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Archives pour janvier 2011


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En Tunisie…

Trouvé sur le site anarchiste Cette Semaine.

 

Tunisie : reprise des violences dans le centre-ouest, un mort à Kasserine

(AFP) – 10 janvier 2011

TUNIS – Les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont repris lundi dans le centre-ouest de la Tunisie, alors qu’un homme blessé dimanche par balles a succombé lors de son hospitalisation, ont indiqué des sources concordantes. Trois localités –Kasserine, Thala et Regueb– étaient en proie à des violences lundi, signe de la poursuite des émeutes contre le chômage qui secouent la Tunisie depuis la mi-décembre. Ces violences ont fait au moins 14 morts selon le gouvernement, et plus de 20 selon des sources de l’opposition. Lundi, des unités de la police anti-émeute se sont déployées dans le centre de Tunis pour renforcer la sécurité dans la capitale, où sont prévues des manifestations de jeunes.

A Kasserine (290 km au sud-ouest de Tunis), un homme atteint de plusieurs balles et admis à l’hôpital dimanche, Abdelbasset Kasmi, a succombé à ses blessures lundi matin, selon Sadok Mahmoudi, membre du bureau exécutif de l’union régionale des travailleurs tunisiens (UGTT, centrale syndicale). M. Mahmoudi a également fait état d’ »grand nombre » de personnes blessées qui se trouvaient en réanimation à l’hôpital de Kasserine, placé sous contrôle de l’armée. Selon des sources médicales et syndicales, l’établissement manquait lundi de sang pour traiter les blessés. Selon M. Mahmoudi, les manifestations se poursuivaient lundi à la mi-journée dans le centre de Kasserine, devant le bâtiment du syndicat régional. Plusieurs personnes se sont retranchés dans les locaux du syndicat pour fuir des tirs massifs de gaz lacrymogènes, a indiqué M. Mahmoudi, qui a ajouté que des ambulances sillonnaient la ville. Les commerces de la ville sont fermés et les habitants ont crié « leur colère conte leur régime », a-t-il ajouté. A Regueb, la police est intervenue pour disperser les habitants qui manifestaient à l’occasion de la mise en terre des morts du week-end, a constaté un correspondant de l’AFP. Dans cette localité, totalement paralysée en ce jour de marché hebdomadaire, l’armée a tenté de s’interposer entre les forces de sécurité et les manifestants, selon un enseignant défenseur des droits de l’Homme, Slimane Roussi. Il a assuré que des douilles de balles jonchaient les rues.

A Thala, ville endeuillée près de Kasserine, la police à tiré des balles en caoutchouc, selon des sources syndicales.

La révolte sans précédent que connaît la Tunisie depuis la mi-décembre contre le chômage a dégénéré ce week-end en émeutes sanglantes, faisant quatorze morts à Thala et Kasserine selon le gouvernement, et au moins 20 selon l’opposition.

 

Solidarité a-nationale avec les révolté-e-s de tous les pays.

Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.

Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.

Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.

C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
Ici, partout, maintenant, tout le temps.

Il faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.

Contre LOPPSI 2, on continue. Relaie de la campgne nationale du 15 janvier

 Le rendez-vous pour la manif’ de « droite » est fixé à :

- 13h à l’Hôtel des Vil-e-s pour les personnes motivées pour se déguiser en bourgeois-es. Si tu en fais partie, n’oublie pas ta chaise, ta caméra de vidéo-protection [caméra, appareil photo, téléphone...] ton déguisement si tu en as un, une bouteille de champagne, voire un déguisement pour celleux qui n’en aurait pas ! Nous déambulerons ensuite pour arriver :
- à 14 h à Jaude, sous le carré Jaude, devant les marches. Là, nous ferons une messe à la sacro-sainte sécurité [le texte sera défini jeudi ; bien d'avoir des idées à ce moment là !]. Possibilité de nous rejoindre au cours de notre déambulation ;
- de 14h à 15h : Jaude
- de 15h à 16h : devant la préfecture
- de 16h à … : place de la Victoire

il va de soi qu’il faut faire tourner cette info dans tous ses réseaux.

pour s’informer:

antiloppsi2.net
halemfrance.org
vieethabitatchoisis.blogspot.com
yurtao.canalblog.com
nonaloppsi2.forumgratuit.fr
auvergne-indymedia.org
http://www.droitaulogement.org/

LOPPSI 2: On entre en Résistance…

LOPPSI 2 – projection – discussion – samedi 8 janvier- hôtel des vil-e-s

A la suite du mouvement du 18 Décembre, nous vous invitons à la projection d’un documentaire au sujet du contrôle – dépistage – fichage des individus.
Suivra une discussion, pour partager sur le sujet, mais aussi dans le but d’envisager un mouvement pour le 15 Janvier. Contre la loi LOPPSI 2.
Il y aura des gâteaux et du thé.

Samedi 8 Janvier à 14h30 à l’hôtel des vil-e-s (avenue de l’union soviétique, à 100 mètres de la gare).

Adresse aux salariés, chômeurs, étudiants et précaires d’Europe

Nous sommes un groupe de salariés de différents secteurs (cheminots, enseignants, informaticiens…), de chômeurs et de précaires. Pendant les récentes grèves en France, nous nous sommes réunis en Assemblée Générale Interprofessionnelle – d’abord sur le quai d’une gare (Gare de l’Est, Paris), ensuite dans une salle d’une Bourse du Travail. Nous voulions regrouper plus largement possible des travailleurs d’autres villes de la région parisienne. Parce que nous en avions assez de la collaboration de classe des syndicats qui nous menaient une nouvelle fois à la défaite, nous avons voulu nous organiser par nous même pour tenter d’unifier les secteurs en grève, étendre la grève et que ce soit les grévistes eux mêmes qui contrôlent leur lutte.

A la guerre sociale des capitalistes
Les travailleurs doivent opposer une lutte de classe

En Grande Bretagne, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en France… dans tous les pays, nous sommes tous durement attaqués. Nos conditions de vie se dégradent.
En GB, le gouvernement Cameron a annoncé la suppression de 500.000 emplois dans la fonction publique, £7 milliards de coupes dans les budgets sociaux, le triplement des droits d’inscription à la fac, etc…
En Irlande, le gouvernement Cowen vient de baisser le salaire horaire minimum de plus d’un euro et les retraites de 9%.
Au Portugal, les travailleurs font face à un taux de chômage record. En Espagne, le « très socialiste » Zapatero n’arrête pas de faire des coupes claires en tout genre dans les allocations chômages, les aides sociales et médicales…
En France, le gouvernement continue la casse de nos conditions de vie. Après les retraites, c’est le tour de la santé. L’accès aux soins devient de plus en plus difficile pour les travailleurs : toujours plus de médicaments déremboursés , augmentation des mutuelles privées, suppressions de postes dans l’hôpital public. Comme l’ensemble des services publics (Poste, EDF-GDF, TELECOM), l’Hôpital est démantelé et privatisé. Résultat : des millions de familles ouvrières ne peuvent d’ores et déjà plus se soigner !

Cette politique est vitale pour les capitalistes. Face au développement de la crise et de l’effondrement de pans entiers de l’économie capitaliste, ces derniers trouvent de moins en moins de marchés sources de profits pour leurs capitaux. Aussi sont-ils d’autant plus pressés de privatiser les services publiques.
Cependant, ces nouveaux marchés sont plus restreints en terme de débouchés productifs que ne le sont les piliers de l’économie mondiale tels que le bâtiment, l’automobile, le pétrole…. Ils ne permettront pas, même dans le meilleur des cas, un nouvel essor économique salvateur.
Aussi, dans ce contexte d’effondrement, la lutte pour les marchés sera des plus acharnée pour les grands trusts internationaux. Autrement dit, ce sera une question de vie ou de mort pour les investisseurs de capitaux. Dans cette lutte, chaque capitaliste se retranchera derrière son Etat pour se défendre. Au nom de la défense de l’économie nationale, les capitalistes tenteront de nous enchaîner dans leur guerre économique.
De cette guerre, les victimes sont… les travailleurs. Car derrière la défense de l’économie nationale, chaque bourgeoisie nationale, chaque Etat, chaque patron essaie de réduire ses « coûts » pour maintenir sa « compétitivité ». Concrètement, ils n’auront de cesse que d’intensifier les attaques contre nos conditions de vie et de travail. Si nous les laissons faire, si nous acceptons de nous serrer encore la ceinture, ces sacrifices ne connaîtront pas de fin. Ils remettront en cause jusqu’à nos conditions d’existence !
Travailleurs, refusons de nous laisser diviser par corporation, secteur ou nationalité. Refusons de nous livrer cette guerre économique de part et d’autre des frontières. Battons-nous ensemble et unissons-nous dans la lutte ! Le cri lancé par Marx est d’autant plus d’actualité : « Prolétaires de tous les pays unissez-vous ».

C’est à nous les travailleurs de prendre
nous même nos luttes en main

Aujourd’hui, ce sont les travailleurs de Grèce, d’Espagne, les étudiants d’Angleterre qui sont en lutte et sont en butte à des gouvernements qui, de gauche comme de droite, sont aux services des classes dirigeantes. Et comme nous en France, vous avez à faire à des gouvernements qui répriment violemment les travailleurs et les chômeurs, les étudiants, les lycéens.

En France, cet automne, nous avons voulu nous défendre. Nous étions des millions à descendre dans la rue pour refuser purement et simplement cette nouvelle attaque. Nous nous sommes battus contre cette nouvelle loi et contre toutes les mesures d’austérité qui nous touchent de plein fouet. Nous avons dit « Non ! » à l’augmentation de la précarité et de la pauvreté.
Mais l’intersyndicale nous a menés volontairement à la défaite en combattant l’extension du mouvement gréviste :
· Au lieu de briser les barrières de métier et de corporation pour unir le plus largement les travailleurs, elle a fermé les assemblées générales de chaque entreprises aux autres travailleurs.
· Elle a fait des actions spectaculaires pour « bloquer l’économie » mais rien fait pour organiser des piquets de grève ou des piquets volants qui auraient pu attirer d’autres travailleurs dans la lutte. Ce que des travailleurs et précaires ont fait.
· Elle a négocié notre défaite derrière notre dos, derrière les portes fermées des cabinets ministériels.
L’intersyndicale n’a jamais rejeté la loi sur les retraites, elle a même répété et répété encore qu’elle était « nécessaire » et « inévitable » ! A l’entendre, nous aurions dû nous contenter de demander à ses côtés « plus de négociations gouvernement-patrons-syndicats », « plus d’aménagements de la loi pour une réforme plus juste et équitable »…

Pour lutter contre toutes ces attaques, nous ne pouvons compter que sur nous mêmes. En ce qui nous concerne nous avons défendu dans ce mouvement la nécessité pour les travailleurs de s’organiser sur leurs lieux de travail dans des AG souveraines, de se coordonner à l’échelle nationale pour diriger le mouvement gréviste en élisant des délégués révocables à tout moment. Seule une lutte animée, organisée et contrôlée par l’ensemble des travailleurs, tant dans ses moyens que dans ses objectifs, peut créer les conditions nécessaire afin d’assurer la victoire.

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Nous savons que ce n’est pas fini, les attaques vont continuer, les conditions de vie vont être de plus en plus difficiles et les conséquences de la crise du capitalisme ne vont qu’empirer. Partout dans le monde, nous devons donc nous battre. Pour cela, nous devons retrouver confiance dans notre propre force :
Nous sommes capables de prendre nos luttes en main et de nous organiser collectivement.
Nous sommes capables de débattre ouvertement et fraternellement, en « libérant la parole ».
Nous sommes capables de contrôler véritablement la tenue de nos débats et nos décisions.
Les assemblées générales ne doivent pas être dirigées par les syndicats mais par les travailleurs eux-mêmes.

Nous allons devoir nous battre pour défendre nos vies et l’avenir de nos enfants !
Les exploités du monde entier sont frères et sœurs d’une seule et même classe !
Seule notre union de par les frontières sera à même de jeter à bas ce système d’exploitation.

Des participants de l’AG interpro « Gare de l’Est et Île de France »
Pour nous contacter : interpro@riseup.net

Hortefeux candidat en 2012 ?

Présidence du FN : Brice Hortefeux favori

 

« Je veux décomplexer l’extrême-droite et lui rendre ses lettres de noblesse« . C’est avec audace que Brice Hortefeux est parti à l’assaut de la citadelle frontiste. Un Front National qu’il entend bien arracher à la dynastie Le Pen afin d’en faire un « parti moderne« . Aussi, Brice Hortefeux a fait le choix d’une campagne offensive où de déclarations xénophobes en surenchère sécuritaire, il impose ses thèmes. Au premier rang desquels « l’islamophobie« , où malgré les récentes déclarations de Marine Le Pen, le ministre de l’Intérieur garde toute légitimité fort de sa condamnation pénale.

Hortefeux candidat en 2012 ? Lepen

Au vu des images…

Une légitimité renforcée par son action gouvernementale. Comme aime à le rappeler Brice Hortefeux, « tout ce que propose Marine Le Pen ou Bruno Gollnish, on l’a déjà fait« . « Lois sécuritaires, expulsions massives d’étrangers, stigmatisation des musulmans, des rom, cadeaux fiscaux, nous avons appliqué à la lettre le programme frontiste » ajoute le ministre de l’Intérieur, avant d’enfoncer le clou comme pour mieux ringardiser ses concurrents : « Il est temps de passer la vitesse supérieure« .

brice_hortefeux

…difficile de nier les liens de consanguinité entre FN et UMP

Pour réussir la mue du Front National, le candidat auvergnat entend rénover le logiciel idéologique. « Il ne s’agit pas de tout changer de fond en comble,mais d’opérer quelques changement à la marge pour faire entrer le parti dans le XXIème siècle« . Tout d’abord, le ministre veut que le FN « abandonne cette tradition antisémite surannée » et se consacre entièrement à la « haine du musulman » bien plus rentable médiatiquement. Par ailleurs, Brice Hortefeux entend délester le parti de ses « accents ouvriéristes« . « Il faut assumer ce que l’on est. Un parti au service des puissants« .

lexpress

L’Express se projette déjà au second tour de l’élection présidentielle

Le but avoué de cette rénovation est de sortir le parti de son « ornière médiatique« . Et de gagner en respectabilité. Pour réussir son pari, Brice Hortefeux s’est appuyé sur les écrits d’intellectuels français parmi les plus illustres qui d’Alain Finkielkraut à Claude Imbert ont su populariser le concept de « racisme respectable« . Et qui font de Brice Hortefeux le candidat préféré des médias. A l’image du dernier édito vidéo de Christophe Barbier où on l’entend chantonner :

Elle est à toi cette élection,
Toi l’Auvergnat qui sans façon,
M’a donné quatre coups de pied,

Quand je n’avais pas de papiers

 

Allez je vous laisse méditer là dessus .

Merci à J P Martin, Tipiac le pirate.

 


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