La disparition du Groupe No Sarkozy Day sur Facebook n’était pas due à un problême technique du Réseau Facebook, ou autre intervention externe…
Et nous devons faire notre mea-culpa de l’avoir pensé trop fort, trop vite…

Après 24 heures de travail sans repos, nous avons du nous rendre à cette évidence :

Le ver était dans le fruit.

Un des administrateurs du groupe a trahi la confiance que nous lui avions accordée, pour user d’une astuce très simple consistant à rendre le groupe inaccessible.

« Rien ne nous protège contre l’orgueil de certains. Et c’est essentiellement pour cela que la lutte est difficile. »  (parole d’indien).

Nous remercions, du fond du cœur, encore une fois, toutes celles et tous ceux qui nous ont soutenus pendant ces dernières 24H00.

Nous tenons à nous excuser auprès de vous tous, de cet incident qui nous a tous profondément choqués.

Le Groupe Facebook « No Sarkozy Day 27 mars 2010 – Objectif 1 million » est à nouveau accessible !

L’aventure continue.

L’équipe du No Sarkozy Day

La censure frappe encore !!!

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Le Groupe du No Sarkozy Day supprimé de facebook Ce message doit être diffusé partout, il est indispensable de le faire parvenir à tous vos contacts presse!!! Le groupe Facebook du No Sarkozy Day a été supprimé. Il semblerait que nous commencions à devenir gênants.  Facebook aurait-il subit des pressions?

Voici le nouveau en attendant pensez à vous y inscrire et à en diffuser l’adresse http://www.facebook.com/groups.php?id=672773856#/group.php?gid=280340015994

Dénoncez la censure écrivez tous un email à cet adresse et surtout mettez ce petit message sur votre blog. disabled@facebook.com

Nous avons déjà écrit un message à facebook avec une réponse automatique pour le moment : « Bonjour, Nous avons reçu votre demande et devrions pouvoir vous répondre bientôt. Dans l’entre-temps, nous vous recommandons de consulter nos pages d’aide (http://www.facebook.com/help.php). Vous y trouverez les réponses aux questions les plus fréquentes. Nous vous remercions d’avoir contacté Facebook. -L’équipe Facebook »

L’équipe du No Sarkozy Day 06 01 99 20 10 – 06 99 88 18 69 coordination@no-sarkozy-day.fr

Pour info et à faire circuler

herope

 Femto

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La FAU (anarchosyndicalisme allemand) de Berlin interdite!

Depuis le 11/12/2009, le syndicat FAU Berlin est interdit de fait. L’arrêt a été prononcé sans audience contradictoire. Le fait même que l’entreprise « Neue Babylon GmbH » ait entamé une action judiciaire n‘avait pas été communiqué à la FAU Berlin, impliquée depuis plusieurs mois dans un conflit social avec cette entreprise. L’arrêt va bien au-delà de la privation pour la FAU Berlin de ses droits syndicaux au niveau de l’entreprise puisqu’elle n’a même plus le droit de se désigner comme « syndicat ».

L’interdiction prend effet immédiatement.

Le prélude

Depuis juillet 2009, la FAU Berlin et sa section syndicale revendiquent une convention collective et sont impliqués dans un conflit social avec ce cinéma, le seul partiellement communal de Berlin, recevant des subventions publiques et dans lequel on n’offre pas des salaires décents et ignore les droits de salariés. Dans ce cinéma une partie considérable du personnel est syndiquée à la FAU Berlin. Ce conflit social, qui est le premier conflit social majeur pour la FAU Berlin, encore bien petite, a rencontré un fort écho, non seulement à Berlin, mais dans toute la république. Les anarcho-syndicalistes lancés dans un conflit social, s’appuyant sur un boycottage très médiatisé et efficace pour gagner sur des revendications amples et innovantes, avec une participation, inhabituelle pour le syndicalisme allemand, des salariés eux-mêmes : tout cela a impressionné largement le public. Quand la pression a atteint un niveau tel que la direction ne pouvait plus éviter les négociations, ce ne sont pas seulement la municipalité, mais aussi le syndicat DGB ver.di qui sont intervenus.

Bien que ce syndicat ne dispose pas d’une base syndicale dans l’entreprise, ver.di a entamé des négociations avec la direction sans y être mandaté. Malgré son indignation, le personnel concerné n’a pas été impliqué.

Il est clair qu’un marché entre le syndicat ver.di, la municipalité et la direction est à l’origine de ces négociations afin de débarquer la FAU Berlin et de rétablir le calme dans la boîte. Mais les salariés et la FAU ne s’étant pas résignés, il s’est suivi plusieurs « coups de matraque » judiciaires et une campagne de ver.di contre la FAU. Ainsi, les modes d’actions de ce conflit social, comme le boycottage, ont été proscrits par un tribunal. Ce même tribunal mettait en doute la « représentativité » du syndicat qui est en Allemagne une condition préalable pour enclencher des conflits sociaux. Dans le même temps, il y a eu d’autres procédures en diffamations initiées par la direction du cinéma. Mais la FAU Berlin ne reculant toujours pas, cela a mené à l’arrêt récent qui interdit quasiment la FAU en tant que syndicat.

La situation en Allemagne

Dès le début, la FAU Berlin a estimé qu’il s’agissait dans ce conflit social, si petit soit-il, non pas seulement de l’amélioration de conditions de travail, mais aussi des libertés syndicales en Allemagne. La tradition d’un syndicalisme de combat en Allemagne a pris fin en 1933. Outre-Rhin, le DGB, soi-disant « confédération unitaire », dispose presque d’un monopole dans la représentation des salariés (corporatisme) qui est bien sanctuarisé par la jurisprudence et qui empêche les syndicats alternatifs de s’établir. À cause de ce système syndical spécifique, l’autogestion et la décentralisation dans les syndicats ne sont ni reconnues ni souhaitées au niveau juridique.

Ce conflit social modeste animé par la FAU Berlin a montré pour la première fois en RFA qu’il existe : une alternative syndicale. Visiblement ceci ne pouvait pas être toléré par les syndicats établis et les partis politiques qui craignaient évidemment les conséquences de cet exemple. C’est dans ce contexte que le travail syndical de la FAU a été rendu illégal. Les implications de cet arrêt sont graves. Si la décision du tribunal est maintenue, cela rendrait impossible de fonder et de construire des syndicats reconnus juridiquement, le statut de syndicat dépendant a priori de la reconnaissance par la justice. Or les salariés entamant des conflits sociaux sans le statut de syndicat risquent des peines massives. Deux fois déjà, la FAU a été menacée d’une amende de 250.000 euros, ou le cas échéant d’emprisonnement du secrétaire, si elle poursuivrait ses actions syndicales.

Cet arrêt rend impossible le travail syndical légal de la FAU Berlin dans tous les domaines. Ainsi, les anarcho-syndicalistes allemands sont menacés de nouveau, après la première guerre mondiale et le troisième Reich, d’une prohibition.

Cet arrêt est d’autant plus scandaleux qu’il est le résultat d’une procédure d’urgence sans quelconques auditions ou autre possibilité de défense de la part de la FAU. Ceci alors qu’il n’existe en Allemagne aucune définition juridique claire d’un syndicat et que le pouvoir est apparemment capable de se mêler arbitrairement de la jurisprudence concernant les syndicats. Bien que l’Allemagne ait ratifié certaines conventions de l’OIT, elles n’y ont aucune valeur pratique comme ce sont essentiellement les syndicats unitaires, et désormais même le patronat, qui dictent ce qu’est un syndicat. Même sous l’Empire au XIXe siècle et dans les années vingt, les syndicalistes disposaient de davantage de droits. Avec cet arrêt, la situation en Allemagne devient ressemblante à la situation misérable des syndicats en Turquie, traditionnellement hostile au syndicalisme. Bien sûr il existe la possibilité d’une révision de cet arrêt. Mais la FAU Berlin ne veut pas se faire d’illusions sur cette question. Entre-temps, tout semble possible alors que l’ingérence politique dans cette affaire et la volonté d’étouffer dans l’œuf une alternative syndicale sont évidentes.

La portée

La portée de l’arrêt est déjà considérable, mais son caractère durable serait une catastrophe. Depuis le 11/12, la FAU Berlin peut être considérée comme un syndicat interdit. De fait, cet arrêt est également susceptible de toucher tous les syndicats FAU en Allemagne. En tant que précédent il va nuire à tout le mouvement syndical et aux droits des salariés. Dans la foulée de cette jurisprudence, une quelconque alternative syndicale en Allemagne ne peut pas se construire. Ce cas de figure est une nouveauté dans la lutte anti-syndicale menée par les entreprises en Allemagne. Suite à cette décision judiciaire, le patron lui-même peut non seulement choisir le syndicat dans son entreprise, mais aussi définir ce qu’est même un syndicat ! L’autogestion des organisations de travailleurs, dans le cinéma Babylon à Berlin ou ailleurs, est rendu illégale et l’institutionnalisation de la mise sous tutelle de la classe ouvrière progresse. Le syndicat ver.di porte une lourde responsabilité dans cet arrêt, avec son intervention hostile, contraire à toute solidarité syndicale. Hostilité volontaire, ver.di ayant déjà déclaré par écrit qu’il considère la FAU Berlin comme une organisation concurrente contre laquelle on doit agir !

Solidarité !

C’est maintenant que la lutte pour les libertés syndicales en Allemagne commence. Des actions de solidarité multiples s’imposent aujourd’hui. Protestez contre la situation en Allemagne, manifestez devant les ambassades et consulats allemands, revendiquez la révision de cet arrêt et réclamez toutes les libertés syndicales pour la FAU !

Vous pouvez, par exemple, nous soutenir concrètement par :

• des actions de protestation devant des ambassades et consulats allemands ou d’autres institutions qui représentent l’État allemand.

• des courriels de protestation adressés à la fois à l’ambassade allemande dans votre pays et à la direction du cinéma Babylon.

• des télécopies de protestation adressées au tribunal de grande instance de Berlin.

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Dès que possible, vous allez trouver toutes les adresses nécessaires sur le site .

Il s’agit de la liste des agences allemandes à l’étranger, des indications concernant d’autres institutions envisageables, des modèles pour les lettres de protestation ainsi que des coordonnées nécessaires. Pour le samedi, le 19/12, des actions de protestation à Berlin sont d’ores et déjà en préparation. S’il est faisable pour vous d’organiser en si peu de temps une action publique, nous l’approuverions fortement. Mais votre solidarité ne doit pas se limiter à une date seule. Elle peut se réaliser à n’importe quel jour.

Avis important : Il est possible qu’on arrive vite à faire retirer l’arrêt. Mais on ne veut pas se faire d’illusions. Le fait même qu’un arrêt (si passager soit-il) privant la FAU de ses libertés syndicales peut être prononcé d’une façon tellement simple, exige une réaction forte. Ce cas est emblématique pour nos droits en tant que travailleurs en Allemagne.

Pour prendre contact avec la FAU Berlin : Lars Röhm

Palestine, Israël, Egypte… Ni patries, Ni frontières!!

Barack Obama a donc décidé de faire construire un mur de 10 km de long, « impossible à couper ou à faire fondre », entre Gaza et l’Egypte. Une illusion de plus pour les gauchistes, et autres socio-démocrates nanti-e-s qui voyaient en lui une solution pour changer les US et sa politique. Guentanamo toujours ouverts, troupes renforcées en Afghanistan, retrait des troupes d’Irak promises, mais seulement trois mois avant ce qu’avait promis Bush, banques renflouées… Bienvenue dans le capitalisme à visage humain, à qui on décerne des prix pour son action pacifique. Et comme l’avait remarqué le journal CQFD, « Le monde entier est tellement raciste que personne n’a remarqué qu’Obama n’est pas noir »( mais plutôt « café au lait » comme on dit…).

 

Revenons en aux palestinien-ne-s. La politique égyptienne, tout comme du reste la politique mondiale, à l’égard de l’Etat palestinien a toujours été l’alignement avec l’Etat d’Israël. Pour Obama, la construction de ce mur a pour but de stopper la « contrebande », d’éviter que des armes transitent et arrivent directement aux mains du Hamas; Mais pas seulement. C’est aussi (officieusement bien sûr), une question d’immigration. En effet, la plupart des palestinien-ne-s qui parviennent à fuir ce qui constitue un véritable génocide, atteignent l’Egypte. De plus, celles et ceux qui quittent Israël n’ont pas le droit d’y revenir s’ils/elles n’ont pas la nationalité israëlienne. Il est donc clair que le but affiché d’Obama, des Etats égyptiens et israëliens, avec le soutien habituel de la communauté internationale, est d’enfermer Gaza entre deux murs, pour y achever la colonisation génocidaire.

 

Mais alors que faire? Certain-e-s (la gauche en particulier, et pas seulement en France) exigent la création de deux Etats indépendants, ou israëlien-ne-s et palestien-ne-s vivraient en paix. D’autres soutiennent le Hamas, principale opposition radicale à l’Etat israëlien. Enfin, ce conflit permet à certain-e-s de ressortir un antisémitisme nauséabond, exemple Kémi Seba ou Dieudonné et le Front Nazionale. Ce n’est pas vraiment qu’ils/elles soutiennent la Palestine, non, c’est qu’ils/elle n’aiment pas les juifs. Cet antisémitisme existe, dans de moindres mesures évidemment, à gauche également. Quand à l’autre parti d’extrême droite, le Bloc Identitaire, il ne se prononce pas, parce que ça ne se passe pas chez nous et que ni Israël ni Palestine ne soutiennent une Europe aux européen-ne-s. Tu m’étonnes! En même temps, les fascistes ont de quoi être divisé-e-s… Antisémites? Anti-arabes?…

 

Nous, anarchistes, avons un positionnement radicalement différent (ça change). Nous ne soutenons certainement pas le Hamas, car c’est un parti islamiste, parce que c’est un parti d’abord, et que donc une fois en haut il fera ce qu’il veut, et parce qu’il est islamiste, religion que nous rejetons tout autant que les autres. Malgré tout, nous encourageons bien évidemment la résistance palestinienne. Lorsq’une rocquette palestinienne est lancée (elle ne touche jamais ou presque des civils mais des symboles sionistes) on ne pleure pas, car les sionistes assassinent quotidiennement des civils palestinien-ne-s. Nous ne sommes pas antisémites, pour rien au monde. Celles et ceux que nous haïssons, sont les personnes qui mettent en place la politique sioniste et/ou qui la soutiennent. Nous ne sommes pas pour la création de deux Etats distincts, avec les frontières d’origine (celles d’après guerre). Nous sommes pour un monde sans patries ni frontières. Il est encore une fois utopique de croire que créer deux Etats permettra la paix. Cela permettra simplement de participer aux joies du capitalisme mondialisé. Nous appelons au boycott des produits israëliens, à l’arrêt des relations avec l’Etat sioniste, et au boycott de toutes les marques qui soutiennent cette politique (de Danone à Carrefour, de Nike, Coca  Cola, Mc Daube à Vichy ou Disney-même si nous boycottons du départ le capitalisme et ses armes le maximum). Nous soutenons également les israëlien-ne-s qui luttent contre leur Etat, comme les Anarchistes Contre le Mur.

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On fête la chute du mur capitalo-stalinien de Berlin. On oublie celui entre le Mexique et les US et désormais ceux qui enserrent Gaza. Il n’y a qu’un seul mur à abattre. Le capitalisme.

S., militant du Groupe Cheïtanov

Haïti…le FMI soulagé !

Après le séisme qui a ravagé l’île, le Tribunal Pénal International a décidé de prononcer un non-lieu à l’encontre du FMI et de la banque mondiale dans l’enquête sur la misère et la famine en Haïti. En effet, d’après les enquêteurs, le tremblement de terre (qui succédait aux cyclones de 2008) a effacé toutes les traces du méfait. D’après un enquêteur, « les soupçons se portent maintenant sur la malédiction et la fatalité« .

Exit donc les accusations de dérégulation du marché et d’appauvrissement du pays à l’encontre du FMI. Les enquêteurs soupçonnaient notamment l’instance internationale d’avoir sciemment imposé à Haïti de baisser ses taxes aux frontières de 50% à 3%, provoquant l’invasion du riz américain moins cher et remettant en cause l’autosuffisance alimentaire. Les traces de la libéralisation à outrance de l’économie ont donc été englouties et le FMI peut dormir tranquille.

 

Haïti...le FMI soulagé ! galette_terre

L’action du FMI avait permis de développer l’industrie de la galette de terre


Cette décision a été unanimement saluée par la communauté internationale. De Barack Obama à Nicolas Sarkozy, c’est le soulagement qui prédomine, comme le confirme ce diplomate français : « On respire un peu mieux aujourd’hui. Ce séisme est une bénédiction. Même si globalement tout le monde se fout de Haïti, on ne pouvait se permettre une remise en cause de la politique du FMI. Le libéralisme ça marche!« . C’est donc avec plaisir que les pays développés se lancent aujourd’hui au secours de Haïti. « C’est bien la preuve que le capitalisme a un cœur. Et l’humanitaire sera toujours plus efficace que les taxes ou les réglementations« .

La presse française s’est donc jointe au concert de compassion. De Libération au Figaro en passant par Le Monde, les quotidiens s’apitoient sur la « malédiction » haïtienne, « la tragédie« . Se risquant à une analyse des malheurs de l’île, le courageux Laurent Joffrin ose malgré tout se risquer à donner le nom d’un coupable : « Christophe Colomb« .

enfant

La dérégulation de l’économie permettra à ce jeune haïtien de monter sa start-up plus facilement


Malgré tout, le FMI est loin d’être sauvé. Car du coton Africain à la faillite argentine, les soupçons de crimes en série s’amplifient. Et il faudra plus qu’un tremblement de terre et une presse complice pour maquiller les crimes.

communiqué

 

Suite au rassemblement anti-Besson, du vendredi 22 janvier 2010 et à un déploiement des forces de l’ordre aussi nombreux que les manifestants !,

On ne peut que s’ étonner avec quelle facilité les « identitaires » qui ne pouvaient passer inaperçus ont  pu traverser le dispositif policier pour venir attaquer sauvagement une manifestation pacifique, certains étant armés de gourdins , chaînes de vélos, cagoulés… La riposte a été vive et en leur défaveur!

Lors de cet affrontement  l’usage de gaz lacrymo par les CRS a été fait contre les manifestants!

3 blessés sérieux dont une fracture à la jambe, un traumatisme crânien, évacuation en ambulance!

Le pouvoir a montré son vrai visage et sa collusion avec le côté le plus abject des individus!

Nous devons montrer la plus grande vigilance  et notre détermination pour que la peste brune ne revienne jamais!.

 

herope

Femto

 

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La « dangerosité » de Jean-Marc Rouillan va être examinée

La « dangerosité » de Jean-Marc Rouillan va être examinée
La « dangerosité » de Jean-Marc Rouillan va être examinée  rien

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Jean-Marc Rouillan pourrait être transféré au Centre National d’Observation (CNO) de Fresnes le 31 janvier 2010. Prévue par la loi, cette mesure déterminera si l’ancien militant d’Action Directe est… « dangereux » !

la suite de l’article ici PACO sur Le Post.fr

Plus d’informations sur les initiatives et les pétitions sur le blog Action Directe

En illustration, une affiche de soutien à Georges Cipriani et à Jean-Marc Rouillan réalisée à partir d’un collage de Joelle Aubron, militante d’Action Directe libérée pour raisons médicales le 16 juin 2004 et décédée le 1er mars 2006.

Vient de paraitre_J-Marc Rouillan *Paul des Epinettes et moi*‏ 

+ d’infos : http://atheles.org/agone/elements/pauldesepinettesetmoi/index.html


Bibliographie (livres, textes et entretiens) de Jann-Marc Rouillan : 
http://blog.agone.org/post/2009/11/24/Livres%2C-articles-et-entretiens

Textes et chroniques de Jann-Marc Rouillan sur le blog des editions Agone : http://blog.agone.org/category/La-Chronique-de-Jann-Marc-Rouillan

ENCORE UN DÉBAT QU’IL FAUT SABOTER !

Au moment où de nouvelles élections se profilent à l’horizon, un débat nauséabond, chauvin, stigmatisant, raciste et xénophobe sur l’identité nationale se tient le 12 Janvier prochain, de 18 à 20 h er au Lycée Hôtelier et Tourisme Val de Loire, 174 rue Albert 1 à Blois.

Tous ces représentants d’un commerce politique nauséabond de récupération durable, l’élite aristocratique cultivée et ses avocats d’affaires, les boursicoteurs, les experts et les voleurs en complet veston se complaisent à remuer la m… Ces bons à rien qu’à faire du fric s’interrogent sur l’identité nationale, comme il fût une autre époque où on s’interrogeait sur le sexe des anges ou pour savoir si les femmes ont une âme !

Ces puissants qui gouvernent disposaient déjà d’un Ministère de l’Intérieur des têtes. Jugeant que cela n’était pas suffisant, voilà qu’ils créent le Ministère de l’Immigration, de l’Intégration et de l’Identité Nationale !

L’identité nationale ? La belle affaire ! 98 % de notre ADN est commun à celui des chimpanzés, et ils voudraient nous faire croire que les 2 % qui nous distinguent pourraient se subdiviser en des centaines d’identités nationales ! Et que nous aurions quelque chose d’identique avec les actionnaires du CAC 40 et les banquiers qui siègent dans les paradis fiscaux ! L’identité, même nationale, d’un riche, n’a rien à voir avec l’identité d’un chômeur, d’un précaire ou d’un pauvre.

Qu’est-ce-que c’est que cette embrouille ? A l’occasion du référendum sur le TCE en 2005, ils nous ont déjà fait le coup en nous répétant que Guyane, Guadeloupe, Martinique, Réunion ou Kanaky sont l’Europe. Quitte à supprimer aussi l’histoire et la géographie, ils vont remettre le couvert en nous disant que ces territoires sont la France ! Nous savons ce qu’est l’identité coloniale : colons + CRS = misère de la population pour assurer le profit des riches.

Comme si cette propagande réactionnaire et cette idéologie raciste nécessitaient l’union sacrée autour des canons et du MEDEF, comme si ces gouvernants préparaient un nouveau 14-18, nous serions tous égaux pour aller nous faire tuer puisqu’ils nous disent que nous sommes tous dans le même bateau, en évitant surtout bien de clamer que pendant que les uns rament, enchaînés au fond de la cale, les autres s’empiffrent dans des cabines de grand luxe.

Nous sommes pour l’abolition des frontières, de l’idée d’état et de nation, des papiers d’identité et de tous les fichiers. Notre patrie, notre identité, c’est l’humanité dans toute sa diversité, sur cette planète où nous sommes nés par le plus grand des hasards sans l’avoir demandé, où personne ne nous dérange, ne nous demande qui nous sommes, d’où nous venons et ce que nous faisons, et comment il faut tenir sa petite cuillère devant son assiette vide.

Notre identité est universelle !

Le 12 Janvier 2010, à 17h45, devant le lycée hôtelier à Blois, allons tous dire à ces racistes ce que nous pensons de leurs ministères et de leurs identités d’escrocs !

les AMIS de l’ÉGALITÉ   www.lesamisdelegalite.org   lesamisdelegalite@free.fr

Brulons les frontières !

    * 25, 26 et 27 janvier : procès de la révolte qui a mis le feu au

centre de rétention de Vincennes. 13h30, TGI de Paris, 16e chambre

   * du 16 au 24 janvier : semaine de solidarité

 

 

 

La révolte qui a conduit à l’incendie de la plus grande prison pour

étrangers de France est une réponse concrète et historique à l’existence

des centres de rétention et à l’ensemble de la politique de contrôle des

flux migratoires.

 

 

 

Les 25, 26 et 27 janvier 2010 au TGI de Paris (métro Cité) 10 personnes

vont être jugées pour cette révolte.

 Notre solidarité doit être à la hauteur de l’enjeu : la relaxe des

 inculpés et au-delà la liberté de circulation et d’installation.

 Le 22 juin 2008 le plus grand centre de rétention de France a brûlé.

 Entre juin 2008 et juin 2009, une dizaine d’anciens retenus sont arrêtés

 et incarcérés – pour la plupart pendant près d’un an – en détention

 préventive. Ils sont inculpés de dégradation, destruction des bâtiments du

 centre de rétention administrative de Vincennes, et/ou de violence à agent

 des forces de police.

 

Pendant les six mois précédant cet incendie, le centre de rétention de

 Vincennes est le lieu d’incessants mouvements de protestation de la part

 des sans-papiers enfermés. Grèves de la faim, départs de feu, refus de

 comptage, altercations avec la police, oppositions individuelles ou

 collectives, se sont succédés à l’intérieur du centre tout au long de

 cette période. A l’extérieur, manifestations et actions dénoncent

 l’existence même de ces centres et soutiennent ces révoltes.

 

Le 21 juin 2008, Salem Souli décède dans sa chambre après avoir réclamé en

vain des soins médicaux. Le lendemain, une marche organisée par les

retenus en mémoire de cet homme est violemment réprimée. Une révolte

collective éclate alors et le centre de rétention part en fumée.

 

Un procès pour l’exemple

Pour empêcher que ce type de révolte ne se répande, l’Etat doit frapper

fort, il lui faut trouver des responsables. Ces dix personnes ont été

arrêtées pour servir d’exemple. Qu’elles soient « coupables » ou «

innocentes » cela ne nous importe pas. L’Etat, en punissant ces personnes,

souhaite voir disparaître la contestation, l’insoumission, les actes de

résistance de ceux qui se trouvent ou se trouveront un jour entre les murs

de ces centres.

 

La révolte de Vincennes n’est pas isolée. Partout où se trouvent des

centres de rétention, éclatent des révoltes, ont lieu des départs de feux,

des évasions, des grèves de la faim, des mutineries, des destructions. Ce

fut le cas en France (Nantes, Bordeaux, Toulouse où des centres ont brûlé)

et dans de nombreux pays d’Europe (Italie, Belgique, Pays-Bas,

Grande-Bretagne) ou dans des pays où le contrôle aux frontières est

externalisé comme la Turquie et la Libye.

 

L’incendie du centre de rétention de Vincennes n’est pas seulement

symbolique : la disparition des 280 places de ce centre a eu pour

conséquence immédiate une importante diminution des rafles et des

expulsions, dans la région parisienne, pendant la période qui a suivi.

Concrètement plusieurs milliers d’arrestations ont été évitées. Par cet

acte, les retenus ont enrayé pour un temps le fonctionnement de la machine

à expulser.

 

Prison pour étrangers : enfermer, expulser, dissuader d’immigrer

Les centres de rétention sont une des étapes entre l’arrestation et

l’expulsion. Ils servent à enfermer les étrangers le temps de rassembler

les conditions nécessaires aux expulsions, c’est-à-dire un passeport ou un

laissez-passer délivré par un consulat et une place dans un avion ou un

bateau.

 

Plus un Etat veut expulser, plus il construit de centres de rétention.

Partout, leur nombre ne cesse d’augmenter. En Europe, la tendance est à

l’allongement du temps d’enfermement qui, non seulement permet d’expulser

plus, mais aussi de dissuader d’immigrer.

 

De fait, ces lieux d’enfermement sont des lieux punitifs. Ainsi, ils sont

construits de plus en plus sur un modèle carcéral : vidéosurveillance,

petites unités, cellules d’isolement… Par exemple, en France le plus

grand centre de rétention en construction au Mesnil-Amelot (240 places),

et qui ouvrira dans quelques semaines, est conçu sur ce modèle. En

Hollande, où les suicides et les décès « inexpliqués » sont fréquents dans

les centres, la rétention dure 18 mois et peut être renouvelée

immédiatement après la libération; l’enfermement se fait en cellules

individuelles très petites, parfois sur des bateaux-prisons, avec très peu

d’accès à l’air extérieur.

 

Les sans-papiers : de la main d’œuvre sur mesure…

Les centres de rétention font partie de la politique de « gestion des flux

migratoires » élaborée elle-même selon les critères de « l’immigration

choisie », c’est-à-dire en fonction des besoins en main d’œuvre des pays

d’Europe. Il n’est pas nouveau que les patrons des pays riches aient

recours aux travailleurs immigrés pour accroître leurs profits. Que ce

soit de manière légale comme dans le cas de l’intérim, de l’ex « contrat

OMI » (qui permet d’aligner le droit de présence sur le territoire sur le

temps de travail saisonnier) ou du travail au noir, les étrangers occupent

le plus souvent des emplois dans les secteurs les plus pénibles (BTP,

restauration, nettoyage, travaux saisonniers…). Ces secteurs demandent une

main d’œuvre flexible, adaptable aux besoins immédiats de la production.

 

En plus de l’absence de droits liée à leur statut, par exemple en cas

d’accident, la menace permanente de l’arrestation et de l’expulsion qui

plane sur les sans-papiers permet évidemment aux patrons de les

sous-payer, voire de ne pas les payer du tout (ce qui n’est pas rare). Ce

nivellement par le bas des salaires et des conditions de travail permet au

patronat de renforcer l’exploitation de tous. Les grèves répétées de

sans-papiers montrent à quel point les patrons français et l’Etat ont

besoin de cette main d’œuvre, mais aussi comment, en s’organisant

collectivement, les sans-papiers peuvent parfois leur tenir tête et

obtenir des régularisations.

 

… au bouc émissaire idéal

 La politique migratoire, dont les centres de rétention sont un rouage,

sert aussi à stigmatiser les sans papiers. L’Etat en fait les boucs

émissaires des difficultés que connaît la population de la France.

L’utilisation spectaculaire des expulsions par l’Etat participe à montrer

à la fois l’ampleur du « danger » que l’immigration irrégulière

représenterait pour la France et l’Europe, et l’efficacité d’un Etat qui

protégerait ses concitoyens face à ce danger.

 

L’Etat utilise des artifices comme lesdites « menaces de l’immigration

clandestine », de la « racaille des banlieues », des « femmes voilées »,

ou comme la campagne sur l’identité nationale, pour faire ressortir les

pires relents xénophobes et racistes et tenter de créer un consensus

autour du pouvoir et du monde qu’il produit.

 

Des frontières partout

Les centres de rétention sont un élément indispensable à l’application

d’une politique européenne de contrôle des flux migratoires qui,

prétendant abolir les frontières à l’intérieur de l’espace Schengen, les

renforce à l’extérieur notamment avec le dispositif Frontex.

 Ainsi, le contrôle s’externalise aux portes de l’Europe, en accord avec

des pays tels que la Libye, la Mauritanie, la Turquie ou l’Ukraine, où

sont financés des camps pour enfermer des étrangers décrétés indésirables,

avant même qu’ils n’aient réussi à pénétrer en Europe.

 En même temps à l’intérieur de ce territoire, les frontières se

disséminent, deviennent mobiles et par là même, omniprésentes : chaque

contrôle d’identité peut conduire à l’expulsion. Car la frontière n’est

pas qu’une ligne délimitant le territoire, mais surtout un point de

contrôle, de pression et de tri. Ainsi, la rue, les transports, les

administrations, les banques, les agences d’intérim, font déjà office de

frontières.

Les centres de rétention, comme tous les camps pour migrants, sont des

bouts des frontières assassines de l’Europe de Schengen. Ce sont des lieux

où l’on attend, enfermé, parfois indéfiniment et sans jugement, où l’on

meurt faute de soin, où l’on se donne la mort plutôt que d’être expulsé.

Il faut en finir avec les frontières !

 

Pour toutes ces raisons, et parce qu’il n’y a pas de « bonne » gestion des

flux migratoires,

parce que chacun doit pouvoir décider où il veut vivre,

nous sommes solidaires des inculpés de la révolte et de l’incendie du

centre de rétention de Vincennes !

   * RELAXE DE TOUS LES INCULPÉS !

   * LIBERTÉ DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION !

   * FERMETURE DES CENTRES DE RÉTENTION !

   * PLUS DE PAPIERS DU TOUT !

 

SEMAINE DE SOLIDARITÉ DU 16 AU 24 JANVIER 2010.

 1er rendez-vous le 16 janvier 2010 : Projection, Débat, Infos

 à 19h au CICP (21 ter rue Voltaire, Paris 11ème)

 collectif de solidarité avec les inculpés de Vincennes

APPEL POUR LA LIBÉRATION DE GEORGES CIPRIANI ET JEAN-MARC ROUILLAN

APPEL POUR LA LIBÉRATION DE GEORGES CIPRIANI ET JEAN-MARC ROUILLAN

 

 « Bien qu’ayant accompli leur peine de sûreté depuis février 2005, et après l’élargissement des autres prisonniers d’Action Directe, Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont maintenus en prison. Nous demandons des soins appropriés immédiats pour Jean-Marc Rouillan et leur libération dans les plus brefs délais. »

 

——————————————————————————————————————————-

• Après leur arrestation le 21 février 1987, Joëlle Aubron, Georges Cipriani, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan sont condamnés suite à plusieurs procès (1989 et 1994) à la perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 18 ans.

• Le 16 juin 2004, Joëlle Aubron obtient une suspension de peine pour raisons médicales (loi « Kouchner »). Elle décède le 1er mars 2006…

• Nathalie Ménigon, handicapée moteur suite à deux AVC dus à leur détention particulièrement éprouvante, est mise en semi-liberté en août 2007. Un an plus tard, elle obtient la libération conditionnelle.

• En décembre 2007, c’est au tour de Jean-Marc Rouillan d’accéder à la semi-liberté. Travaillant à Marseille, il regagne chaque soir une cellule de la prison des Baumettes.

• Dix mois plus tard (le 1/10/2008) paraît dans un hebdomadaire national une interview où il exprime sur deux pages son point de vue sur la situation sociale et annonce son engagement au sein d’un parti politique alors en cours de création.

Les attendus de la cour lui interdisent de s’exprimer sur Action Directe. Il le sait, le journaliste aussi. À la question « Regrettez-vous les actes d’Action directe, notamment cet assassinat (G. Besse ) ? » il répond : « Je n’ai pas le droit de m’exprimer là-dessus. Mais le fait que je ne m’exprime pas est une réponse. Car il est évident que si je crachais sur tout ce qu’on avait fait je pourrais m’exprimer. Par cette obligation de silence, on empêche aussi notre expérience de tirer son vrai bilan critique. »

Immédiatement, une grande partie de la presse, devançant toute décision judiciaire, s’acharne contre lui. La messe est dite : entérinant l’expression de ces médias, la réincarcération est prononcée.

• Peu de temps après, Jean-Marc Rouillan tombe gravement malade. Il est en fait atteint d’une maladie orpheline grave et évolutive dite de Chester-Erdheim. Il n’y a pas de traitement type pour cette maladie et, l’expérimentation étant interdite sur les détenus, Jean-Marc Rouillan restera sans soins efficaces tant qu’il sera en prison. Les seuls spécialistes de cette maladie sont à La Pitié-Salpêtrière, à Paris ; Jean-Marc Rouillan a été transféré de Marseille à Muret, près de Toulouse…

• En août 2009, Georges Cipriani se voit refuser, après appel du parquet, la semi-liberté qu’un précédent jugement lui avait accordée. On lui reproche principalement de se dire prisonnier d’Action Directe et de refuser de renier son passé politique.

Quant à Jean-Marc Rouillan, qui avait tout loisir de se soustraire à la justice au cours de ses dix mois de semi-liberté, il n’est retourné en prison que pour avoir tenté d’exprimer une liberté d’expression.

Le refus du repentir n’est pas un appel au meurtre, ni le signe d’une récidive. Le repentir est un concept moral plus proche d’une pensée religieuse monothéiste de type judéo-chrétien que d’une infraction au code de procédure pénale. La repentance exigée rappelle davantage les procès de l’Inquisition que l’application stricte des lois d’un Etat démocratique et laïque. A-t-on exigé un tel « mea culpa » de qui que ce soit ?!

La non-assistance à personne en danger (incarcérée ou non) est par contre un délit bien réel (en décembre 2009, Jean-Marc Rouillan a déposé une plainte en ce sens).

Il est temps de libérer définitivement les prisonniers d’Action Directe. Nous ne demandons ni sympathie, ni adhésion à ce qu’a été Action Directe, mais simplement que les propres principes d’un État qui se proclame lui-même laïque et démocratique soient appliqués.

 

Nous invitons donc les groupes, associations, organisations, personnalités politiques, culturelles, syndicales à signer d’urgence l’appel ci-dessus.

(par mail à «  sout.ad@orange.fr »)

 pétition à télécharger ci après :

APPEL POUR LA LIBÉRATION DE GEORGES CIPRIANI ET JEAN-MARC ROUILLAN

 

                                               Collectifs de soutien aux prisonniers d’Action Directe


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