- Accueil
- > Archives pour février 2011
Archives pour février 2011
Nous informons le public que l’Etat serbe continue de réprimer notre organisation. Elle prend cette fois-ci la forme d’une enquête policière à l’encontre de Milan Stojanovic, secrétaire général de l’ASI, soupçonné de « vol de voiture avec effraction et menace », pour lequel la sentance peut aller jusqu’à 5 ans de prison.
Il faut savoir qu’en 2006 Milan était témoin dans une enquête similaire et a été relâché quelques temps après. Aujourd’hui, 5 ans plus tard, les poursuites ont reprises, et Milan est mystérieusement passé du rôle de témoin à celui d’accusé. Et pour rendre les choses plus absurdes encore, Milan ne sait pas conduire, et n’a même jamais démarré un véhicule.
C’est juste la dernière (pour l’instant) attaque dans une série de procès judiciaires encadrés contre les membres de l’Initiative AnarchoSyndicaliste.
On peut noter qu’il y a un an et demi six anarchistes ont été accusé de terrorisme international, trois membres du groupe local de Vrsac de l’ASI soupçonnés d’obstruction à la justice et un citoyen Croate venu à Belgrade soutenir ses compagne-ons incarcéré-e-s a eu l’interdiction de quitter le pays pour plus de six mois.Au jour d’aujourd’hui, les membres de l’ASI ont passé plus de 1000 jours en prison, soit près de trois ans. Sur aucune des poursuites engagées illes n’ont été pu être prouvé-e-s coupables ! Pour ajouter à tout cela, le secrétaire du groupe local de Kragujevac de l’ASI a été attaqué physiquement par la police, sans parler des nombreuses menaces, harcèlements et écoutes policières, tout autant que les menaces et attaques de groupes fascistes para-policiers.
L’Initiative AnarchoSyndicaliste se bat pour une société basée sur la liberté individuelle et collective, l’égalité, la solidarité, et l’entraide; libérée de toute forme d’oppression, de hiérarchie et de l’autorité d’un homme sur les autres. Cette lutte souligne les contradictions essentielles de la société actuelle et des injustices perpétrées par la classe dirigeante.
A cause de ça, les autorités n’hésitent pas à utiliser tous les moyens disponibles pour stopper le travail de notre organisation. Les autorités arrêtent et accusent délibérément des personnes innocentes pour faire taire toute critique, et assurer l’exploitation ininterrompue, le vol et l’oppression du peuple.
Cette construction d’accusations et de falsifications de preuves contre notre organisation doit cesser !
Nous exigeons la fin du procès judiciaire contre Milan Stojanovic, secrétaire général de l’ASI !
Nous exigeons la fin de la répression envers notre organisation !
Union Confédérale de l’Initiative AnarchoSyndicaliste
Section de l’Association Internationale des Travailleurs-euses
Belgrade, le 20/02/2011.
Entretien avec une organisation anarchiste persanophone, Voix de l’Anarchisme
Publié 25 février 2011 dans Non classé 2 Commentaires
dimanche 13 fevrier 2011
Entretien avec une organisation anarchiste persanophone, "Voix de l’Anarchisme", par la Federation anarchiste tchecoslovaque (CSAF)
Traduction d’un texte d’A-Infos sur l’organisation anarchiste persanophone "Voix de l’Anarchisme".
http://www.ainfos.ca/en/ainfos24711.html
1. Histoire de nos buts et de nos collaborateurs et collaboratrices
Nous sommes un groupe d’anarchistes qui ont premierement milite en situation d’isolement dans diverses spheres sociales et politiques mais qui, depuis un an deja, avons combine nos efforts, considerant qu’il est vital de travailler ensemble et d’etre coordonne-e-s dans nos activites et dans l’internet. La plupart d’entre nous ont de l’experience et un bagage d’activisme avec divers groupes de gauche, mais comme tou-te-s les anarchistes, nous ne pronons pas l’etatisme ou la participation aux partis politiques.
Presentement, nous sommes actifs et actives en Iran, Australie, Canada, Turquie, Liban, Allemagne, France, Norvege, Suede et dans le Kurdistan iraquien, entre autres. Nous sommes le seul groupe anarchiste uniquement persanophone a l’exterieur du pays au sens que nous parlons tou-te-s persan et communiquons en persan, meme si nous parlons plusieurs autres langues, comme la langue du pays ou nous habitons et ou nous sommes aussi actifs et actives. Nous esperons attirer des militant-e-s d’Afghanistan et du Tadjikistan bientot.
N’importe quel-le anarchiste, peu importe s’il ou elle parle persan ou une autre langue comme le kurde, l’arabe, le francais, l’allemand ou autre, peut se considerer comme membre de notre groupe et joindre nos reunions virtuelles puisque notre but a toujours ete de se cordonner de plus en plus avec les anarchistes de partout sur la planete. Nous souhaitons specialement renforcer le mouvement anarchiste du Moyen-Orient et esperons y organiser une conference anarchiste dans les prochains mois avec nos camarades d’Israel, de Palestine, du Kurdistan Iraquien, de Turquie, de Jordanie, de Syrie et d’Iran.
Nous cherchons egalement a apprendre et traduire en persan les experiences d’anarchistes de partout sur la planete et a avoir des rapports et des contacts des mouvements anarchistes de chaque pays. Nous cooperons avec des anarchistes non-persanophones du Canada, d’Allemagne, de France et d’Angleterre ; en d’autres mots, nous participons tous et toutes aux mouvements anarchistes de notre communaute locale, tout en etant reseaute-e-s dans la langue persane. Nos camarades du Kurdistan Iraquien ont joue un role tres positif et ont reellement renforce notre groupe et accru nos connexions dans le Moyen-Orient. Si vous aimeriez, vous pourriez avoir des entretiens avec eux et elles separement a propos du mouvement anarchiste en Iraq et au Kurdistan.
Nos membres ont plusieurs blogues et pages facebook qu’ils et elles ont lance individuellement et nous avons une page partagee appelee la Voix de l’Anarchisme sur le web et sur facebook. Nous avons un salon de discussion virtuel, une radio, et esperons etendre notre radio virtuelle et initier un canal de television satellite. Nous tentons egalement de faire des videos en persan sur l’anarchisme et de les placer sur youtube puisqu’il n’y a pas une seul video sur l’anarchisme en persan sur Youtube. Youtube et yahoo sont bloques en Iran, mais les gens trouvent des facons d’y acceder et ce n’est rien de moins qu’un moyen d’information tres efficace.
2. Notre vision sur la situation en Iran
Meme si le mouvement anarchiste en Iran n’est pas formellement reconnu, nous amenons la voix de l’anarchisme aux masses iraniennes et un plus grand mouvement anarchiste peut se developper partout sur la planete. Quand les gens en Iran deviennent plus familiers avec ce qu’est l’anarchisme, ils y repondent de facon tres positive.
En raison des siecles de diverses formes de dictature et d’oppression en Iran, il y a une comprehension et une litterature, d’articles et de livres, relativement petites sur l’anarchisme.
Nous n’avons pas de chansons anarchistes en persan et meme si nous avons des artistes de rap qui se considerent comme anarchistes, ils et elles ne chantent toujours pas de chanson anarchiste. Il n’y a qu’une chanson de John Lennon qui est chantee en persan. Nous n’avons pas de poetes, caricaturistes, peintres et artistes en general qui soient anarchistes et connu-e-s. Les artistes peuvent avoir un impact considerable sur la reflexion sociale et politique de n’importe quelle societe et le manque d’anarchistes dans les arts est l’un des defis auquel nous faisons presentement face. L’Iran a des centaines de milliers de blogueurs et blogueuses et seulement un petit nombre de ceux et celles-ci ecrivent a propos de l’anarchisme. Meme s’il y a eu une augmentation dans le nombre de blogueurs et blogueuses qui se considerent anarchistes, ceux et celles-ci se gardent de parler d’anarchisme.
Depuis nos debuts, les gauchistes etatistes se sont engage-e-s dans la critique de l’anarchisme et le regime a pris conscience de notre presence. Etant donne notre philosophie d’action et les questions securitaires en Iran, les anarchistes iranien-ne-s ne peuvent souvent pas travailler directement avec nous. Il y a des poches d’anarchistes qui ont leurs propres methodes d’action, mais qui sont incapables de communiquer avec les autres et de faire des groupes, tout en evitant que le regime les infiltre.
Si des anarchistes sont arrete-e-s, ils et elles sont arrete-e-s individuellement et pourtant d’autres anarchistes sont envoye-e-s en prison. Dernierement, des camarades anarchistes qui participaient au mouvement de masse dans les 18 derniers mois ont ete interesse-e-s a joindre notre organisation, mais nous avons tres peu d’informations sur eux et elles. Le point est que dans le mouvement de masse des deux dernieres annees, des anarchistes furent naturellement aussi implique-e-s. Ce qui est interessant dans ce processus est que les femmes et les jeunes sont tres anarchistes, et que dans le mouvement ouvrier, les femmes et les jeunes ont une pensee tres anarchiste.
Alors il serait tres possible de declencher un mouvement anarchiste de masse en Iran. Il s’agit d’un courant politique avec beaucoup de potentiel puisqu’il est le plus aligne avec les buts et revendications des femmes, de la classe ouvriere et des jeunes, et qu’aucune autre alternative de gauche ou de droite ne peut rassembler autant de gens que l’anarchisme. Il y a un creux de vague dans le mouvement de masse et l’anarchisme peut amener l’espoir necessaire pour qu’il revienne a un niveau de pic.
L’anarchisme serait un nouveau chemin et une nouvelle methode en Iran, un pays qui a toujours vecu l’oppression, la brutalite, la soumission et la domination et ou les besoins vitaux minimaux ne sont toujours pas remplis. Un pays avec l’heritage des mouvements etatistes de gauche et de droite abusant toujours de la confiance du peuple.
Une telle societe est preparee a determiner son propre destin. Plusieurs gens ont la mentalite anarchiste sans se reclamer de l’anarchisme alors une bonne description et explication de l’anarchisme dans la societe et l’entree dans la psyche sociale et politique a le potentiel de creer une grande force dans la poursuite des objectifs des masses et vers l’anarchisme. Il n’y a presentement pas de langage politique commun ou de litterature commune entre chacun-e, ou d’objectifs ou de revendications explicitement partage-e-s dans le mouvement. Il y a vraiment des strategies, des actions et des objectifs qui sont anarchistes mais ils ne combinent pas en un meme mouvement ; en d’autres mots, il y a une crise d’identite dans le mouvement.
Meme si tou-te-s disaient la meme chose, sans un mouvement commun tout est perdu. Et meme si parfois un meme terme commun est utilise, il y a plusieurs definitions au terme. Alors nous voyons divers concepts, mais sans definitions partagees, par exemple sur l’anarchisme, le socialisme libertaire, la liberte, la democratie directe, les conseils ouvriers, l’anti-autoritarisme, la revolution.
3. Les problemes des anarchistes en Iran
L’anarchisme comme plusieurs autres types de militantisme ne sont pas permis et sont lourdement reprimes par le regime. Il n’y a jamais eu assez d’espace de liberte pour permettre aux anarchistes de se rencontrer les uns et les autres ou de discuter ouvertement de leurs idees. Il y a tres peu de documentation en persan sur l’anarchisme. Nous pouvons tres peu pour aider a la liberation de nos camarades anarchistes.
4. Analyse de la situation au Moyen-Orient
De ce que nous avons appris, il y a de forts mouvements anarchistes en Turquie, puis au Kurdistan, en Irak, ainsi que de fortes tendances anarchistes dans d’autres endroits comme en Iran et ailleurs au Moyen-Orient.
5. Quelle est votre opinion sur le conflit israelo-palestinien ?
Comme les autres anarchistes, nous pronons un monde sans frontieres. Alors en ce qui a trait au conflit israelo-palestinien, nous croyons egalement qu’il ne devrait y avoir aucune frontiere et aucun gouvernement, et qu’a la place les communautes locales devraient etre autonomes pour resoudre leurs problemes.
Notre politique est de supporter les anarchistes en Israel et en Palestine et de faire la promotion de l’anarchisme dans cette region, comme une solution pouvant graduellement resoudre leurs problemes, meme s’il ne faut pas oublier que les forces gouvernementales de la droite religieuse autant en Israel qu’en Palestine ont rendu la tache tres complexe. Notre espoir est qu’a travers une conference du Moyen-Orient avec nos camarades particulierement d’Israel, de Palestine, du Liban, de Jordanie, de Syrie, ils et elles nous informeront d’eux et d’elles et de leurs strategies prometteuses.
6. Comment pourrions-nous cooperer ensemble ?
a) Par des entretiens introduisant divers groupes anarchistes ensemble, pour connaitre les ressources dont on dispose, quels sont nos besoins, et de quelles methodes nous avons besoin pour communiquer avec les autres pour se coordonner.
b) Combiner les ressources pour un front anarchiste plus fort.
c) Une programmation de television anarchiste partagee avec l’aide des uns et des autres et l’aide d’autres groupes anarchistes.
d) Traduction et publication de textes anarchistes dans diverses langues.
e) Des reunions virtuelles une fois par mois pour rapporter les activites des uns et des autres et echanger des idees.
f) Publier et traduire des nouvelles anarchistes de partout dans le monde dans diverses langues.
g) Organiser un evenement anarchiste mondial au moins une fois par an si possible.
salut à toutes et tous
n’étant pas arabophone, nous avons eu beaucoup de difficultés à avoir des nouvelles de Libye.
Voici un texte d’un compagnon syrien trouvé sur Rebellyon :
http://rebellyon.info/Urgent-Massacre-et-revolution-en.html
Urgent : Massacre et révolution en Libye par Mazen Kamalmaz – email mazen2190atgmaildotcom (anarchiste syrien)
Appel à la solidarité
Les nouvelles qui nous arrivent de Libye sont très choquantes. le régime de Kadhafi commet un horrible massacre contre les masses révoltées, les mercenaires recrutées par le régime de Kadhadi (l’équivalent des batalja du régime de Moubarak), en plus de l’armée de métier et des forces de sécurité, ont ouvert le feu sur la population libyenne désarmée ou, dans certains cas, armé avec seulement les armes à feu très légères. Les forces répressives du régime utilisent non seulement les armes à feu, mais également l’artillerie, les tanks , les chasseurs à réaction et les hélicoptères de combat…
Dans un sens militaire, on ne peut appeler cela une guerre. En réalité, c’est un horrible massacre conduit par le régime de Kadhafi, sous les yeux des puissances impérialistes Européennes et états-uniennes mais, comme toujours, ces puissances sont uniquement préoccupées par le pétrole et l’argent, le profit, et non par les droits de l’homme ou même les vies humaines. Les gouvernements européens ainsi que celui des USA observent un silence très honteux maintenant, qui est plus parlant que n’importe quelle déclaration. Dans le fond, ils soutiennent les tueurs, la dictature, contre les masses révoltées comme ils l’ont fait en Tunisie et en Egypte, changeant retournant leur veste seulement quand le triomphe de la révolution est devenu inévitable.
Et il n’y a aucun secret en cela. Cela n’est lié qu’au pétrole et à l’argent qui devraient selon eux être maintenus dans les mains des dictateurs et non des peuples. Et comme cela s’est produit au Bahrain, en Tunisie et en Egypte précédemment, la plupart des armes anti-émeute et des munitions employées par les forces du régime pour tuer et réprimer les personnes proviennent des entreprises européennes ou américaines. Il y a deux nuits, le fils du dictateur libyen a menacé les masses et hier ses tueurs et mercenaires ont mis ses menaces à exécution. La Libye sous la domination du régime de Kadhafi est un exemple parfait de régime totalitaire, comme cette société atomisée décrite dans le roman « 1984 » de George Orwell ; Maintenant « Big brother » mène une vraie guerre contre sa propre population, ou pour être plus précis, conduit un sanglant massacre contre les Libyens révoltés. Et de nouveau, ils essayent d’utiliser les fondamentalistes comme épouvantail. Ce qui se passe n’est pas un combat entre les fondamentalistes et le régime – c’est le combat entre les masses et la dictature. Ce discours est juste une manipulation scandaleuse de la réalité, une tentative sans scrupule de justifier non seulement la répression du régime, mais également ses crimes brutaux, alors qu’en fait, rien, rien ne peut justifier les crimes du régime de Kadhafi, l’utilisation des tanks et des chasseurs à réaction contre les masses désarmées comprenant des enfants et leurs mères.
Nous anarchistes et libertaires ne voulons pas sous-estimer les possibilités qu’un pouvoir répressif- Islamiste ou tout autre – puisse parvenir à détourner la révolution, mais à cet égard nous ne préférons pas les pouvoirs répressifs non-religieux aux pouvoirs répressif religieux. Nous optons pour la vraie liberté des masses, pour une société libre et autogérée, organisée librement et volontairement de bas en haut. Face à des telles éventualités nous pensons que la seule réponse appropriée est l’action directe populaire, conduite par les masses libres, et non par quelque forme de répression brutale que ce soit, appliquée par une dictature si barbare.
Voici quelques nouvelles et commentaires du blog d’un camarade anarchiste libyen (en arabe seulement). L’adresse de blog est : http://saoudsalem.maktoobblog.com
* Des centaines de personnes tuées en Libye – Kadhafi, le boucher, se cache dans sa forteresse. * Les témoins oculaires ont rapporté qu’un vrai massacre a lieu dans la ville de Benghazi à l’est de la Libye, où des douzaines de personnes ont été tuées et des centaines ont été blessées. Et que les hôpitaux de ville sont débordées avec les personnes blessées. Un avocat et un activiste ont dit à Al Jazeera que le nombre de personnes tuées par des forces de sécurité à Benghazi pourrait atteindre 200 et environ 800 à 900 blessés (écrit le 20 février). * Kadhafi a bombardé les Libyens… et les Libyens avancent vers Tripoli. * Benghazi, la deuxième plus grande ville libyenne à côté de Tripoli capital, où la première étincelle de la révolte de février a eu lieu, subit un massacre en règle (écrit le 20 février). * Le famille dirigeante (c’est-à-dire la famille de Kadhafi) en Libye a perdu son sang-froid et appele les manifestants des gangsters. * Il semble que l’abus de la force par le régime et ses massacres contre les manifestants s’est retourné contre le régime lui-même, et ce tellement que même de nombreux membres de son armée et de sa police aient refusé d’ouvrir le feu sur les manifestants et de les aient rejoints au lieu de ça ; obligeant le régime de Kadhafi à la recourir aux mercennaires des pays africains pauvres (écrit le 21 février).
Mazen Kamalmaz Anarchiste syrien
Une partie non négligeable des anarchistes est non-syndiquée (entendons les syndicats institutionnels, ceux qui vont aux CE, aux élections syndicales et ont des permanents), par critique radicale et refus total se collaborer avec de telles organisations.
On nous demande souvent pourquoi. Les syndicats n’ont pas d’essence, ils en sont ce que nous en faisons. A ces origines, la CGT était révolutionnaire, la honteuse Chartes d’Amiens a permis aux marxistes de la prendre en main. Aujourd’hui, les syndicats proposent directement des intersyndicales, avec leurs revendications à eux (pour 8% de syndiqué-e-s en fRance…). Coupant le pied à toute auto-organisation et autonomie ouvrière. Forçant au réformisme et à la collaboration de classe. Collaborant avec leurs camarades de gôche et d’extrême gôche pour parler de précarité (en signant avec le MEDEF) et en disant d’attendre les prochaines élections… Assurant le service d’ordre, syndiquant flics et matons. Jouant sur la division des exploité-e-s avec leurs syndicats de jeunes, de métiers. Survivant grâce à l’Etat. Glorifiant les prud’hommales.
De leur côté, les « syndicalistes révolutionnaires » veulent changer la direction des syndicats, ou veulent faire de leur syndicat le futur outil de production, un projet qui nous semble légèrement totalitaire… Ce n’est pas la direction du syndicat qu’il faut changer, c’est le syndicalisme, véritable appareil idéologique d’Etat, qu’il faut détruire. Les anarchistes syndiqué-e-s se retrouvent-illes dans les revendications de réengagement financier de l’Etat ? Il faut le croire, tout comme à la taxe Tobin (un conservateur au demeurant…).
Plus aucun syndicat ne pratique l’action directe, le sabotage, ce qui faisait sa force à sa création. Les syndicats alternatifs ou anarchisants rentrent dans ce jeux, il n’y a qu’à voir ce qu’est la CGT espagnole, la SAC suédoise, ses élu-e-s, ses millions de subventions, ses permanent-e-s… Quelle différence avec les autres ? Lors de la réforme des retraites, certains ont fait croire que la grève générale (pas révolutionnaire et expropriatrice juste générale) se ferait dans l’unité non pas des exploité-e-s, mais des cartels… On a vu où ça mène.
Les syndicats institutionnels sont là pour canaliser la rage quand elle éclate, et sont nos ennemis dans la guerre sociale. La « base » lorsqu’il y en a une, peut tenter d’agir, mais se fait vite remettre à l’ordre ou exclure. Pour conclure, un tract pour celles et ceux qui se feraient encore des illusions sur leur rôle…(et celui des syndicats « de lutte »…)
C’est Fernand Pelloutier qu’on assassine « camarades »
Plus de 70 personnes manifestent contre les banques à Pau
Publié 23 février 2011 dans Non classé 0 CommentairesDans le cadre de la troisième édition des journées libertaires de Pau, la CNT-AIT avait décidé d’organiser une manifestation contre les banques dans un appel maximaliste appelant à la révolution sociale et libertaire. L’ensemble des journées libertaires organisées par la CNT-AIT s’articulaient, cette année, autour de la crise et de ces conséquences. Dès le Lundi, l’exposition, déployée dans les couloirs de la faculté de lettres, permettait aux étudiants et au public venu spécialement d’appréhender les mécanismes du système capitaliste, expliquait la crise actuelle, les politiques antisociales et les résistances qui en découlent. Au cœur de cette exposition, détournant l’imagerie publicitaire des années 50, une bande dessinée illustrait l’affaire des subprimes. Le mardi soir, le film de Fernando Solanas, « La dignité du peuple », permettait de s’accoutumer à la réalité argentine avant la conférence du lendemain. En effet, le mercredi, une téléconférence avec les militants de la FORA argentine (la section argentine de l’AIT) entamait la soirée. Ce fut l’occasion pour la soixantaine de personnes qui s’était déplacée de converser en direct avec nos compagnons argentins. Moment fort en émotion où nous avons pu balayer un bon nombre de sujets allant de la situation économique actuelle en Argentine, de la montée d’un mouvement social dans le pays et de la place de la FORA en son sein, mais aussi de questions plus théoriques comme l’anarchisme ouvrier. Puis des compagnons de la CNT espagnole prirent le relais pour parler des politiques antisociales du gouvernement socialiste de Zapatero, qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles que nous connaissons, et de l’échec de la grève générale qui voulait y répondre. Nous durent malheureusement écourter la conférence pour cause d’horaires et nous nous sommes donnés rendez-vous pour la poursuivre le samedi, au local de la CNT-AIT. Mais nous n’imaginions pas parler de la crise sans marquer notre présence dans l’action. Dans la petite ville de Pau, personne n’a organisé de manifestation pour permettre à tous ceux qui se révoltent contre la situation actuelle d’exprimer leur colère. Nous avons donc décidé d’organiser une manifestation sur des bases claires : « Manifestation contre les banques, A bas le capitalisme, A bas l’Etat, Vive l’anarchie ». Ce sont plus de 70 personnes qui répondirent à l’appel le jeudi 17 février à 18H. Sous les drapeaux rouge et noir et derrière la banderole « Révolution sociale et libertaire, CNT-AIT », le cortège s’est mis en marche, s’arrêtant devant toutes les banques du centre-ville qui furent tapissées d’affiches aux slogans explicites « le capitalisme nous tue, tuons le capitalisme », « l’argent c’est le vol », « A bas l’Etat, à bas le capitalisme, vive l’anarchie » ou encore « quand tous les pauvres s’y mettront… ». Les slogans scandés tout au long de la manif, et repris en chœur, marquaient le même état d’esprit : « Ca ne peut plus durer, ça va péter », « Union, action, autogestion », « la seule solution, c’est la révolution ». Puis nous sommes rentrés en cortège au local de la rue Jean-Baptiste Carreau. Le boycott de la presse locale a été total, mais nous savons déjà que cette action a marqué les esprits : difficile de cacher la tenue d’une manifestation anarchosyndicaliste de cette importance dans une ville de 80 000 habitants… Le lendemain, les groupes Punk’Astiks, Grorr et Zubrowska venaient jouer gratuitement à la maison de l’Etudiant pour soutenir les journées. Là encore, l’ambiance était fraternelle et le moral au beau fixe. Les conditions idéales pour entamer la dernière journée qui devait se dérouler au local de la CNT-AIT, au centre ville. José Garcia nous y exposait les mécanismes de la crise en s’appuyant sur l’exemple grec. Nous avons pu mesurer le cynisme des capitalistes, l’injustice faite au peuple grec mais aussi d’entrevoir ce qui nous attend, la France connaissant actuellement une bulle immobilière qui risque de nous mener à une situation similaire à celle de l’Espagne. C’est d’ailleurs ce thème que les autres copains espagnols ont alors développé. Le débat fut riche, il aborda la situation européenne mais aussi les révolutions égyptienne et tunisienne dans une salle pleine et impliquée. C’est presque à regret que nous avons alors achevé les journées avec « l’explosition », une performance artistique où une bouteille de propane devait « exploser » laissant apparaître un patin annonçant « vous avez peur, votez pour moi » et faisant pleuvoir des papillons « votez pour moi », une réflexion sur la violence qui montrait que les violents n’étaient pas forcément ceux que l’on croit. Malheureusement, le détonateur n’a pas fonctionné ce qui a un peu gâché l’effet de surprise. Seul « couac » de ces journées. Nous nous sommes vite consolés autour d’un repas fraternel au local qui réunissait militants et sympathisants et dont les discussions durèrent tard dans la nuit. L’enthousiasme et la mobilisation qui présidèrent à toutes ces journées nous ont gonflé le cœur tant il est évident aujourd’hui que les journées libertaires se sont taillés une place de choix dans le paysage palois. Un grand merci aux copains de Front libertaire et du CIRA Marseille qui se sont déplacés et ont tenu des stands qui ont enrichi nos journées. A l’année prochaine !
en Hollade comme partout, l’heure est à la révolte des précaires !
Publié 22 février 2011 dans Non classé 0 CommentairesOTTO est la plus grande boite d ’intérim hollandaise , avec des agences en Pologne, Slovaquie et république Tchèque,
Les salaires, les contrats, les conditions de travail et de logement sont souvent illégales ou ne tiennent pas compte des conventions collectives, de plus OTTO à créé un système de contrôle des salariés et mis en place des amendes retenues sur les salaires, en toute illégalité,
Des actions contre OTTO ont été menées ce 17 février en Hollande, Un groupe d’intérimaires polonais, et des compagnons de Vrije Bond se sont rendus à l’inauguration de la nouvelle agence de La Haye ou ils ont informé les personnes présentes des problèmes dans l’entreprise, En Pologne d’autres actions, pour dénoncer l’exploitation des travailleurs précaires, ont eu lieu dans les agences de Gliwice et de Cracovie avec l’aide d’activistes d ’autres organisations,
Le piquet de grève de Gliwice ayant été annoncé sur internet, la direction hollandaise délégua un responsable en Pologne afin de calmer les tentions, Un reportage sur la situation est paru dans la presse où le représentant d’OTTO explique qu’il n’y a de problèmes qu’avec une infinie minorité du personnel, et que la direction est toujours à l’écoute des travailleurs, mais pas in mot sur la situation actuelle ni sur nos revendications,
En République Tchèque des affiches ont été collées autour de l’agence d’Olumouc, des faxs ont étés envoyés par nos compagnons dans les agences d’OTTO, Depuis nous recevons de plus en plus de courriers de travailleurs nous parlant de leurs difficultés , nous continuerons donc nos actions !
Par les compagnons de la ZSP , traduit par Jean,
Un peu de culture alternative ne fait jamais de mal !
Un compagnon anarchiste organise une exposition de ses « sculptures atypiques ». Rémy Bricard, c’est son nom, exposera donc au mois de mars.
Au 21, rue Carnot, à Billom.
Vernissage le vendredi 4 mars à partir de 18h, et exposition samedi 5 et dimanche 6 mars toute la journée !
Après la Tunisie, le peuple égyptien vient à nouveau de nous prouver que la révolution est possible, une révolution non-violente, issue des classes populaires, de la jeunesse en colère. Après 18 jours de mobilisation intense et éreintante, face à la violence du pouvoir en place, face à l’incertitude des lendemains, le peuple égyptien a réussi à se débarrasser du dictateur en place depuis 30 ans.
Même si nous ne devons pas sous-estimer les petits arrangements en coulisse (CIA), une des raisons de cette victoire tient sans doute au passage d’un mouvement de contestation centralisé sur la place Al Tahrir à un mouvement de grève générale, à une insurrection généralisée dans toutes les régions d’Egypte.
Les formes de résistance et d’auto-organisation du peuple peuvent, à présent, servir de base à la construction d’un nouveau système d’organisation sociale en Egypte et ailleurs, un système basé sur la répartition égalitaire des richesses, sur la liberté d’expression, d’association, sur le respect des droits de chacun, sur le refus de la discrimination et de l’exploitation.
Nous serons, pour notre part, vigilants à ce que ni les gouvernements occidentaux ni les différents groupe de pression politique et/ou économique, ni les chefs de partis-notamment tous les anciens membres du parti au pouvoir- ni les forces religieuses de l’islam politique ne volent cette victoire du peuple égyptien dans la construction de son autonomie.
Relations Internationales de la Fédération Anarchiste.
Maghreb et Moyen-Orient : bordel partout – 17 février
Publié 17 février 2011 dans Non classé 3 CommentairesTrouvé sur le Jura Libertaire
Le point sur les contestations au Moyen-Orient, pays par pays. Répression sanglante à Bahreïn et en Libye.
Voici la situation au Moyen-Orient, pays par pays, jeudi 17 février.
À Bahreïn : La nuit a fait quatre morts, victimes de la répression policière, parmi les manifestants, ce qui porte le nombre de tués à six depuis le début de la contestation lundi. Les manifestants, des chiites — comme la majorité de la population — ne demandent pas le départ du roi — sunnite —, mais des réformes politiques et sociales dans le pays, pour aboutir à une «monarchie constitutionnelle». Ils ont campé une seconde nuit sur la place de la Perle, dans le centre de la capitale Manama. Près d’une centaine de personnes auraient été blessées dans l’assaut des forces de l’ordre, qui ont tenté de disperser la foule. Dans un communiqué diffusé par l’agence officielle BNA, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, le général Tarek al-Hassan, a affirmé que «les forces de sécurité ont évacué la place de la Perle (…) après avoir épuisé toutes les chances de dialogue» avec les protestataires. «Certains ont quitté les lieux d’eux-mêmes alors que d’autres ont refusé de se soumettre à la loi, ce qui a nécessité une intervention pour les disperser», a-t-il ajouté.
En Égypte : Dans plusieurs endroits du pays, les grèves réclamant des hausses de salaires se poursuivent, malgré les appels de l’armée à reprendre le travail. La Bourse du Caire restera fermée encore jusqu’à dimanche au moins. Environ 365 personnes ont été tuées et 5.500 blessées durant les 18 jours de manifestations à travers l’Égypte qui ont provoqué la chute du président Hosni Moubarak, selon le ministère de la Santé. Quant à l’ancien président, il «ne va pas bien, a baissé les bras et veut mourir à Charm-el-Cheikh», selon un responsable saoudien qui a pu s’entretenir avec lui.
En Iran : Une manifestation de «haine et de colère», organisée par le pouvoir, est prévue vendredi contre les deux principaux chefs de l’opposition, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi. «La population de Téhéran, après la prière du vendredi, participera avec force à une manifestation pour exprimer sa haine, sa colère et son dégoût devant les crimes sauvages et répugnants des chefs de la sédition et leurs alliés hypocrites et monarchistes», a annoncé le Conseil pour la coordination de la propagande islamique, qui organise les grandes manifestations populaires du pouvoir. Les opposants sont devenus la cible du pouvoir depuis les rassemblements de plusieurs milliers de personnes à Téhéran lundi, et qui se sont soldés par la mort d’au moins deux individus.
En Libye : Au moins quatre personnes ont été tuées mercredi, là encore lors d’affrontements avec les forces de l’ordre, sans doute par des tirs à balles réelles. L’épicentre de la contestation anti-Khadafi se situe dans l’est du pays, à Al-Baïda notamment et Benghazi, la deuxième ville du pays. L’organisation libyenne Human Right Solidarity, basée à Genève, qui cite des témoins, a indiqué de son côté que des snipers postés sur des toits ont tué 13 manifestants et blessé des dizaines d’autres. Un appel à une «journée de colère» qui a été lancé sur Facebook par un groupe dont les membres sont passés de 4.400 à 9.600 en deux jours a été lancé pour ce jeudi.
En Tunisie : Selon le journaliste Nicolas Beau, spécialiste de la Tunisie, l’ex-président Ben Ali aurait fait une attaque vasculaire cérébrale et été transporté à l’hôpital de Djedda, en Arabie saoudite, où il a trouvé refuge. Il serait tombé dans le coma, et son état de santé serait jugé très inquiétant. Le montant total des prêts accordés par les banques aux entreprises des clans Ben Ali/Trabelsi est évalué à 2,5 milliards de dinars (1,3 milliard d’euros), dont 430 millions (224 millions d’euros) sans garantie de remboursement, selon la Banque centrale de Tunisie (BCT). Les familles et proches du président déchu le 14 janvier Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir pendant 23 ans, et de sa femme Leïla Trabelsi ont fait main basse sur les richesses du pays.
Au Yémen : De violents heurts ont opposé des manifestants anti-régime et policiers mercredi dans le sud faisant deux morts, au moment où des centaines de protestataires ont été dispersés à coups de gourdin dans la capitale Sanaa par des partisans du président Ali Abdallah Saleh. La journée a été sanglante à Aden, la principale ville du sud. Dans le même temps, des centaines de fonctionnaires des entreprises publiques ont poursuivi un mouvement de grève à Aden, réclamant le départ de leurs directeurs et une hausse des salaires, selon le correspondant de l’AFP. État indépendant jusqu’en 1990, le sud du Yémen est le théâtre d’une contestation de Sudistes qui réclament l’autonomie voire l’indépendance.
Leur presse (Challenges.fr), 17 février 2011.
Bahreïn : la police évacue des manifestants rassemblés sur une place de Manama
Des chars ont fait leur apparition dans les rues de Manama, la capitale de Bahreïn, pour la première fois jeudi après l’intervention de policiers anti-émeutes contre des manifestants qui occupaient une grande place pour réclamer des réformes politiques dans le royaume, allié stratégique des États-Unis. Selon des responsables médicaux, quatre personnes ont été tuées au cours de la nuit.
Des véhicules de police ont encerclé la place de la Perle, théâtre de rassemblements anti-gouvernementaux depuis lundi. Des barbelés ont été installés dans les rues menant à la place où les forces de police armées de matraques et de grenades lacrymogènes ont évacué dans la nuit les manifestants qui avaient érigé un campement de fortune. Le ministère de l’Intérieur a déclaré le campement «illégal».
Des affrontements sporadiques entre les policiers et les protestataires se sont poursuivis jeudi matin, des manifestants lançant des pierres avant de battre en retraite.
Les manifestations avaient commencé lundi pour demander à la monarchie sunnite de desserrer son étreinte sur le pouvoir et d’offrir un rôle accru à la majorité chiite, qui se plaint d’être tenue à l’écart des processus de décision. Mais les revendications se sont ensuite élargies, des manifestants réclamant des emplois, de meilleurs logements et la libération de tous les prisonniers politiques.
Leur presse (AP), 17 février.
Les Libyens se préparent à la «journée de la colère»
Une journée de manifestation contre le régime de Mouammar Kadhafi est prévue aujourd’hui. Quatre personnes ont déjà été tuées.
Ce jeudi 17 février a été baptisée «journée de la colère» par la jeunesse libyenne qui a appelé via le réseau social Facebook a manifesté contre le régime du colonel Mouammar Khadafi, à la tête du pays depuis 42 ans. Hier, la police a dispersé par la force un sit-in contre le pouvoir à Benghazi, la deuxième ville de Libye, bastion des opposants du régime à 1.000 km à l’est de Tripoli, faisant 38 blessés, une intervention suivie de manifestations en faveur du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi dans plusieurs villes du pays. Au moins quatre personnes ont été tuées dans des affrontement entre des forces de l’ordre et des manifestants dans la ville d’Al Baïda (est), selon des sites d’opposition et des ONG libyennes, basés à l’étranger. Ces rassemblements hostiles au pouvoir, rares en Libye, sont inspirés par les révoltes dans les pays frontaliers, la Tunisie et l’Égypte.
La communauté internationale s’inquiète
Amnesty International, Londres et l’Union européenne ont appelé à éviter le recours à la force, alors que des appels ont été lancés sur Facebook pour faire de jeudi une «journée de la colère» contre le régime dirigé d’une main de fer depuis 42 ans par le colonel Kadhafi.
Hier soir, un calme prudent régnait à Benghazi selon des témoins, tandis qu’à Tripoli des petits groupes de jeunes partisans du régime continuaient à défiler en voitures dans un concert de klaxons, brandissant des photos du colonel Kadhafi.
Répression
Les comités révolutionnaires, épine dorsale du régime, ont prévenu qu’ils ne permettraient pas à «des groupes s’activant la nuit de piller les acquis du peuple et de menacer la sécurité du citoyen et la stabilité du pays».
La police est intervenue, selon le journal libyen Quryna, pour mettre fin à des affrontements entre des partisans du colonel Kadhafi et des «saboteurs».
Leur presse (Nouvelobs.com), 17 février.