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Archives pour décembre 2010

Jean-Marc Rouillan est en taule depuis février 1987 !

Jean-Marc Rouillan est en taule depuis février 1987 !

Pour consulter le blog: linter.over-blog.com

 

La commission pluridisciplinaire a depuis enfin donné son avis – favorable – à la libération. Et c’est fin janvier – début février que devrait avoir lieu, plus de deux ans après cette »ré »incarcération » pour une interview, l’audience attendue.

 

A lire sur torpedo

Relire aussi: « Les cellules pénitentiaires sont dotées d’un tableau d’affichage … ». Jean-Marc Rouillan, extrait d’infinitif présent. Et, « L’espérance se lèvera demain soyons-en certains… » . Très beau texte et très beau livre.

Que l’année 2011 libère Jean-Marc Rouillan

Catégorie politique

 

Il a été arrêté avec Joëlle Aubron, Georges Cipriani et Nathalie Ménigon en tant que militants d’Action directe. Tous les quatre ont été condamnés à perpétuité avec une peine de sûreté de 18 ans. Action directe était une organisation de guérilla qui dans les années 80 a mené la lutte armée en Europe de l’ouest.

Georges Cipriani est en semi-liberté pour un an depuis le 14 avril 2010. C’est une épreuve obligatoire avant l’obtention éventuelle d’une libération conditionnelle. Nathalie Ménigon après une année de semi-liberté, est en liberté conditionnelle depuis le 3 août 2008 pour une durée de 5 ans.

Joëlle Aubron est sortie de prison le 16 juin 2004 aprés une campagne pour obtenir sa suspension de peine pour raisons médicales. Elle est décédée le 1er mars 2006 après avoir mené un combat pour la libération de ses camarades et contre la maladie

Jean-Marc Rouillan a eu sa semi-liberté révoquée le 16 octobre 2008 pour quelques lignes d’une interview. Le 27 octobre 2009 il a été transféré à la prison de Muret. Une demande de semi-liberté a été déposée mi-novembre 2009. Jean-Marc a été transféré à la fin janvier 2010 pour six semaines au CNO de Fresnes (Centre National d’Observation).

Le 1er mars il a été transféré à l’UHSI de la Pitié-Salpétrière pour une semaine d’examens médicaux.

Il a été depuis de nouveau retransféré à la prison de Muret en attente du rapport du CNO et de l’avis de la commission pluridisciplinaire.

A ce jour, sa dernière demande de semi-liberté n’a toujours pas été examinée.

Source : A.D

Publié le 31 décembre 2010  par torpedo

 

CAMPAGNE POUR LA LIBÉRATION DES MILITANTS D’ACTION DIRECTE :

SOIREE de SOUTIEN à JEAN-MARC ROUILLAN le VENDREDI 21 JANVIER à 20 HEURES à CANAL SUD, 40 rue Alfred Duméril à Toulouse (métro palais de justice).

 point sur la situation actuelle : Depuis la révocation de sa semi-liberté , Jean-Marc Rouillan a fait plus de 2 années supplémentaires d’emprisonnement pour quelques mots que la Justice elle-même a qualifiés d’ »ambigu » . Cher payé ! Après avoir fait traîner l’examen de son cas depuis, sa demande de libération conditionnelle sera enfin examinée le 2 février. Il doit enfin sortir de prison et le soutenir est plus que jamais nécessaire !!

 vente des différents livres de Jean-Marc et du DVD « Lucio »

 projection suivie d’un débat d’un documentaire de 90 mn sur Lucio Urtubia « LUCIO, anarchiste, braqueur, faussaire, et aussi… maçon «  : Des révolutionnaires il y en a eu et il continue d’y en avoir de par le monde. Ceux qui ont dû commettre des actions illégales ou se lancer dans la contrebande pour la cause sont nombreux. Il n’y en a qu’un qui, avec d’autres, a réussi escroquer la banque la plus puissante de la planète en falsifiant des traveller-chèques pour un montant de 20 millions de dollars … tout en continuant son travail de maçon : Lucio Urtubia.

La diffusion et la vente de ce documentaire se place dans le cadre de la campagne pour la libération des prisonniers d’Action Directe .

Entrée libre

Collectif de soutien à Jean-Marc Rouillan

 

Aux politiques et aux médias incultes …

A l’heure ou les médias s’en donnent à coeur joie sur nos compagnons italiens et grecs, une petite remise à l’heure des certaines pendules !

Aux politiques et aux médias incultes ... h-20-2216121-1284286443

 

Divine Anarchie, adorable Anarchie, tu n’es pas un système, un parti, une référence, mais un état d’âme. Tu es la seule invention de l’homme, et sa solitude, et ce qui lui reste de liberté. Tu es l’avoine du poète.
A vos plumes poètes, la poésie crie au secours, le mot Anarchie est inscrit sur le front de ses anges noirs; ne leur coupez pas les ailes! La violence est l’apanage du muscle, les oiseaux dans leurs cris de détresse empruntent à la violence musicale. Les plus beaux chants sont des chants de revendication. Le vers doit faire l’amour dans la tête des populations. A l’école de la poésie, on n’apprend pas: on se bat.
Place à la poésie, hommes traqués! Mettez des tapis sous ses pas meurtris, accordez vos cordes cassées à son diapason lunaire, donnez-lui un bol de riz, un verre d’eau, un sourire, ouvrez les portes sur ce no man’s land où les chiens n’ont plus de muselière, les chevaux de licol, ni les hommes de salaires.
N’oubliez jamais que le rire n’est pas le propre de l’homme, mais qu’il est le propre de la Société. L’homme seul ne rit pas; il lui arrive quelquefois de pleurer.
N’oubliez jamais que ce qu’il y a d’encombrant dans la morale, c’est que c’est toujours la morale des autres.
Je voudrais que ces quelques vers constituent un manifeste du désespoir, je voudrais que ces quelques vers constituent pour les hommes libres qui demeurent mes frères un manifeste de l’espoir.

 

Léo Ferré

Grèce : Verdict du procès en appel de l’anarchiste Giannis Dimitrakis

« Ni prisonniers sociaux, ni prisonniers politiques
Dynamite et feu à toutes les prisons.
 »
dans une lettre commune de Giannis Dimitrakis, Giorgos Voutsis-Vogiatzis et Polikarpos Georgiadis

Giannis Dimitrakis est un anarchiste qui a été arrêté en janvier 2006 suite à un braquage de banque à Athènes. Pendant son procès, il a précisé ses motivations anarchistes pour cette expropriation. Enfin, il a été condamné à 35 ans de prison (pour le braquage et la fusillade avec les flics). En avril 2007, Giannis a été tabassé par des matons dans la prison de Malandrino, où ensuite a commencé la première mutinerie d’une série de dix dans les prisons grecques.

Aujourd’hui (23/12/10) a été prononcé le verdict de la cour d’appel. La peine finale après la fusion de toutes les condamnations est de 12 ans et 6 mois d’emprisonnement ferme (contre 35 ans en première instance).

Il a été reconnu coupable pour le braquage de la banque nationale de la rue Solonos (7 ans d’emprisonnement), coupable de soutien mental dans la tentative d’homicide du garde de la banque (6 ans d’emprisonnement), coupable d’avoir participé à un gang (4 ans de prison), coupable d’avoir utilisé une arme à feu (2 ans d’emprisonnement). Il n’a pas bénéficié des mesures d’atténuation, mais de la fusion des peines.
Ayant déjà purgé près de 5 ans, il devra encore rester en taule environ 7 ans et 6 mois.

La chambre était pleine de compagnons, qui ont crié des slogans. La présence de la police était discrète, sans EKAM (forces spéciale grecque) et autres cagoulés comme lors des procès précédents.

Le compagnon a été reconduit en taule avec les deux poings levés, et dans les prochains jours, il devrait être conduit à la prison de Domokos depuis celle de Koridallos où il était maintenu temporairement pour le procès.

La passion pour la liberté est plus fort que leurs prisons

Paris : arrestation et incarcération de Bruno

Lundi 20 décembre 2010, Bruno a été arrêté à Paris.

Il est mis en examen dans l’ »affaire des fumigènes » depuis janvier 2008 sous enquête antiterroriste, accusé de « transport et détention de produits incendiaires ou explosifs », en l’occurrence des fumigènes, alors qu’il allait à une manifestation devant le Centre de Rétention de Vincennes (voir Mauvaises Intentions).

Il avait été incarcéré pendant 4 mois et demi début 2008, puis avait choisi de soustraire à son contrôle judiciaire depuis juillet 2008. Il était donc sous mandat d’arrêt.

Alors que l’instruction devait être close en cette fin 2010, il a été incarcéré ce mardi 21 décembre à la prison de Fresnes.

Plus d’infos bientôt.

Liberté pour tous !
La solidarité est une arme !

- Dossier « Mauvaises Intentions »
- Quelques notes sur le contrôle judiciaire

« Illes ont vécu libres… »

     C’est ce qu’a dit une étudiante asiatique après avoir vu l’exposition « 19 Juillet 1936, les Journées Libertaires ». On ne saurait mieux résumer !

    Pour le centenaire de la CNT, section espagnole de l’AIT, nous avions donc décidé de profiter de l’évenement, pour d’une part adresser un salut fraternel à notre soeur espagnole, qui à 100 ans est toujours présente contre l’Etat et le capitalisme, et n’a pas bradé ses principes anarchosyndicalistes, et d’autre part pour raviver la mémoire collective. Car ni en Espagne, ni en France, on ne parle du rôle des anarchistes (CNT-AIT, mais aussi FAI ou FIJL) en 1936. Personne ne parle du fait que pendant plus de 2 ans, des centaines de milliers d’êtres humain-e-s « ont vécu libres », avant d’être massacré-e-s par les fascistes blancs (phalangistes) et rouges (marxistes-léninistes). Pour ne pas oublier, pour vivre à nouveau…

    Une exposition de 26 panneaux retraçant le rôle des anarchistes dans la guerre civile espagnole, de la création d’Athénées, de l’organisation de la classe ouvrière (1,5 millions d’adhérent-e-s à la CNT-AIT, 80000 aux FIJL…), de la lutte contre le fascisme, du communisme libertaire enfin établi… a donc été ouverte au public dans les locaux de Peuple et Culture 6 jours durant. De vieux républicain-e-s espagnol-e-s, à fils-filles de réfugié-e-s, étudiant-e-s, simples curieux-euses, sont venu-e-s voir l’expo et discuter.

    Nous avons terminé cette semaine libertaire par la projection du film « Vivre l’Utopie » samedi soir. Un peu plus de 30 personnes se sont déplacées pour assister à la projection. A la fin du film, et après une introduction de deux militants de la CNT-AIT 63, a suivi un débat d’une heure, qui a finalement plus tourné autour de la résistance actuelle au capitalisme et à l’Etat et de la lutte des classes qu’autour du film en lui même. 

     Les militant-e-s de la CNT-AIT 63 et du groupe Abel Paz de la FA remercient les personnes qui y ont participé, et vous donnons à toutes et tous rendez-vous dans des luttes que nous espérons autogestionnaires et expropriatrices !

    Viva la CNT ! Viva la AIT ! Viva la Anarquía !

    (et n’oubliez pas LOPPSI 2…)

Projection débat à Peuple et Culture samedi 18/12 à 20h

Projection débat à Peuple et Culture samedi 18/12 à 20h utopie

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous vous attendons ce soir  à la « Petite Gaillarde », 3 rue rue Gaultier de Biauzat pour une soiré projection débat .

Le fim projeté sera : VIVRE L’UTOPIE

Synopsis:  Une fois conclue la phase violente de la révolution, seront déclarés abolis la propriété privée, l’État, le principe d’autorité, et par conséquent les classes qui divisent les hommes en exploiteurs et exploités, oppresseurs et opprimés. Une fois la richesse socialisée, les organisations de producteurs enfin libres se chargeront de l’administration directe de la production et de la consommation ». Un tel programme fut mis en œuvre par les travailleurs eux-mêmes, sans attendre aucune sorte de commandement de leurs « chefs ». Une trentaine de vieux militants anarchistes et libertaires ayant directement été acteurs et témoins de la révolution sociale libertaire et autogestionnaire espagnole de 1936 raconte l’autre société : les usines et terres expropriées et collectivisées, la liquidation de l’État et de la propriété privée. L’application concrète de l’anarchisme par plusieurs millions de personnes en Catalogne et en Aragon…

Le débat portera sur l’expérience autogestionnaire espagnole de 1936 et sera animé par des militants de la  CNT/AIT 63 et du groupe Abel Paz de la F.A. Clermontoise.

Entrée  gratuite.

 

 

 

LOPPSI 2: Mort aux pauvres, Guerre à la résistance…

     La loi LOPPSI 2 est actuellement votée à l’Assemblée, jusqu’au 21… Cette loi est, n’ayons pas peur des mots, une loi fasciste. Bienvenue dans « Le Meilleur des Mondes » où Grand Frère vous regarde constamment. Ni Dieu Ni Maître, nous invitons les personnes à se renseigner par elles-même, il existe pas mal d’analyses intéressantes de ce fourre-tout de 170 pages, où tout est mélangé, à vomir. Sinon, une brochure a été éditée, elle est disponible (on peut nous la demander d’ailleurs par mail) à chaque action.

    A Clermont, comme dans plusieurs autres villes d’ailleurs, un collectif a vu le jour, rassemblant plusieurs dizaines de personnes à la première réu, l’info ayant tourné par sms ou mail. Depuis, de nombreuses diff de tracts, de banderoles, de nouvelles réunions. Bizarrement (ou non en fait), pas de syndicalistes, de politichien-ne-s. Non non, que des gens comme ça. Qui veulent résister. C’est le moment ou jamais.

    On appelle pas à l’ »abrogation » de la loi, ce serait ridicule. On se bat pour que les gens entrent résistance ensemble, en dehors des carcans politiques habituels. Pour désobéir tout simplement. Quelques-un-e-s d’entre nous ont déjà pris part aux différentes actions.

     Samedi, journée nationale de lutte contre LOPPSI 2. Rendez-vous à partir de 11h, devant le parvis de la cathé…

 (La lutte est suivable en continue sur Indymedia Auvergne)

 

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LA « RÉVOLUTION LIBERTAIRE » A CLERMONT-FERRAND !

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C’est lors de la Révolution espagnole de 1936 que les libertaires touchèrent au plus près l’utopie que des générations de militants et militantes avaient porté au quotidien. Patiemment, ils avaient crée syndicat après syndicat, fait vivre des athénées culturels où des générations d’ouvriers et de paysans apprirent à lire et à écrire, publié des dizaines de revues, livres, tenté des expériences sociales innovantes. Le coup d’État militaire de Franco le 18 juillet 1936 accéléra le cours de l’Histoire. Et si une grande partie de l’Espagne tombe rapidement sous la coupe des fascistes, l’autre Espagne résiste.

En Aragon, en Catalogne, en Castille, au Pays Basque et dans le Levant les armées franquistes sont mises en déroute par la seule mobilisation de la classe ouvrière, organisée dans sa majorité dans la centrale syndicale libertaire : la CNT. Une révolution se répand alors changeant en profondeur la structure politique, économique et sociale de ces régions : les paysans collectivisent les terres, les ouvriers contrôlent et autogèrent les usines. Des écoles voient le jour où les préceptes des pédagogies alternatives de Francisco FERRER sont mises en application. Moins connue et à bien des égards bien différente de la Révolution russe dominée par son aspect autoritaire, la Révolution espagnole de 1936 est éludé par l’historiographie officielle qui résume la guerre d’Espagne à un affrontement binaire Républicains et Fascistes. A l’occasion du centenaire de la CNT espagnole crée en 1910, la CNT-AIT et la F.A. de Clermont-Ferrand entendent rendre hommage à cette Révolution libertaire.

L’EXPOSITION « LA RÉVOLUTION LIBERTAIRE » est composée d’une trentaine de panneaux thématiques avec un texte explicatif et illustrés d’images et de photos d’époque. Les thèmes abordés sont entre autres ceux : des miliciens qui combattirent les troupes de Franco sur les différents fronts, le rôle des femmes dans la révolution, les collectivisations agraires en Aragon et les fondements d’une société ignorant l’argent et l’individualisme, les pratiques d’autogestion dans les usines et les quartiers de Barcelone et de Catalogne etc.

 

L’exposition présentée conjointement par la CNT/AIT 63 et le groupe Abel Paz de la Fédération Anarchiste, restera ouverte au public du 13 décembre 2010 au 18 décembre 2010 inclus de 14heures à 18 heures dans les locaux de Peuple et Culture 3, rue Gaultier de Biauzat Clermont-Ferrand.

Le Samedi 18 Décembre à 20 heures PROJECTION du film :  »Vivre l’utopie » suivie d’un DÉBAT .

Les amis de la commune de Tarnac (appel à soutien)

Tarnac, le 1er décembre 2010

Bonjour !

Nous ne vous écrivons pas, aujourd’hui, pour vous entretenir des obscurs dédales de procédure dans lesquels la justice s’attache à enfermer certains d’entre nous, et dont nous essayons encore de les sortir. Nous vous écrivons dans une perspective nettement plus joyeuse : ce que nous avons commencé à construire, depuis plusieurs années, sur le plateau de Millevaches.

Si nous nous sommes installés à Tarnac, c’est bien sûr pour la vieille tradition de résistance à l’autorité centrale, d’entraide populaire, de communisme rural qui y survivait. Notre idée n’a jamais été de nous y réfugier, mais au contraire de nous y regrouper pour y élaborer d’autres rapports sociaux, y rendre vivables d’autres rapports au monde que ceux qui dominent, et précisément dévastent le monde.

Nous imaginions des communes qui se répartissent les cultures élémentaires et se partagent lors de fêtes mémorables les récoltes selon leurs besoins, des garages collectifs, des camions sillonnant le plateau pour apporter à ceux qui ne peuvent se déplacer le ravitaillement nécessaire, des discussions de bar plus pointues qu’un séminaire à la fac, une laiterie commune qui fournirait à tous le lait à prix coûtant, bref : tout un territoire qui s’affranchit peu à peu du recours à l’argent, à la police, à l’État.

L’offensive policière qui nous a frappés visait, entre autres choses, à détruire l’expérience qui commence à prendre racine ici, à trancher les liens qui nous unissent et nous unissent aux autres habitants du plateau : isoler pour mieux anéantir. Non seulement l’opération n’a pas rencontré le succès escompté, mais elle a eu l’effet exactement inverse. La solidarité qui s’est exprimée ici a dépassé tout espoir raisonnable. Grâce au soutien de tant d’inconnus aux quatre coins de la France et du monde, grâce à votre soutien donc, nous avons pu traverser l’épreuve qui devait nous pulvériser. Ce plateau qu’il s’agissait de nettoyer de toute dissidence finit par l’attirer comme magnétiquement. Quant à nous, tout cela n’a fait que tremper un peu plus notre détermination, et nous attacher un peu plus fermement à réaliser nos perspectives initiales. Le bar-épicerie est toujours là. La ferme du Goutailloux voit paisiblement croître son troupeau et ses cultures communes. Une assemblée populaire a même vu le jour sur le plateau afin d’intervenir et d’appuyer le dernier mouvement contre la réforme des retraites ; et elle est intervenue.

À présent, nous nous lançons dans l’installation d’une scierie et d’un atelier bois afin de construire des habitats à bas coût pour qui vient repeupler le plateau. À compter du printemps, nous voulons entreprendre de transformer le bâtiment principal du Goutailloux en grand lieu ouvert à l’organisation de toutes sortes de rencontres. Et dans le courant 2012, nous comptons faire l’acquisition d’un bâtiment dans le centre du bourg pour le transformer en maison de soin accessible à tous. Or, si nous disposons de stocks d’énergie et de bonne volonté, il nous manque 35’000 € pour achever la scierie et l’atelier bois et 55’000 € pour la réfection du bâtiment principal de la ferme. Si nous voulons continuer à aller de l’avant, nous devons donc réunir d’ici fin janvier 90’000 €. Pour la maison de soin, qui réclamera 90’000 € supplémentaires, nous avons plus de temps. C’est un des paradoxes de l’époque qu’il faille de l’argent pour se doter des moyens de s’affranchir de l’argent. Or quelque chose nous dit que ce n’est pas l’État qui, dans les circonstances présentes, va nous soutenir dans cette louable direction. C’est pourquoi nous avons créé une structure qui permet à tous ceux qui souhaitent soutenir notre démarche de donner de l’argent et de déduire les deux tiers de leur don de leurs impôts.

Cette structure s’appelle « Les Amis de la Commune de Tarnac ». Il s’agit d’un fonds de dotation. Elle a vocation à recueillir et redistribuer des fonds à des initiatives vivifiantes pour le plateau. Nous vous écrivons pour vous demander de nous aider, dans la limite de vos possibilités, à continuer sur notre lancée et rendre au beau mot de partage un sens non dérisoire.

Des Amis de la Commune de Tarnac (act@boum.org)

NB : Ceci est un appel à l’aide financière parce que, dans la séparation régnante, donner de l’argent est bien souvent le mieux que l’on puisse faire pour témoigner de son attachement à ce qu’existe quelque chose à quoi nous n’avons pas le loisir de participer. Il va de soi que ceux qui disposent des savoir-faire, de la liberté ou simplement du désir de nous aider de leurs mains, par leur participation directe, sont les bienvenus. Ils savent où nous trouver.

Les amis de la commune de Tarnac (appel à soutien)  bulletin_de_don

Source : http://juralibertaire.over-blog.com/article-les-amis-de-la-commune-de-tarnac-62731387.html

Action antifasciste à Clermont Ferrand

Le Front national avec un de ses cadres (le n°2) a tenu une réunion privée dans l’hôtel restaurant le St Louis à St Jacques hier soir.

Les antifas se retrouvent 2 arrêts de tram plus haut jusqu’à que ce soit une centaine de personnes qui sont tous réuniEs face à la gangrène fasciste. 2 banderoles ont été préparé pour l’évènement : une d’action antifasciste 63 et une autre « 2010, la jeunesse emmerde toujours le front national ». Il y autant de révolutionnaires (marxistes et anarchistes), de radicaux et de sans étiquette politique que de socio-démocrates (pcf et npa) ou de syndicalistes (sud étudiant et unef).

Lorsque nous sommes assez nombreuSES-x, nous entamons la manifestation en direction du nid des insectes. On marche successivement sur la voie de tram, la route et le trotoire tout en gueulant quelques slogans, la banderole Antifa en tête.

Viens ensuite le moment où nous apercevons l’entrée de l’Hôtel gardée par un cordon de flics. Nous marchons dans leur direction lorsqu’un camarade antifa s’aperçoit que la porte du restaurant est restée ouverte et sans surveillance…

Une faille oui, et qui de plus n’était pas voulue ni par les fascistes, ni par les flics. Car nous sommes forcéEs de constater la phase de panique que l’ouverture de cette porte a provoqué chez nos ennemis. En effet, nous n’avons pas le temps de prendre conscience de l’opportunité qu’en quelques secondes, c’est une quinzaine de flics en pagaille qui se jette sur les éléments radicaux qui tentaient de se faufiler tant bien que mal entre les mailles du filet.

Un flic en civil (ou était-ce un facho?) se retrouve renverser par un flic en uniforme, des bousculades et des coups se perdent. Les soscsdems observe de derrière la scène. Finalement, grâce à l’assurance de plusieurs  de nos camarades et notre esprit de groupe, rien de grave de notre côté.

Seulement, c’est ensuite le calme après la tempête, rien de plus n’est tenté. On se met devant l’entrée et on la bloque partiellement. On crie des slogans et on hue les flics et les fachos, les modéréEs sont contentEs. Après quelques heures, on se disperse et chacunE rentre chez lui/elle.

Tout le monde retourne à ses occupations de la soirée, et il ne reste que frustration. Frustration puisque les syndicalistes et socio-démocrates après avoir été invitéEs la veille ont appelé au rassemblement et sorti un tract signé de SUD, UNEF, NPA, JC, MJS (une bonne marmite de poison). L’antifascisme n’est pas l’affaire des orgas, mais des individus. Frustration puisque ce ne sera jamais par les paroles que nous détruirons le cancer fasciste. Frustration puisque nous avons tout à apprendre en matière d’organisation et de discrétion.

En clair, cet évènement est un succès puisqu’il donne naissance à la création de cercles et de noyaux durs antifasciste sur Clermont Ferrand mais nous montre que l’Antifascisme doit devenir quotidien et que cela ne se résume pas à des rassemblement évènementiels. Dans les cités, dans les centre-villes et face à la bourgeoisie, chacun se doit de s’organiser pour combattre les idées et les éléments fascistes.

Leur force grandit de jour en jour, ce n’est pas le cas du FN et c’est pour cela l’évènement peut nous permettre de tourner nos  fusils vers les sectes émergentes de l’extrême-droite contestatrice, des identitaires, du fascisme récupérateur et du fascisme complotiste.

Pagadnaïa Lopast


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