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Des journaflics frappent encore : « L’ultra gauche à l’école grecque »

France Info, 28 avril 2010 – 07:11

Le plus de France Info ce matin est consacré à ces Français, issus de la mouvance anarchiste qui se rendent régulièrement en Grèce. Là bas, leurs homologues de l’ultra gauche leur enseignent les méthodes de guérilla urbaine.

Ce sont les services de renseignement français, les policiers de la DCRI, (les ex RG) qui se sont intéressés de près à ce phénomène.

L’un des éléments déclencheurs, ce sont les violences qui se sont produites à Poitiers en octobre 2009.
Et puis il y a eu ces derniers mois les dégradations de DAB, attribués là aussi, à la mouvance anarchiste.
Depuis, les policiers se sont aperçus que des militants de l’ultra gauche se rendaient régulièrement à Athènes notamment. Lors de perquisitions, ils ont mis la main sur des documents qui prouvent qu’ils ont séjourné en Grèce.
Si les Français s’intéressent aux Grecs c’est notamment parce qu’ils ont une culture de l’affrontement.

Exarchia, le “QG” des militants de l’ultra gauche

Exarchia, un quartier situé au nord-est d’Athènes, non loin du parlement. C’est là, à deux pas de l’Ecole polytechnique que sont parties les violences après la mort du jeune Alexis tué par la police en décembre 08.
Ce quartier bohème est certainement le plus politique d’Athènes. Il y a des affiches partout sur les murs défigurés par des tags, des graffs vengeurs…“policiers cochons, assassins”…Voilà en gros ce que l’on peut lire. Des drapeaux noirs sont accrochés sur la devanture de certains bâtiments. Certaines vitrines portent encore les traces d’une explosion à la bombe.
A Exarchia, on trouve aussi des rues piétonnes et arborées, des cafés branchés, des maisons d’édition, des artistes. Le quartier sert aussi de refuge aux toxicos, et des partis d’extrême gauche y ont leur siège.

Ces “koukoulofori” comme on les appelle en Grèce, les cagoulés en français, ne constituent pas une organisation structurée, mais ils maîtrisent les techniques de la guérilla urbaine, ce qui les rend redoutables. C’est exactement cette expérience là que recherchent les Français.

Des messages sont souvent publiés sur des sites d’ultra gauche. Lundi 12 avril dernier, 70 personnes ont été arrêtées dans le quartier d’Exarchia. Des appels pour exiger leur libération ont été diffusés sur internet, en France notamment…

Ce mercredi, à Athènes, c’est le procès en appel de Giannis Dimitrakis. Cet anarchiste avait été interpellé par la police après le braquage d’une banque à Athènes. Des actions de solidarité internationale ont été lancées, notamment en France.

Au moment de l’affaire de Tarnac ( les lignes TGV sabotées), la police avait appris que le principal suspect avait séjourné à Thessalonique. A l’époque, les enquêteurs se demandaient bien pourquoi il y avait séjourné…

 

 

Des journaflics frappent encore : Nicolas Poincaré  c’est permis à la fin de cette rubrique d’ajouter: « Maintenant on le sait ! » ce qui constitue en l’état, une atteinte à la présomption d’innocence de Julien Coupat et des inculpés de Tarnac.

Si le rôle des journaleux est d’informer , il n’est surement pas celui de se poser en juge, ou d’apporter des conclusion sans avoir de preuve sur les faits annoncés.

Je ne suis pas légaliste, mais si j’étais  l’avocat de julien…..

 

 

2 commentaires à “Des journaflics frappent encore : « L’ultra gauche à l’école grecque »”


  1. 0 Abel Paz 30 avr 2010 à 10:31

    Cet article n’est pas sans rappeler ceux que la presse tenait vis à vis de l’Afghanistan et des « camps d’entrainement pour terroristes islamistes ». Je pense que ce n’est pas anodin.

    Il est aussi fort regrettable que les compagnons grecs qui on été interviewés ( bande son pendant le reportage), se soient fait piéger par des médias à la botte du gouvernement.

    Tirons en les leçons….

    Répondre

  2. 1 chien agile 11 mai 2010 à 0:41

    Il me parait abusif de considérer que la jeunesse grecque aurait une « culture » de l’affrontement et servirait d’école de guérilla urbaine. Par contre il me semble évident que l’aspect économique : le fait que les jeunes soient plus exploités, sous payés et maintenus en dépendance par le manque d’argent et la soumission forcé, soit un facteur explosif plus important dans ce qui arrive.
    Différentes orga « d’extrème gauche » ou « anarchistes » attendent avec impatience une « situation », un « climat » social favorable à une insurrection, ça fait partie de notre mythologie à nous j’imagine.
    Quand à ceux de tarnac et Jésus pardon Julien C, les sites indé ne se sont pas génés pour leur cracher dessus à l’époque des faits, ou en tous cas à s’en distancier (c’est des gosses de riches ces Tarnaquiens…), ça rappelle un peu l’attitude du PC avec les gauchistes supposés incontrolables, aux époques un peu chaudes, et qui feraient le jeu de la répression. Peut-être ne souhaitent-ils pas voir le vrai visage de l’état ?…
    Quand aux journalistes, sacrés marchands de bave, faut bien qu’ils donnent des gages pour qu’on leur laisse leur os plaqué or à ronger.
    Pour finir, j’entend partout parler de ces « 3 victimes innocentes », c’est peut-être pas très charitable de ma part, mais il fallait peut-être qu’elles prennent leurs responsabilités et qu’elles aillent manifester, ou qu’elles restent chez elles. Mais j’oubliais, les esclaves des banques c’est pas trop dans leurs moeurs, la grève. Au pied, les bons chienchiens. Qui est innocent ?… et qui n’a pas su faire le « bon » choix ?
    a bon entendeur, salut.

    Répondre

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