Archives pour avril 2011

Pour un 1e Mai Rouge et Noir !

1e Mai : Journée internationale de lutte de classe contre le capitalisme !

 

En l’honneur des anarchosyndicalistes de Chicago, assassinés pour la liberté !

 

Pour que chaque journée soit un 1e Mai !

 

« Vive la lutte des travailleurs-euses, sans permanent-e-s ni subventions ! »(CNT-AIT espagnole)

 

Dès 09h45 Place Delille, cortège Rouge et Noire !

 

Solidarité de Classe : Numéro spécial 1e Mai (avec Toto le Toto plus fort que jamais!!)

 

Vive l’Association Internationale des Travailleurs-euses !

cartel1mayo.jpg
 

 

 

 

Xénophobie d’Etat: une seule solution, l’action directe !

Hier soir, nous apprenions que des dizaines de familles sans-papiers (au total 130 femmes, hommes et enfants) avaient été délogées par la préfecture, et se retrouvaient donc à la rue. Elles furent hébergées d’urgence un peu partout, et un rassemblement était appelé dans la soirée même pour 11h ce matin place de la Victoire.

Plus d’une cinquantaine de personnes s’y retrouvent, pour marcher ensemble jusqu’au Conseil Général, en chantant « Un toit, c’est un droit ! », pour l’occuper.

Une fois pénétré-e-s à l’intérieur, devant le regard médusé des salarié-e-s et des élues en costards, nous redoublons de bruit. Une délégation est alors demandée… Et le silence se fait (ça me rappelle une couverture du Monde Libertaire, « La Négo scie l’action »). Après l’entretien, la vice-présidente du Conseil Général demande la parole. Elle ne peut rien promettre, mais annonce que nous aurons une réponse avant demain midi. Une militante de RESF s’empare du journal du Conseil Général, et brandit un article dans lequel le CG annonce qu’il s’occupe fermement de reloger tout le monde ! Pour les familles qui sont à la rue, ce n’est pas acceptable et d’un commun accord, on décide d’occuper jusqu’au relogement de toutes et tous.

Et une nouvelle preuve que l’action directe est la meilleure des solutions, en moins d’une heure trente, toutes les familles sont relogées !Il faut redoubler les actions similaires, car en face de nous se dresse une société pré-fasciste, qui n’hésite plus à trier les gens, et à exclure toutes celles et ceux qui ne correspondent pas, ou plus….

                                                                                                                                       Un des occupant-e-s
 

Sortons du Nucléaire maintenant

Hier cela faisait 25ans que la centrale de Tchernobyl où l’atome explosait dans le réacteur n°4 de la centrale nucléaire entrainant pollution à l’iode, au césium 137…, mais aussi le sol, l’air, des dégâts sur la santé humaine et végétale pendant des décennies, des siècles. 

N’oublions pas que le nuage radioactif s’était arrêté à nos frontières grâce à nos vigilants douaniers, Schengen n’existait pas !

Il y a plus d’un mois, l’atome, encore lui nous rappela une fois de plus sa dangerosité avec les « japo-niaiseries » de Fukushima.

Ni Rouge, Ni vert, Sortons du nucléaire.

Hier 26 avril, 25 ans après, un rassemblement était organisé notamment à Clermont Ferrand. Quelques 70 personnes, militant dans diverses associations environnementales mais aussi des anarchosyndilcalistes ont répondu présent.

Mais avec les beaux jours, le quidam préféra faire ses emplettes (consommer plus pour polluer plus), et n’étant pas en période électorales, les grands défenseurs donneurs de leçons verdoyants ont brillé par leur absence. Pas facile d’être contre le nucléaire et d’appeler à voter pour des roses qui sont plutôt pour ou encore approuvé à l’Union Européenne que la nucléaire ne dégage pas de CO2 à 1 abstention près permettant ainsi aux lobbies nucléaires de se développer… pour se sacro-saint développement durable (à la con).

C’est vrai que les enfants croient au père Noël et que d’autres votent croyant que collaborer avec la force obscure du capital permettra de mieux tuer le système. Et quoi encore ?

sortirnuclaire.jpg 

Photo parue dans leur presse, « La Montagne »

Oui révoltons nous maintenant et autogérons notre énergie (mais pas que…) en réduisant notre consommation, en délocalisant au maximum la production d’énergie (biogaz, solaire photovoltaïque, moteur à aimants permanents, éolien…).

Lapoudre

Russie : Rassemblement contre les politiques économiques et sociales de l’Etat

Le 24 avril a Moscou s’est tenu un rassemblement contre les politiques économiques et sociales de l’Etat, organisé par la section russe de l’AIT, la KRAS (Confédération des Révolutionnaires AnarchoSyndicalistes). Des membres d’autres groupes antifascistes, anarchistes et sociaux s’y sont joint.

Le parc en face du monument où se tenait le rassemblement était entouré de barrières métalliques. Les gens ne pouvaient y entrer qu’après avoir été fouillés. C’est une méthode typique de pression psychologique utilisé ces dernières années pour décourager les gens de se joindre aux protestations. Malgré tout, des gens se sont massés derrière les barrières, prenant des tracts et écoutant les discours.

 

kras.jpg

 

 

Il y avait une grande banderole noire lisant: « La Liberté pour le peuple, pas pour les prix ! » ainsi que des drapeaux rouges et noirs. Les intervenants parlèrent de la difficile situation économique et sociale et des politiques anti-sociales de l’Etat et du capitalisme: bas salaires, pas assez d’argent pour vivre, peu de dépenses sociales, toujours des suppressions d’emplois, la loi sur les institutions étatiques, la privatisation et l’inaccessibilité de l’éducation et des services médicaux, l’augmentation constante de la nourriture, le prix du transport, le piétinement des droits des travailleurs-euses, le projet de réforme des retraites… Ils appelèrent à la solidarité entre travailleurs-euses, sans tenir compte des origines, du lieux de résidence ou du type de travail, présentèrent le racisme et le nationalisme comme un moyen de diviser la classe ouvrière, et de la détourner de la lutte pour ses intérêts. Le seul moyen d’éviter l’attaque des autorités et du capital qui s’en prennent à nous de tous les bords, est de résister, exactement comme c’est le cas en Bolivie, où les travailleurs-euses ont lancé une grève illimitée et ont obligé le gouvernement a augmenter les salaires, et ont repoussé des réformes néo-libérales.  Les participant-e-s au rassemblement ont appelé à la création de syndicats indépendants et combatifs, à des comités de grève, à des associations locales et à des initiatives sociales qui prépareraient et porteraient une grève générale contre les politiques sociales et économiques actuelles.

 Pendant le rassemblement, des centaines de tracts et d’exemplaire du journal de la KRAS-AIT,  « Action Directe », furent diffusés. Les manifestant-e-s ont discuté avec les gens, expliquant le but du rassemblement.

Bologne : A tous les délinquants solidaires

[Une lettre des deux compagnonnes anarchistes de Bologne incarcérées depuis le 6 avril 2011, voir ici]

A tous les délinquants solidaires

La solidarité est arrivée, forte et copieuse, à travers lettres et télégrammes qui, vu leur nombre, ont fait péter les plombs aux matons. Elles sont même arrivées en recommandé, pour être sûrs qu’ils arrivent.
Cela fait du bien.

L’accusation contre les incarcérés, contre ceux qui ont reçu des mesures de contrôle judiciaire, et contre tous les autres mis en examen, est « association de malfaiteurs ».
Expérimentée contre les compagnons de Lecce en tant que formule plus adaptée que l’ « association subversive » [équivalent de l’association terroriste, NdT] pour frapper les anarchistes, et reproposée dans d’autres procédures comme à Turin, la bande de la Digos de Bologne la sort maintenant de son sac pour faire son beurre contre leur cauchemar du coin. Mais elle y met un peu du sien, et ajoute « à finalité subversive ».

Après avoir décrit Fuoriluogo comme un local où étaient organisées de nombreuses initiatives internes et vers l’extérieur, puis le lien entre nous comme fort et intense, elle dresse la liste d’une longue série d’ « illégalités » commises ensemble ou séparément, qui ne sont d’ailleurs que la suite de procédures pénales en cours déjà connues, pour lesquelles nous avons déjà été condamnés en en payant lourdement le prix (en particulier certains d’entre nous), ou bien nous le serons. Il s’agit de faits de rébellions, dégradations, violences, rassemblements non autorisés, etc. etc. Les chefs d’inculpation classiques, qui tombent sur le dos de tous ceux qui portent des luttes qui dérangent.

Mais à partir de ces éléments jusqu’à aboutir à l’accusation d’Association de malfaiteurs, là le « raisonnement » devient plus obscur, on entend le bruit des grincements sur les miroirs [NdT : l’expression italienne s’agripper aux miroirs signifie tenter de justifier quelques chose à tout prix]. Mais c’est ainsi. Une fois que la structure est construite, si infondée et absurde qu’elle soit, c’est à nous de la démonter. Ils font comme cela, et c’est comme ça.
Ensuite, il y a aussi cette histoire de chefs, sous-chefs et petits soldats. Ils tentent le coup à chaque fois, parce que c’est un moyen pour nous atteindre, et parce qu’ils ne peuvent pas comprendre qu’on puisse avoir des rapports différents. On « démontre » que l’une est la chef parce qu’elle passe beaucoup de temps à recueillir des infos à reproduire sur les tracts et à la réussite des initiatives. Dans une conversation téléphonique avec un compagnon pris dans des galères économiques qui l’empêchaient d’être présent à un rassemblement ou à une manifestation, elle l’encourageait à y aller en disant : « allez, on les trouvera, quelqu’un les sortira » – certes avec le ton habituel que beaucoup connaissent bien.
En somme, une série d’épisodes connus et ultra-connus et d’écoutes téléphoniques de ce genre-là, constituent la trame de l’intrigue de la Digos avalée par une procureur avec des cailloux dans les chaussures.

Nous deux, incarcérées dans la section pour femmes, nous allons bien. Nous sommes encore séparées et en isolement. Le courrier arrive, mais peut-être pas tout.
Nous vous embrassons fort et continuons à lutter avec vous pour un monde sans barrières matérielles ou générées par des peurs artificielles et des mesquineries. Sans esclaves ni patrons, avec leur lot d’infamies et de nuisances.

Nous nous retrouverons bientôt mais, comme quelqu’un l’a écrit dans un télégramme, si c’est nous qui vous rejoignons… c’est mieux.

Stefi et Anna

Traduit de l’italien. Source: Cette Semaine

Rassemblement anti-nucléaire

Pour le triste 25e anniversaire de Tchernobyl, et suite aux événements de Fukushima, est organisé un rassemblement anti-nucléaire. Les récents événements au Japon sont une nouvelle fois la preuve que le nucléaire n’est pas la solution, et que, tout comme le système qui l’engendre, il est synonyme de mort et de barbarie.

La majorité des gens sont pour la sortie du nucléaire, en toute raison. Malgré tout, les principaux partis politique continuent de soutenir le nucléaire, et d’en faire la promotion, pour le plus grand bonheur du lobby nucléaire et d’Areva. En effet, UMP, PS, Modem, FN et PCF continuent leur entêtement assassin. Quoi de plus normal, en bon valets du capitalisme. Mais la palme de l’hypocrisie revient sans contestation à Europe Ecologie les Verts. Signataires de ce rassemblement. Multipliant les apparitions publiques… Mais la vérité est que les élus Europe Ecologie les Verts ont voté pour le nucléaire au Parlement Européen, sauf Bové… qui s’est courageusement abstenu… montrant encore une fois l’inutilité des institutions. Et localement, les Verts avaient même voté pour l’agrandissement du champ Limagrain…

 Contre le nucléaire et la société qui l’engendre ! Ni rouges ni verts, pour sortir du nucléaire, sortons du capitalisme ! A bas l’Etat et le capitalisme !

RENDEZ-VOUS A PARTIR DE 18H30 PLACE DE JAUDE, JUSQU’A 20H30

 

 

Bordeaux : le travail tue !

C’est au 24ème congrès de l’AIT de décembre 2009 que l’Association Internationale des Travailleurs a décidé de participer à la Journée internationale de commémoration des travailleurs morts et blessés au travail (Workers Memorial Day).
C’est ainsi que l’UL de Bordeaux lance un appel au rassemblement pour le 28 avril.

LE TRAVAIL TUE PLUS QUE LES GUERRES !

À l’occasion de la journée internationale de commémoration des travailleurs morts et blessés au travail, l’Union Locale de Bordeaux de la CNT-AIT invite toutes celles et tous ceux qui le désirent à venir exprimer leur colère face à cette véritable guerre que mènent patrons et états contre notre classe.

LE TRAVAIL : LES PATRONS EN VIVENT, LES SALARIÉS EN CRÈVENT.

Tous les jours, partout dans le monde, des milliers de travailleurs crèvent dans l’anonymat le plus complet pour des salaires de misère pendant que les patrons, meurtriers en puissance, s’en mettent toujours plus dans les poches. Avec les cadences toujours plus infernales que nous impose la course au profit, ils comptent leurs billets pendant qu’on compte nos morts !

NOUS NE VOULONS PLUS MOURIR POUR LE CAPITALISME !

RASSEMBLEMENT LE JEUDI 28 AVRIL à 18h30
Devant la plaque commémorative fixée sur la Maison Ecocitoyenne, quai Richelieu.

CNT-AIT Union Locale de Bordeaux

Grève générale contre la guerre !

Le 15 avril fut un jour de grève générale contre la guerre en Libye appelée par l’USI-AIT. L’initiative était soutenue par les syndicats indépendants COBAS et SISA, ainsi que le Comité des Immigré-e-s en Italie. 

La grève était dirigée contre le guerre, contre la participation de l’Italie à l’intervention en Libye et contre les politiques économiques et sociales du gouvernement. Les organisateurs-trices ont déclaré le 15 avril « Jour de Rage ».

La grève la plus répandue eu lieu dans les transports. Elle commença la veille à 21h et dura tout le jour suivant. Dans certaines villes, des trais furent annulés et les transports municipaux affectés. La grève toucha aussi le secteur médical, celui de l’éducation ainsi que de nombreux autres secteurs. 

Il  eu des manifestations à Milan, Turin, Palerme, Bologne, Gêne, Rome, au total dans plus de 20 villes.

 

moden11.jpg      Rassemblement à Modène

 

milano1.jpg     Manif à Milan

 

jcropusianita.jpg

Dispersion d’un rassemblement anti-carcéral en Serbie

La police a dispersé un rassemblement de soutien en faveur des détenus de la Prison centrale de Belgrade

Nous informons l’opinion que la police de Belgrade a dispersé aujourd’hui le rassemblement de soutien en faveur des détenus de la Prison centrale de Belgrade, lesquels prisonniers ont entamé ce matin une grève de la faim en réclamant de meilleures conditions de vie.

Il a été dit aux représentants de l’Initiative anarcho-syndicaliste qui se sont présentés au point de rassemblement, en face de l’Ecole d’architecture, que seraient arrêtés tous ceux qui participeraient à la manifestation. Toutes les personnes qui sont entrées en contact avec nos membres ont été contrôlées et éloignées des lieux. De même, les médias qui sont apparus au rassemblement n’ont pas été autorisés à accomplir leur travail. Ainsi il a été empêché que soient dénoncées les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les détenus de la Prison centrale, lesquels détenus passent leurs journées de prison dans des conditions d’esclavage.

Il ne s’agit là que d’une manoeuvre parmis d’autres du gouvernement qui révèle avant tout sa propre peur. Le niveau de répression que l’Etat exerce contre notre organisation, et qui est en parfaite disproportion avec notre action, indique de la meilleure façon que nous sommes sur la bonne voie et que l’Etat est conscient de la fragilité du système qu’il maintient. Nous voulons dire haut et fort que cet acte de répression, de même que tous ceux précédents et à venir, ne sont pas de nature à nous faire vaciller ni reculer dans nos activités. La lutte pour la liberté, nous la mènerons jusqu’à ce qu’elle porte ses fruits.

Mort à l’Etat et au capitalisme ! Liberté pour les détenus !

Le secrétariat de la la confédération syndicale « Initiative anarchosyndicaliste », section de l’Association internationale des travailleurs.

Source : inicijativa.org, le 16 avril 2011.

Traduction : Balkanikum

Rafle anti-anarchiste en Italie

Grosse vague répressive contre la mouvance anarchiste en Italie.
Rafle anti-anarchiste en Italie  repression
Un épisode très grave et d’une proportion assez exceptionnelle, même pour un pays très fortement répressif comme l’Italie, a eu lieu hier matin dans la péninsule. Plus de 300 flics ont fait des descentes chez au moins une soixantaine de camarades proches de la mouvance soi-disant « insurrectionnaliste » à Bologne, Ferrare, Modène, Rome, Padoue, Trento, Reggio Calabria, Ancona, Turin, Lecce, Naples, Trieste, Gêne, Teramo, Forlì, Ravenne et Milan.

 

Le bilan est très lourd : 27 d’entre eux sont mis sous enquête et le procureur a ordonné des limitations de la liberté personnelle contre 12 personnes (dont 5 incarcérations). En outre, le Centre Social FuoriLuogo (Bologne) a été fermé et cadenassé.

L’opération policière a été largement médiatisée. Les flics parlent d’antagonistes qui avaient cristallisé leurs luttes sur des cibles clés : l’Eni (l’entreprise italienne du pétrole, complice de Khadafi), les forces de police, des cibles du pouvoir économique, des groupe politiques (la Lega Nord, le parti populiste du Nord de l’Italie) ainsi que les symboles des politiques gouvernementales qu’ils combattaient (les centres d’identification et d’expulsion pour migrantEs).

Les enquêteurs ont déclaré que les anarchistes se coordonnaient grâce à un dangereux journal qu’ils diffusaient à travers toute l’Italie et qu’ils (les flics) ont d’ailleurs cherché avec acharnement pendant les perquisitions. Il ne s’agit de rien d’autre que de l’excellent « Invece » dont on vous avait proposé quelques extraits il y a quelques temps .

Libertà per Stefi, Anna, Martino, Nicu, Bob e Strego

Pour celles et ceux qui voudraient écrire aux personnes arrêtées :

Martino Trevisan Robert Ferro Nicusor Roman Stefania Carolei Pistolesi Anna Maria

c/o casa circondariale via del Gomito 2 40127 bologna casa circondariale via del Gomito 2 40127 bologna

Source : « Le Réveil », journal de la nébuleuse autonome romande.

Italie/raid policier dans 16 villes contre les anarchistes :
60 perquisitions, 26 mis en examen et 5 incarcérés

(Le 6 avril 2011)

Italie/raid policier dans 16 villes contre les anarchistes :
60 perquisitions, 26 mis en examen et 5 incarcérés

Depuis ce matin 6 avril à l’aube : 26 compagnons mis en examen, dont 5 incarcérés à Bologne, considérés comme les promoteurs d’une « association de malfaiteurs à finalité terroriste » ["associazione a delinquere con finalità eversive"]

Pour leur écrire :

Martino Trevisan
Robert Ferro
Nicusor Roman
Stefania Carolei
Pistolesi Anna Maria

c/o
casa circondariale
via del Gomito 2
40127 bologna
Italie

D’après l’article de La Repubblica [traduit uniquement parce que les compagnons n’ont pas encore sorti de texte à cette heure. A lire avec TOUTES les précautions d’usage, c’est bien sûr un article entièrement et particulièrement policier] :

Bologne, 6 avril : Plus de 300 hommes engagés dans 16 villes, de l’Emilie-Romagne aux Pouilles et la Campanie, dans une opération anti-terroriste partie de Bologne, contre les militants anarcho-insurrectionalistes. La police du chef lieu Émilien a conduit aux premières lueurs du jour 60 perquisitions contre les responsables de l’aile anarcho-insurrectionaliste du mouvement anarchiste. Ces mesures ont été accomplies dans le cadre d’une enquête coordonnée par le parquet de Bologne, et effectuée par la Digos local et sa direction nationale [direzione centrale della Polizia di Prevenzione (Ucigos)].

Molotov et raids incendiaires. L’enquête part de loin, de 2009, et a été complétée fin 2010 par des faits récents. Il s’agit par exemple de campagnes anarchistes de propagande mais aussi d’épisodes comme ceux contre le centre de rétention de Bologne, la banque Unicredit, contre la [multinationale italienne du pétrole] Eni.

Cinq incarcérés et sept autres sous contrôle judiciaire. Dans le viseur, ceux qui fréquentaient le local [anarchiste] bolognais “Fuoriluogo”, mis sous séquestre judiciaire. La Digos a exécuté 12 mesures préventives : 5 incarcérations et 7 assignations à résidence [pour ceux qui demeurent hors de Bologne] ou interdiction de la ville [pour ceux qui y habitent], pour des épisodes de subversion, dégradations, incendies et autres délits.

Un des arrêtés est suspecté de l’attaque incendiaire contre le siège de l’Eni, et se trouve incarcéré pour attentat à finalité terroriste. L’accusation se base sur une écoute téléphonique, dont la police déduit [sic] que l’auteur aurait à faire avec le raid de l’Eni [et selon d’autres journaux aussi sur un micro placé dans le duplicopieur utilisé à Fuoriluogo]. Selon les enquêteurs, le groupe avait formé une association [sodalizio, en italien] visant à agresser leurs ennemis politiques et sociaux, identifiés comme les forces de police, les centres de pouvoir économique (banques et entreprises), diverses forces [partis] politiques, et des symboles comme les centres de rétention. Le poids des mesures préventives dépend du rôle présumé joué dans l’association : les incarcérés sont considérés comme ses promoteurs, les autres comme de simples participants.

La qualification retenue est l’association de malfaiteurs à finalité terroriste, dont l’objet est la réalisation d’action délictueuses de nature violente contre les personnes et les choses, réalisées à Bologne : ces derniers jours un raid incendiaire contre les bureaux de IBM et de l’ENI.

Opération dans 16 villes. Plus de 300 hommes de la police ont été employés dans cette opération. Les perquisitions ont eu lieu, en plus de Bologne, à Ferrara, Modena, Roma, Padova, Rovereto, Reggio Calabria, Ancona, Torino, Lecce, Napoli, Trieste, Genova, Teramo, Forlì, Ravenna et Milano. Cela parce que le groupe bolognais avait des contacts avec d’autres villes à travers une revue clandestine [triple sic, c’est un mensuel d’agitation dispo et en vente à 1 euro partout, et tiré à plus de mille exemplaire] : « Invece ».

Traduit de l’italien, publié sur informa-azione, Mer, 06/04/2011 – 13:35

Source : Cette Semaine, les brèves du désorde.


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