COMMUNIQUÉ DES ARRETÉ-E-S DE LA MANIFESTATION DU 15 MAI 2011

Nous voulons écrire cettes lignes pour exprimer comment nous nous sentons devant les événements.

Nous sommes des personnes très différentes, certains nous définissons comme anarchistes, autres comme altermundistes, féministes, écologistes, des personnes partisans d´une démocratie réel, etc… mais tous et toutes avons vu et avons souffri l´abusi policier et disproportionnel.

 

En commençant que certain-e-s n´ont pas participé-e-s dans la manifestation, et ceux qu´y ont été puissions défendre différents manières d´action politique, tous et toutes avons un sentiment en commun, le mécontent avec la situation actuelle de nos vies (la difficulté pour trouver un emploi ou les conditions précaires, ne pas pouvoir  réaliser nos rêves à cause des inégalités économiques et toute l´éducation basée dans consommer et consommer, réprimé-e-s pour nôtres idées politiques ou vouloir être différents ce que nous entoure). Nous nous trouvons devant un panorama sans aucun espoir et sans futur qui nous incite à vivre tranquilles et pouvoir faire les choses que nous aimons. C´est pour ça que nous sommes allé à la convocation du 15 mai pour essayer changer ce système pour un autre plus juste et équitable, mais quelle a été la réponse ? REPRESSION, pour du côté des corps de sécurité de l´état.

Il a été honteux voir comment certains hommes exaltés, habillés, et équipés de toute sorte d´armes pour faire peur et frapper quelque chose en mouvement ou quelque personne qu´était un peu différent au dicté des modes, voir comment la police qu´en théorie est pour maintenir l´ordre et la paix sociale, frappait impunément ces personnes qu´ étaient à sa portée, avec les visages pleines d´haine et les pupilles dilatées (pour les stimulants qu´ils auraient pris, peut-être), l´ horreur qu´utilisent pour défendre les banquiers, politiques et grands chefs d´entreprise.

Les arrêté-e-s sommes d´accord sur la disproportionné et aléatoire manière d´agir de la police car:

1.      À un compagnon, après d´effectuer son arrestation, à l´intérieur du fourgon et avec les mains attachés, l´ont pris de la tête et l´ont frappé avec la siège du fourgon, en disant lui qui porter dreadlocks est antihygiénique et qui donnait égal qu’il n´ait rien fait, mais qu´il était un cochon, et cela était suffisant pour le frapper. Quand on semble avoir passé tout, un CRS s´ approche pour le dire que « ne plains pas, seulement t´a frappé un policier ».

2.      À un autre compagnon, pour porter une culotte bouffante lui disent : « c´est normal ne trouver pas un travail avec ce culotte de pédé », entre autres commentaires homophobes et machistes.

3.      Un autre compagnon, qui  partait chez lui après la manifestation, avec sa copine, regarde comment un police frappe un garçon, le demande arrêter, mais il finit pour être frappé et arrêté pour « se mêler où personne l´a appelé »

4.      Deux compagnons, en regardant comment les CRS frappaient aux personnes assoient sur la Gran Vía (une rue commercial du centre-ville), ont aidé eux pour se lever. Ils sont arrêtés pour la police secrète habillée avec esthétique Skin, seulement ils s´ont identifiés comme polices après l´arrestation.

5.      Un autre compagnon, qu´a décidé prendre le train à Puerta del Sol (la place central) après jouer au football, est arrêté pour «être dans le lieu et le moment trompés », ils se moquaient lui et l´humiliaient après voir à l´intérieur de son sac l´équipe et le ballon. Ils ont fini la plaisanterie en disant «ne plains pas, maintenant tu as une chose à raconter tes petits-enfants »

6.      La plupart des compagnons et des compagnes n´ont jamais été arrêté-e-s et quand ils/elles ont demandé quand ils/elles pourraient appeler ses familles, la police ont répondue « vous voyez trop films américains, en Espagne vous n´avez pas le droit »

7.      Dans la brigade d´information de la province de Madrid, située à Moratalaz (un quartier), nous ne pouvions pas lever les yeux, car il y avait des cris ou des coups. Il était comme des films de terroristes, ils étaient masqués, ils ne laissaient pas les regarder au visage, même quand ils nous faisaient des questions. Mais, malheureusement, la réalité surpasse la fiction.

8.      Par terre, avec les menottes trop serrées et sur le ventre, un autre compagnon dit qu´il a des problèmes de cœur, qu´il a été opéré et qu´il prend une médication. Il a demandé aller à l´hôpital, mais les policiers ont répondu en se moquant lui et ils ont refusé appeler l´hôpital. Deux heures après, un dirigeant a décidé appeler une ambulance, qu´est arrivée une heure après. Les policiers pensaient que la situation était amusante, et ils ont décidé l´appeler « El telele » (c´est une forme populaire pour dire un évanouissement ou une crise cardiaque ou quelque chose comme ça), ils ont fait des blagues et des commentaires. Après être soigné, et de retour au dépôt, les policiers  ont refusé que le compagnon ait son médicament avec lui, ils l´ont dit qu´il doit demander le médicament quand il ait besoin de lui. Il y a eu  un change de garde, mais les nouveaux policiers n´ont été informés du problème, ils ont refusé le donner la médicine quand le compagnon l´a demandé. Le compagnon a souffrit un attaque une crise de panique et ils ont accepté la demande après plus de deux heures que nous avons passé en criant de l´aide.

9.      Beaucoup des compagnon-ne-s étions effrayé-e-s au début nous ne voulions pas appeler nôtres parents ni appeler un médicin. Après le shock, nous avons demandé ces droits, un policier nous a répondu textuellement «bande de pédés, mômes de merde, je vais vous donner un coup de pied dans le derrière qui vous va sortir par la bouche ; au début vous ne voulez pas appeler vôtre maman et aux cinq minutes, oui. Mais, Quoi croyiez-vous qu´est ça, bordel ? Allez-vous à la sucer »

10.  Pendant tous les déplacements, ils conduisent les voitures témérairement, à grande vitesse, avec des brusques tours et coups de frein pour nous faire frapper avec les portes.

11.  Autres humiliations psychologiques étaient :

-Dire un compagnon « tu as eu de la chance dont je ne t´aie pas tiré deux coups de feu »

-Pendant ils nous traînent en montant les escaliers, un d´eux dit « nous pourrions les défenestrer, ils sont des rouges de merde »

-Nous avons vu des mauvais traitements et preuves de racisme.

-Ils ont refusé donner les recours hygiéniques qu´une compagne considérait nécessaires pour sa menstruation.

-Ils ont altéré nôtre conscience temporelle et nôtres cycles de sommeil.

-Ils sont moqué de la condition végétalienne de certaines de nous, en disant «Regarde. C´est la végétarienne » ou « Normal, avec le visage d´aigrie que tu as ». Bien sûr, ils ont refusé de respecter cette condition et ils ont expliqué le manque de nourriture en disant «ainsi vous devenez canons pour l´été ».

 

De plus des mauvais traitements et des humiliations, ils nous dénoncent pour le délit de « désordres publiques », peiné entre 6 mois et trois ans de prision, « Attentant contre l´autorité » peiné d´un ans à trois ans de prision et « Résistance ». Le premier est commun aux tous-tes les arrêté-e-s.

Ce sont les témoignages des majeur-e-s, il y a cinq mineur-e-s qu´ont été portés au GRUME (Groupe Spécial des Mineurs), mais nous n´avons pas son témoignage. Nous nous solidarisons avec eux.

C´était le traitement reçu, sans oublier qu´ils nous avons par terre sur le ventre, avec les menottes serrées au maximum pendant 2 ou 3 heures.

Avec ce communiqué nous voulons montrer comment nous a traité la police et que la population sache l´aptitude de ces personnes, aveuglés pour le pouvoir que nous les avons donné.

Nous vous encourageons à participer dans toutes les mobilisations, ou comment vous considérez convenables, pour les démontrer qu´ils ne nous faisant peur et que nous sommes fatigué-e-s de ses mensonges et ses vols.

Si tu luttes, tu peux perdre, mais si tu ne luttes pas tu es perdu-e.

La rue est nôtre, et nôtre vie aussi. Nous ne croyons déjà ses mensonges. Les changes ne se font pas seulement dans les urnes. ils ne nous représentent pas !

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