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Archives pour novembre 2010

La fin du capitalisme est elle pour le 7 décembre 2010 ?

 

La fin du capitalisme est elle pour le 7 décembre 2010 ? 229101-eric-cantona-alias-le-king-637x0-3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Info à relayer au plus grand nombre !
Plus révolutionnaire que le Front de Gauche et le NPA réunis, Eric cantona fait trembler les banques !
http://www.lefigaro.fr/societes/2010/11/27/04015-20101127ARTFIG00396-la-revolution-d-eric-cantona-inquiete-les-banques.php

 

Le 7 décembre vidons nos comptes en banque et mettons fin au capitalisme .

Frappons fort !

Exposition universitaire pour le centenaire de la CNT espagnole !!

Exposition « Les Journées Libertaires » pour le centenaire de la C.N.T. A.I.T. espagnole

DU MARDI 30 NOVEMBRE AU JEUDI 2 DECEMBRE

HALL DE GERGOVIA

Pour la première fois de ma vie, je me trouvais dans une ville où la classe ouvrière tenait les rênes. 

Ainsi parlait Georges Orwell après voir vu, à Barcelone, le résultat de l’offensive populaire contre l’armée régulière.

Participant à cette offensive les militant-e-s C.N.T. A.I.T. s’illustrèrent en prêtant main forte au contrôle de Barcelone par le peuple et en faisant tendre tous les efforts vers une société anarchiste (déjà quelque peu expérimentée sous de la Deuxième République, après le soulèvement des Asturies).Bientôt toutes les activités furent collectivisées, les drapeaux « rouges et noirs » fleurirent de partout et les symboles de l’Église furent jetés à bas par la population enfin libérée.

Ce succès en Catalogne ne fut pas isolé. Il fut suivit d’insurrections et de prises en main autogestionnaires un peu partout en Espagne : Asturies, Andalousie, Levant, Valence, Extremadura, Castille, Aragon. Les milicien-ne-s anarchistes catalan-ne-s partirent spontanément dans cette dernière région pour soutenir les soulèvements paysans et la création des 450 collectivités libertaires (75 % des terres). Ils créèrent le Conseil régional de Défense de l’Aragon et le Conseil National de Défense : le gouvernement n’étaient plus qu’une entité fantoche, le peuple seul était moteur de l’Histoire. Mais l’expérience libertaire se heurta à la fois à l’avancée fasciste et au contrôle soviétique du gouvernement républicain, qui se retrouva bientôt remplacé, et fit arrêter, torturer, liquider les militant-e-s anarchistes et les collectivistes qui protégeaient leurs acquis révolutionnaires. Les Journées de Mai 1937 illustrent parfaitement les horreurs et la fourberie des agents staliniens. L’histoire de la C.N.T. A.I.T. est indiscutablement liée à l’histoire contemporaine et il nous à semblé difficile de faire moins que cette exposition. En Espagne, où le silence des livres sur ce sujet fait qu’aujourd’hui peu d’étudiant-e-s connaissent l’existence des faits historiques, ou en France où beaucoup de ses militant-e-s fuirent une tragique dictature, l’Histoire mérite de retrouver cette mémoire d’un peuple ouvrant une brèche dans les conventions et les stéréotypes frappant l’anarchisme.

Cette exposition célèbre le centenaire de la Confederación Nacional del Trabajo, syndicat anarchiste, et dévoile l’influence de l’anarchosyndicalisme pendant la Guerre Civile espagnole. Enfin, elle atteste de ce que personne n’ose croire : une société libérée de ses chaînes est possible. L’autogestion a non seulement fonctionné, mais elle a réussi le pari d’harmoniser l’individu et la collectivité dans une marche historique transcendant les réalités morbides du capitalisme.  

cntait63@gmail.com   

2, Place Poly 63100 Clermont Ferrand

Rapport de SolFed/IWA sur la guerre sociale britannique

    Comptes-rendus originaux et image de Liverpool, Londres, Brighton et partout sur les évènements d’aujourd’hui où SolFed (section britannique de l’AIT) est présente pour les protestations étudiantes contre les frais d’inscriptions.

 

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Liverpool

    Les estimations initiales supposaient une manif de milliers de personnes, qui ont bloqué Lime Street,  en défilant rapidement avec une tentative de s’assoir dans Castle Street.  Tandis que la plupart des observateurs sont d’accord sur le fait que la manif était pacifique, la police a sorti chevaux et chiens et des personnes rapportent des « tentatives d’intimidation ». La manif s’est largement arrêtée vers 13h mais est rapidement repartie pour atteindre la mairie à 13h30. Des centaines de personnes sont entrées à l’intérieur du centre commercial Liverpool One et la manif s’est arrêtée aux alentours de 14h30.

    Le premier rapport de dommages causés à des propriétés fut ceux de bus, attrapés au milieu de la foule en action, on a cité les conducteurs comme « amusés et qui soutenaient ».

    L’incident principal a vu des étudiant-e-s occuper le Guild (le syndicat étudiant de Liverpool) à la dispertion de la manif, avec un rebondissement historique intéressant. Il semble en effet que beaucoup d’étudiant-e-s restent peu enthousiastes devant Aaron Porter (président du NUS, équivalent UNEF, et membre du Parti Travailliste) et consorts, censé-e-s les représenter au sein du NUS.

 

Londres

    Des milliers de personnes supplémentaires par rapport à la dernière manif se sont rejointes pour défiler en centre-ville, « bruillament mais pacifiquement » selon les observateurs.  Malgré tout lorsque les manifestant-e-s tourbillonaient autour de Whitehall, nos militant-e-s apprirent que la police semblait préparer une « bouilloire », la stratégie utilisée par le MET (flics de Londres)pour restreindre et faire échouer les mouvements de protestation en créant un cordon qui se resserre petit à petit autour de la foule. La police a réussi a le mettre en place avec succès vers lami-journée, avec seulement de rapides tentatives pour en sortir.

    Malgré le rapport extasié d’ un fourgon de police secoué, ce n’était pas représentatif du reste de la manif, et nos sources précisent que le fourgon fut abandonné « précisemment pour cette raison ». Au total, malgré que des images ont montré quelques bagarres mineures, il ne semble y avoir eu que de très rares affrontements, et tandis que la manif touchait à sa fin, on rapporta 15 arrestations et 8 blessés. Les anarchistes sont toujours montré-e-s du doigt (http://www.telegraph.co.uk/education/universityeducation/8157187/Student-tuition-fees-protest-hero-female-peacemaker-hailed-after-confronting-violent-anarchists.html) dès que des actes de violence surgissent (nous passons vraiment pour des personnes s’activant comme des abeilles dans les esprits des médias). 

    Avec 800 flics réquisitionné-e-s pour la journée, les stratégies policières sont revenues au « style G20″, la tradition de MET depuis quelques années.

 

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     Brighton

    La ville a pu voir une manif énergique se rassemblant à Dyke Road, avec des manifestant-e-s de 12-13 ans pour les plus jeunes.  Le nombre de participant-e-s est difficile à évaluer, mais les chiffres de la police annoncent environ 3000 personnes. Vers 15h30, on entendit « Les discours furent largement ignorés, et plus de la moitié de la foule est parti en manif sauvage. Les flics sont lourdement surpassés. » La manif touchant à sa fin, beaucoup se rendirent à la mairie, où la police repoussa la foule qui voulait prendre d’assaut le bâtiment. Par la suite un magasin Vodafone fut rapidement occupé et un Poundland (« Tout à une livre ») pillé avant qu’environ 400 étudiant-e-s ne tentèrent de prendre d’assaut le poste de police central avant d’être repoussé-e-s par la police anti-émeute. Une occupation de la fac de Brighton a résisté aux assauts de la police anti-émeutes qui voulait expulser les occupant-e-s, et reste occupée cette nuit.

    Le plus spectaculaire reste cependant ce qui se produit à la fin de la manif officielle: des étudiant-e-s cassant leur  local syndical et beaucoup de flics mobilisé-e-s. Il semble que la police a été totalement surpassée, avec manifs sauvages qui ont vu le magasin Vodafone rapidement occupé, 400-500 personnes tenant la grande Western Road et des affrontements continus à la mairie… L’inspecteur de police divisionnaire Taylor remarqua: « Pas d’autres arrestations à part une survenue plutôt, pour perturbation de l’ordre public ». 

    Alors que la frustration policière augmente, il y a une anecdote sur Twitter racontant qu’un étudiant en uniforme s’est fait tabassé par un flic à Priory House. Le soir approchant, nous apprenons que Poundland a été envahi, les transports publics arrêtés, et que les flics se sont remis à la « bouilloire » à Western Road. 

     Suppléments…

    Un adhérent de Norwest rapporte: « grosse manif encore à Manchester, environ 700 personnes. Mais une encore mieux à Bury, sur la route, les flics annoncent 1200. Pas d’arrestations. »

    A Leeds, les manifestant-e-s occupent la fac, et sont sur le toit.

 

 

                                                                                                                                                                                             Traduit par un militant CNT-AIT 63

 

Le ME(R)DEF à la Grande halle

Jeudi prochain, 2 décembre, le MEDEF se réuni à la grande halle de Cournon pour son meeting annuel à 18h .

 

le thème sera : Travailler plus longtemps …..pourquoi ? pourquoi faire ?

Question inutile s’il en est , puisque notre Bon Empereur Sarkoléon à déjà apporté la réponse avec sa réforme des retraites

Le ME(R)DEF à la Grande halle 

 

Nous  appelons, toutes et tout ceux qui s’oppose à la dictature du petit mégalomane et du capital, à se rassembler sur place dès 16h30

Groupe Abel Paz de la Fédération Anarchiste 63

A Kragujevac un policier agresse un membre de l’ASI

Communiqué de l’ASI

Nous souhaitons informer l’opinion que la police a agressé physiquement le secrétaire du groupe local de l’ASI à Kragujevac, Slobodan S. L’agression a eu lieu le jeudi 18 novembre à Kragujevac.

Un agent de la circulation, qui le 18 novembre 2010 exerçait ses fonctions dans un véhicule de la « fourrière » immatriculé KG 879-03, a d’abord enlevé le véhicule de marque « Zastava 101″, que conduisait juste auparavant Slobodan, avant de se déchaîner sur lui verbalement. Après une courte altercation, le policier a demandé ses documents d’identité à Slobodan , ce à quoi ce dernier a consenti. Un peu après Slobodan a demandé à voir la carte de l’individu en uniforme. Le policier qui pendant tout ce temps s’est comporté plein d’arrogance et d’insolence a refusé de montrer sa carte, toutefois Slobodan a persisté dans sa demande.

Lorsque Slobodan a tenté de remonter dans son véhicule, le policier lui a assené de dos un solide coup de poing dans la nuque au point qu’il s’est écroulé au sol et est resté inconscient tout un temps. La brute en uniforme a appelé des renforts policiers dans le but d’arrêter Slobodan au motif « d’agression contre un officier de police ». Toutefois lorsque Slobodan à moitié meurtri a accepté de payer l’amende, la police a décidé de ne pas l’arrêter.

Cet épisode en dit long sur la façon dont le pouvoir et l’Etat extorquent de l’argent aux citoyens et rackettent le peuple entier.

Nous demandons au Ministère de l’Intérieur et à la direction policière de Kragujevac de divulguer l’identité du policier qui dans le cas précité a grossièrement abusé de son autorité, et d’informer dans les plus brefs délais sur les conséquences qu’aura à subir ce policier pour avoir agressé Slobodan.

Nous informerons de cette affaire non seulement l’opinion locale mais aussi internationale.

Le secrétariat général de la confédération syndicale « Initiative anarchosyndicaliste »
Section de l’Association internationale des travailleurs

A Kragujevac un policier agresse un membre de l'ASI icon_arrow http://inicijativa.org/tiki/tiki-read_a … cleId=2614

Traduction : Balkanikum

Solidarité Active avec les exploité-e-s grec-que-s !

Article tiré du Jura Libertaire.

Manif anniversaire du soulèvement de l’École Polytechnique à Athènes

Brèves de la manif de ce soir à Athènes

(Compte-rendu dédié à notre camarade qui n’était pas en mesure de se joindre à nous aujourd’hui, étant toujours convalescente à l’hôpital. À bientôt dans la rue !)


Il va nous falloir un petit peu de temps avant d’appréhender les évènements de la journée à Athènes — et ce n’est sûrement pas le meilleur moment pour le faire — écrivant ces lignes après avoir passé 12 heures dans les rues. Mais malgré ça, un premier brouillon est en ordre.

 

Solidarité Active avec les exploité-e-s grec-que-s ! 21

La police antiémeute devant le slogan mural

«La Troïka [id est le FMI, l’Union européenne et la Banque européenne]

n’est pas une image sur vos écrans de télévision ;

Notre réponse est dans la rue».

Athènes, le 17 novembre 2010.

 

Ce qui s’est passé aujourd’hui a été important. En premier lieu, il avait à la manif d’aujourd’hui un sentiment particulier. C’était la plus grande manif de célebration des émeutes de Polytechnique de 1973 depuis plus d’une décennie (30’000 selon la police, à peu près le double en chiffres réels). Un sentiment très tendu dans l’air. Avant même le départ de la manifestation, il a eu des confrontations avec les jeunes du PASOK — le parti social-démocrate qui est au pouvoir — qui ont eu l’effronterie d’essayer de joindre la manif. La police des deux côtés du cortège, avec leurs mains tout le temps sur les gâchettes de leurs armes lacrymogènes. Les gens attendaient que quelque chose arrive des deux côtés, le nôtre et celui de la police.

 

Et quelque chose s’est passé. La plus intense et nombreuse manifestation qui a eu lieu à Athènes depuis le 5 mai. Les flics chargeant à chaque opportunité, à chaque fois qu’ils parvenaient à isoler des manifestants du cortège. Les gens eux aussi ont chargé la police, pendant la manif et aussi plus tard dans la soirée, à Exarcheia. Mais ce sentiment particulier n’est pas parti, on attend toujours que quelque chose arrive… Ce soir c’était le dernier jour d’un long été. Demain c’est le premier jour d’un étrange hiver, un bel hiver — on espère.

 

Plus de 50’000 manifestants ; au moins 30 arrestations.

 

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Traduit de l’anglais (From The Greek Streets), 18 novembre 2010.

 

 

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Grèce : des milliers de Grecs commémorent la révolte contre les militaires

 

Des milliers de personnes ont défilé mercredi à Athènes et protesté contre les mesures d’austérité du gouvernement, à l’occasion de la commémoration de la révolte étudiante de 1973, réprimée dans le sang par le régime militaire de l’époque.

 

Selon la police, quelque 20.000 personnes, principalement des étudiants, des ouvriers et des membres de partis de gauche, ont participé à cette marche, rejoints par des retraités et même des enfants accompagnés de leurs parents.

 

Comme tous les ans, les manifestants ont défilé sur quelque 3 km pour commémorer la révolte étudiante. Mais cette année, ils ont également protesté contre les mesures d’austérité adoptées par le gouvernement pour faire face à la crise qui secoue le pays.

 

Devant l’ambassade américaine, point sensible du défilé, ils ont lancé des slogans contre les Etats-Unis mais la plupart des banderoles et des mots d’ordre concernaient en priorité l’actuelle crise financière.

 

À la fin de la manifestation, la police a interpellé plus de quarante personnes après avoir tiré des grenades lacrymogènes contre un groupe de manifestants qui lançaient des pierres et des bouteilles contre les policiers.

 

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Cinq manifestants ont été également interpellés à Patras et rapidement relâchés lors d’une manifestation nettement moins importante.

 

Le gouvernement grec a adopté une série de mesures d’austérité destinées à redresser la situation économique et a été contraint de recourir à l’aide du Fonds monétaire internationale (FMI) et de l’Union européenne, des décisions vivement critiquées par une large partie de la population.

 

«Nous payons pour leurs profits, nous ne paierons pas pour leur crise», «Contre l’austérité et la soumission», pouvait-on lire sur de nombreuses banderoles de tonalité fortement anti-capitaliste. «Ils vous ont déclaré la guerre, il faut contre-attaquer», scandaient de nombreux manifestants.

 

Quelque 12.000 personnes ont défilé à Thessalonique, la deuxième ville du pays et comme à Athènes, des manifestants ont scandé des slogans contre les États-Unis devant la représentation américaine.

 

Les forces de l’ordre étaient d’autant plus en alerte que les mesures d’austérité du gouvernement socialiste ont provoqué de vives tensions sociales.

 

Un dispositif de quelque 7.000 policiers avait été déployé dans la capitale et les mesures de sécurité avaient été renforcées près des bâtiments publics et des ambassades.

 

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Depuis que le gouvernement a adopté ses mesures de rigueur, six grèves générales et de nombreuses manifestations, parfois violentes, ont été organisées. Les syndicats ont prévu de nouvelles actions d’ici la fin du mois et le mois prochain.

 

La Grèce a obtenu au printemps un prêt total sur trois ans de 110 milliards d’euros de la part de ses partenaires de la zone euro et du Fonds monétaire international, pour faire face à de graves problèmes financiers. En échange, Athènes s’est engagée à restructurer son économie et à réduire de manière drastique les salaires, les retraites et les dépenses publiques.

 

La révolte étudiante de 1973 est une date très importante pour de nombreux Grecs car ce soulèvement est souvent considéré comme le prélude au rétablissement de la démocratie en Grèce.

 

La répression de la révolte par la junte militaire avait fait au moins 44 morts.

 

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Leur presse (Agence Faut Payer), 17 novembre.

 

 

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A bas toutes les guerres !! (sauf la guerre sociale…)

    Pour le 23e rassemblement pacifiste et antimilitariste de Gentioux (dans le 23, sur le plateau des Millevaches, proche de Tarnac…), une ch’tite dizaine d’anarchistes et d’anarchosyndicalistes clermontois-es se sont rendu-e-s sur place. Pourquoi Gentioux ? Parce que là bas, il y a un des rares monuments pacifistes de France. Parce que la bàs, entre 1914 et 1918, des femmes, des enfants et des hommes furent fusillé-e-s. Pour l’exemple.

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       300 militant-e-s (500 même selon les médias locaux…) pacifistes, anarchistes et libres-penseurs-euses se sont rassemblé-e-s autour du monument « Maudite soit la Guerre ».

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     Après les interventions des différentes organisations, les anarchistes ont organisé une auberge espagnole, comme tous les ans. Environ 200 personnes se sont rassemblé-e-s autour d’un repas sous la forme don d’auberge espagnole.

    Dans une ambiance fraternelle, camarades, compagnes et compagnons de partout ont pu échanger, discuter, partager à proximité de différentes tables de presse, dont une de la CNT-AIT 63.

    Le repas s’est terminé par des interprétations de chants révolutionnaires par une chorale locale.

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Rendez-vous l’an prochain !!

 

NI DIEU NI MAITRE

A BAS TOUTES LES GUERRES

MORT AUX RELIGIONS

ET VIVE L’ANARCHIE !

Les anarchistes clermontois-es ayant participé au rassemblement

 

En taule depuis presque un quart de siècle…Jean Marc Rouillan est le dernier prisonnier d’Action Directe!

Après 20 ans de prison, sa peine avait été aménagée en semi-liberté en décembre 2007. Cette semi-liberté a été révoquée suite à une interview parue dans l’Express. Jean-Marc est retourné en cellule, 24 heures sur 24, en prison ferme et ce depuis maintenant presque deux ans !

L’inflation des lois sécuritaires quadrillent le quotidien d’interdits et de menaces. La criminalisation frappe toutes les résistances et en premier lieu les pratiques de solidarisation active avec les prolétaires des continents opprimés.
Pour garantir les profits des transnationales, les prolétaires sont surexploités, la productivité augmente, les salaires diminuent, les acquis sociaux supprimés, le nombre des travailleurs pauvres explose, les migrants sont sur-précarisés, le temps de travail hebdomadaire augmente, l’âge de retraite est repoussé, les licenciements massifs sont la norme, ainsi que les délocalisations,… En son temps, Action directe a répondu à cette violence du système, quotidienne, masquée sous la forme de la norme.

Dès leur incarcération en 1987, l’État a cherché l’anéantissement physique et psychique des prisonniers d’Action directe. Ils furent soumis à un traitement spécial : torture par l’isolement, interdiction ou restriction des contacts et de la communication à l’intérieur de la prison et vers l’extérieur.
Et l’État a toujours voulu réécrire l’histoire des luttes de cette époque et nier leur dimension politique.
Dans « Paul des épinettes et moi » Jean-Marc écrit : « Ils mentent sur ce qui s’est passé. Ils en rajoutent et ne s’en gênent pas. Mais ils savent que sans nos regrets la boucle ne serait jamais bouclée. Voilà le sens de l’acharnement judiciaire. ».
D’autres États européens sont sur cette ligne de la réécriture de l’histoire. Dans un texte datant de mai 2010, « un certain nombre de personnes qui, à des moments différents, étaient dans la RAF » écrivent à propos de la situation actuelle en Allemagne : « On exige de nous d’arriver à un ‘accord historique’ qui n’en est, en réalité, pas un. Une ‘conclusion finale’ à laquelle personne d’autre que nous ne se tiendrait et dont les conditions ne sont guères négociables. C’est encore une tentative d’enterrer des expériences réelles, d’empêcher des processus d’apprentissage, d’isoler les différentes luttes les unes aux autres.
Là serait donc la fin de l’histoire. Une histoire dont rien ne subsisterait sinon l’auto-accusation et la dénonciation. »
C’est dans cette logique que l’État français maintient Jean-Marc Rouillan en prison, année après année. Sa dernière demande de libération date de novembre 2009 et à ce jour il n’a toujours pas été relâché.
Septembre 2010.
Des soutiens pour la libération des militants d’Action directe.

Adresse de Jean-Marc Rouillan
# 9590 B 139
Centre de détention de Muret
route de Seysses
31600 Muret

Plus d’informations sur

http://www.action-directe.net et http://action-directe.over-blog.com

 

Quelques précisions :
Action directe était une organisation de guérilla qui dans les années 80 a mené la lutte armée en Europe de l’Ouest. Au moment de leur arrestation, en février 1987, ils étaient quatre : Joëlle Aubron, Georges Cipriani, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan. Tous les quatre ont été condamnés à perpétuité avec une peine de sûreté de 18 ans.
Joëlle Aubron est sortie de prison en juin 2004 suite à une campagne pour obtenir sa suspension de peine pour raisons médicales. Elle est décédée le 1er mars 2006 après avoir mené un combat pour la libération de ses camarades et contre la maladie.
Nathalie Ménigon est en liberté conditionnelle pour 5 ans depuis août 2008.
Georges Cipriani est en semi-liberté pour un an depuis avril 2010, épreuve obligatoire avant l’obtention éventuelle d’une libération conditionnelle.
Jean-Marc Rouillan est incarcéré à la prison de Muret. Quelques mois après l’annulation de sa semi liberté son état de santé s’est dégradé. Il souffre du syndrome de Chester-Erdheim, maladie grave et évolutive, et il est sans soins. Les procureurs ont explicitement demandé à Jean-Marc de prendre ses distances avec l´histoire d´AD et d´exprimer des regrets s´il voulait sortir pour être soigné.

Mort au capital, en Grande Bretagne comme partout !!

10/11/2010

Selon The Guardian, des étudiants ont pénétré dans l’immeuble qui abrite le siège du Parti conservateur.
Ils protestent contre le triplement des frais d’entrée à l’université, envisagé par le gouvernement de David Cameron.
“C’est la plus grande manifestation organisée” depuis l’arrivée au pouvoir de David Cameron, en mai dernier, affirme Le Telegraph, au sujet du rassemblement étudiant qui s’est tenu à Londres ce mercredi. Selon le quotidien britannique, “près de 50 000 personnes sont venues protester” contre le projet gouvernemental d’augmenter les frais de scolarité dans les facultés anglaises.

Mais la manifestation a dégénéré, indique un article rédigé “heure par heure”, par The Guardian. Selon le quotidien anglais, des étudiants sont entrés dans l’immeuble qui abrite le siège du Parti conservateur après avoir brisé plusieurs vitres. Un feu a été allumé devant cette même tour, avant que les forces de l’ordre n’encerclent le bâtiment. “Les dizaines de policiers présents sur place ont été bousculés et bombardés de bouteilles d’eau”, rapporte le Telegraph.

“Politique scandaleuse”

“Les politiques semblent se foutre (de ce qui se passe). Ils devraient prendre l’argent des personnes qui en gagnent beaucoup, qui ont des salaires à sept chiffres, pas aux étudiants qui n’ont pas d’argent”, a déclaré Anna Tennant-Siren, une étudiante de l’université d’Ulster à Coleraine.

“Ce n’est pas juste de faire de nos universités publiques les établissements les plus chers au monde. Il est temps pour les politiciens de reconnaître que l’éducation est un investissement dans notre avenir à tous, pas un boulet qui pèse à notre cou”, a affirmé Sally Hunt, secrétaire générale du syndicat des enseignants (UCU, University and College Union), citée par le Telegraph.

“Les députés devraient y penser à deux fois avant de mener cette politique scandaleuse”, a affirmé de son côté le président du Syndicat national des étudiants, Aaron Porter. Selon le Telegraph, ce dernier a mis en garde les libéraux-démocrates, alliés de David Cameron, en affirmant que si ce projet était adopté, ils risquaient de perdre le soutien de la jeunesse anglaise.

“Contrôler” les coûts des étudiants étrangers
Une manifestation d’étudiants dégénère à Londres

Actuellement, les frais d’inscription pour les étudiants britanniques et européens dans les universités anglaises sont limités à 3290 livres, soit 3777 euros annuels par étudiant. Mais le gouvernement de David Cameron souhaite autoriser les universités à fixer ces montants à 6000 livres maximum, voire jusqu’à 9000 livres, dans “des circonstances exceptionnelles”.

Il a justifié sa démarche en déclarant ce mercredi devant des étudiants chinois à l’université de Pékin, que cette hausse des frais pour les étudiants britanniques permettrait, mécaniquement, de “contrôler” l’augmentation des coûts d’inscriptions demandés aux étudiants étrangers qui souhaiteraient s’inscrire dans les facultés anglaises, explique le Telegraph. De quoi exacerber davantage les tensions…
REUTERS/Toby Melville, le 10/11

Enfin, de bien belles images come on souhqiterqit en voir plus souvent (occupation du siège du parti conservateur ) :

http://www.flickr.com/photos/asifkhan/5163666447/

http://www.flickr.com/photos/asifkhan/5 … otostream/

la BBC en ce moment :

les étudiants manifestaient massivement devant le local du parti conservateur quand un groupe d’ individus non coordonnés ont attacqués la police. Mais les violence ont commencé quand des milliers d’étudiants ont simplement refusés de bouger [quand la police leur a demandé de se disperser] les manifestants s’ en sont alors pris à l’entrée et trés rapidement ils étaient dans le hall d’accueil, puis dans les étages, faisant sauter les portes et enfin très rapidement sur le toit. Même si les leaders étudiants ont condamnés les violences, la plupart des étudiants présents ont simplement regardés les affrontements mais ne les ont pas condamnés. Au contraire, la plupart ont estimé que c’était une réaction logique et compréhensible vu l’attque du gouvernement. La police a été débordée car la manifestation n’était pas supposée être violente [s ensuit un speach de la porte parole de Scotalnd yard, qui dit qu'ils ont été surpris, qu'ils avaient identifiés les 225 (sic) manifestants radicaux à l'origine des violences bla bla bla]

Communiqué de la ZSP, section polonaise de l’AIT


Nous disons non à l’assaut contre les droits des travailleurs ! Vive le combat au niveau de la base ! Solidarité avec nos campagnons de la CNT-AIT !

 

La réforme des retraites en France doit faire face à une puissante résistance. Dans toute l’Europe et ailleurs dans le monde, le capitalisme et son appareil étatique ne cessent de tenter de lancer des nouvelles attaques contre les droits et conditions de vie de la classe ouvrière. Ces attaques doivent être bloquées là où elles ont lieu, parce que chaque capitulation ne fait qu’inspirer de nouvelles incursions. Vivent les mouvements de base et les assemblées populaires qui s’organisent sans bureaucrates syndicaux ni libéraux qui essaient de modérer les demandes.

— Nous voulons surtout exprimer notre solidarité aux compagnons de la CNT-AIT dont nous soutenons les actions et les positions exprimées.


Enfin, nous devons nous souvenir que le problème auquel nous avons affaire est un problème de nature globale et que la situation des travailleurs en France est très fortement liée à la situation dans les autres pays, notamment en Europe. Dans la majorité des pays du continent, les réformes envisagées par l’Union Européenne passent sans aucune résistance, ce qui rend plus difficile à d’autres pays de maintenir leur politique sociale face à cet effet domino. Votre lutte est une inspiration pour nous. Nous faisons appel à la classe ouvrière de Pologne pour qu’elle se mette debout, car elle a déjà perdu assez de batailles ! Mais il n’est jamais trop tard pour commencer !

Pour la révolution sociale

L’Union des Syndicalistes de Pologne (ZSP-AIT)


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