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Archives pour octobre 2011

Guerre à la Guerre !Gentioux, 11 Novembre 2011

Comme tous les ans, des centaines d’anti-militaristes (dont une majorité d’anarchistes !) se rassembleront le 11 Novembre à Gentioux, en Creuse. Nous nous rassemblerons une nouvelle fois pour dire non à la guerre, à toutes les guerres (sauf la guerre sociale, indécrotables anarchosyndicalistes !).

Cette année, l’Union Locale de la CNT-AIT organise un covoiturage le matin du 11 novembre au départ de Clermont-Ferrand. Après le rassemblement, nous participerons à la traditionnelle Auberge Espagnole libertaire. Retour prévu donc dans l’après-midi !

Si vous êtes intéressé-e-s pour partir avec nous, nous contacter assez rapidement à notre adresse mail  cntait63@gmail.com

Salutations anarchosyndicalistes !

 

Les Journées Libertaires !

L’Union Locale de la CNT-AIT 63 est toute heureuse de vous proposer les Journées Libertaires ! Une semaine de conférences, de projection, de débats, un salon du livre libertaire, un concert… Tout ça du 14 au 18 novembre ! Une page spéciale est ouverte à cette adresse, où vous trouverez l’affiche, le programme détaillé… 

http://anarsixtrois.unblog.fr/les-journees-libertaires/

Pour tout contact, précisions, et pourquoi pas pour un coup de main, contactez la CNT-AIT 63 à l’adresse mail cntait63@gmail.com

 C’est par la culture que nous nous émanciperons !

Pour le communisme libertaire, par l’anarchosyndicalisme !

Union Locale CNT-AIT 63

Grèce : Anarchistes vs Marxistes-Léninistes

Représailles contre les stals

Voir ici

http://fr.contrainfo.espiv.net/2011…

et aussi :

A l’Université de Sciences économiques d’Athènes, les anarchistes/anti-autoritaires ont distribué un texte intitulé dénonçant la répression des manifestants et l’aide apportée par le service de sécurité du KKE. Ils se sont affrontés aux Jeunesses Communistes. Le titre du texte : « L’Etat tue, le Parti le défend »

A Thessalonique, trois attaques incendiaires ont visées des bureaux de ce parti, dans les quartiers de Triandria, Toumpa et Charilaou

Dans la ville de Komotiní, en Thrace, dans le nord-est de la Grèce, des anarchistes et autres ont entourés et fait face à des membres du Parti “Communiste” qui distribuaient des tract du Comité Central de leur parti accusant les « anarcho-fascistes » d’être responsables de la mort du manifestant.

En Crète, même scène dans une ville avec semble-t-il quelques coups échangés.

Dans la nuit de vendredi 21 octobre, un groupe de personnes a attaqué le siège du parti politique stalinien KKE, dans la ville de Larisa (la Grèce centrale).

L’action directe a été effectuée pendant qu’avait lieu à l’intérieur une réunion des staliniens. Les baies vitrées du siège ont été éclatées et les “attaquants” ont lancé quelques pétards à l’intérieur des locaux. Comme ils expliquent dans leur communiqué cette attaque est une réponse aux membres de KNE (les jeunesses du KKE) qui ont décidé de remplacer la police, lors de la seconde journée de la grève générale.

Samedi 22 dans la nuit, à Petralona, dans le sud d’Athènes, un local du KKE a été incendié.

Félicitations aux staliniens

Un quotidien de droite “Avriani” titre : « Si la police est incapable… que les citoyens ou le KKE s’occupent de la défense de la défense de l’ordre public et de la démocratie’

Le parti d’extrême droite LAOS, complimente le KKE

Dans le JT de la chaîne Aller, Adonis Georgiadis, membre du LAOS, a déclare : « Félicitation au KKE parce qu’il a eu aujourd’hui un comportement légitime et de soutien au régime et aussi parce qu’il a réussi à protéger le parlement et les hommes politiques des encapuchonnés » Intervient ensuite un membre du PAME (le front syndical du KKE) qui dit que ce qu’il vient d’entendre est une provocation. Apparemment, ils ont vraiment l’air de croire à ce qu’ils disent…

Les directions des confédérations GSEE et ADEDY (pourtant social-traîtres selon les stals) ont aussi félicité le KKE

= = = = = = =

Une déclaration de la place Syntagma sur le « Parti communiste grec »

23 octobre 2011 Baruda

Après Varkiza [1], l’École polytechnique [2], l’Ecole de Chimie (1979) [3] Décembre 2008 [4] et un certain nombre d’autres cas, la réalité révèle encore une fois le rôle du parti qui trahit systématiquement les luttes populaire. Et si jusqu’à présent, ils ont étranglé par leurs charges politiques et chacun des élans déterminés vers la grève générale durant toutes ces années, si ils ont insulté toutes les révoltes comme autant de « provocations », l’histoire montre à partir de maintenant que ne sont pas «de simples erreurs politiques « mais une position consciente et coordonnée pour défendre la dictature parlementaire des rapports capitalistes et financiers et sociaux.
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C’est ce qu’ils ont fait hier (20/10), aussi, même si jusqu’à ce moment qu’ils ont appelé le peuple à l’événement pour le renversement du gouvernement. Au lieu de protéger ceux qui entouraient le parlement est d’avoir protégé le bon fonctionnement, a agi plus brutalement par la police, brisant la tête des manifestants et la livraison aux forces de répression. La pire chose qu’ils firent fut de légitimer l’État, qui a tué un de leurs compagnons,en accusant du meurtre des milices privées.
Depuis hier, de façon définitive et irréversible, le soi-disant « Parti communiste » n’est rien de plus une barrière contre toute tentative d’enterrer le cadavre du Parlement. Tout être humain libre qui lutte pour sa dignité en ces jours cruciaux doit l’identifier politiquement comme une cible. Cette phrase ne doit pas être lue comme une scission dans le mouvement. Nous avons des problèmes et des objectifs communs avec les électeurs, «parti communiste», mais les politiques et les pratiques de leadership dont les lèvres pendent suivant les ordres du gouvernement et le FMI et l’UE émissaires de la BCE. Nous n’avons jamais défilé côte à côte avec eux, et ils ne seront jamais avec nous. Nous devons tous garder à l’esprit que le « Parti communiste » agira comme une cinquième colonne du régime dictatorial, espérant encore une fois attraper quelques miettes de la table de parlement, comme il l’a fait en 1990 [5].
La position de tous les groupes politiques, parlementaires ou non, qui ont soutenu les actes du « Parti communiste », ou indirectement par leur silence, ou directement avec leurs déclarations, sont tout aussi condamnables. Tant que ces partis restent dans un Parlement composé de bénéficiaires de l’ordre de la Troïka et continuent à recevoir leurs salaires confortables, portent la responsabilité pleine et entière de ce qui est arrivé jusqu’ici et de ce qui s’en vient. Leur vote négatif au Mémorandum et les lois votées long précision révéler leur rôle dans la dictature, fournissant avec l’alibi de la démocratie et de la pluralité des formations en lice, le plein soutien aux représentants au Parlement, afin que le peuple pauvre continue de compter les votes exprimés lors de chaque séance à date fixe prédéterminée et d’entériner le vote de lois au Parlement qui décident de son avenir – et dans le même temps, ces mêmes gens pauvres sont nourris par l’illusion que quelqu’un parle en leur nom et dans leur intérêt. C’est ainsi qu’ils laissent l’opposition à des politiciens professionnels, et ne ressentent plus le besoin de réagir immédiatement et en personne. Tout vote, même de partis extra-parlementaires de l’ «extrême gauche» aux élections nationales et locales n’est rien d’autre que de l’ huile dans les engrenages [machine] et une légitimation de la «justesse» de la dictature parlementaire.
Depuis le 25 mai, quand nous nous sommes rassemblés sur la place, nous avons constaté que la démocratie directe est la capacité de chacun d’entre nous de participer, de se consulter mutuellement, à façonner nos idées ensemble de manière autonome, loin des étiquettes idéologiques parlementaires. Nous allons rester ici, contre leur bureaucratie parlementaire et de leur faillite.
Nous prenons nos vies dans nos mains
DÉMOCRATIE DIRECTE MAINTENANT
L’Assemblée populaire de la place Syntagma, 21/10/2011
1. Référence au Traité de 1945 Varkiza, où le Parti communiste a trahi les milliers de lutte des combattants armés et la guerre civile, en échange de sa légalité sous le nouveau régime
2. La référence à la position initiale du Parti communiste contre le soulèvement Polytechnique de 1973 qui a conduit au début de l’effondrement de la junte fasciste. Puis il a appelé les étudiants, dont beaucoup ont été tués « provocation policière »
3. La référence à l’accident de 1979 à l’Ecole de Chimie d’Athènes, où les membres du Parti communiste ont brisé l’occupation de l’école, en travaillant directement avec la police
4. Une référence, bien sûr, à la condamnation la plus récente de la révolte de Décembre 2008

Grèce : les staliniens collaborent, les flics assassinent


En Grèce, la deuxième journée a viré en bataille ouverte entre les staliniens et les anti-autoritaires. Après que le service d’ordre stalinien a attaqué des anarchistes voulant accéder au parlement et qu’il a même rendu certains à la police, ceux-ci ont riposté par des pavés et des cocktails molotov lancés en direction des rangs du syndicat stalinien PAME. Le syndicaliste Dimitris Kotsaridis âgé de 53 ans est mort dans les affrontements, mais non pas à cause d’un pavé, comme cela a été et est toujours dit par de nombreux médias bourgeois, mais à causé d’une crise cardiaque probablement due à l’emploi massif de gaz lacrymogène de la part de la police.

Déjà hier, la grève a mobilisé des centaines de milliers de personnes dans toute la Grèce. Rien qu’à Athènes, entre 200’000 et 500’000 personnes étaient dans la rue. À la place Syntagma devant le parlement et dans les rues autour, les flics ont dû subir des attaques massives : pavés, cocktails molotovs, coups à l’aide de mobilier urbain divers (vidéos : 1 / 2). Vers la fin de l’après-midi, les flics ont finalement réussi à évacuer la place Syntagma, 25 d’entre eux ont été hospitalisés à Athènes. Il y a également eu de nombreux blessés dans les rangs des manifestants, ainsi que 28 personnes en détention provisoire et 5 arrêtées.

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Étant donné que hier, les flics ont failli perdre le contrôle à la place Syntagma, ils ont aujourd’hui été soutenu par leurs chiens de garde staliniens, le service d’ordre du PAME. Celui-ci a activement empêché les insurgés d’accéder à la place Syntagma en les frappant et en les rendant à la police. Cette collaboration ouverte a enragé les anti-autoritaires et ils ont violemment attaqué la foule de syndicalistes sur la place Syntagma. Après leur départ, se livrent des batailles avec la police qui perdurent encore.

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Les médias du pouvoir racontent l’histoire bien évidemment un peu autrement. Soit ils n’ont pas rectifié le mensonge que le mort aurait succombé à ses blessures de tête dues à un pavé, soit ils ne rapportent pas l’information qu’il est devenu victime d’une guerre civile chimique. En outre, ils parlent des « autonomes complètement fous » ayant attaqué des « manifestants pacifiques » sans aucune raison. C’est probablement ce qui sera écrit dans tous les journaux demain. Les députés à l’intérieur du parlement assiégés sont en même temps actuellement en train de voter de nouvelles mesures d’austérité.

Affaire à suivre…

en français

… en anglais 1 / 2

Le Réveil, 20 octobre 2011.

Anarchosyndicalisme chez Chassaigne, résumé

Vendredi 21 octobre, la CNT-AIT 63 était invitée à projeter le film « Vivre l’Utopie » et à animer un débat ensuite, à St Amand-Roche-Savine. Ce petit village de moins de 500 habitant-e-s est un des derniers bastions du PCF, qui plus est de Chassaigne, candidat déchu du PCF en 2012. C’est là que les JC ont fait leur camping. C’est aussi le village de la Compagnie Jolie Môme. Bref, un territoire un peu hostile !

 

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Nous étions donc invités au Café Quoi, un petit bar associatif super sympa. L’accueil a été excellent, on a bien sympathisé. La projection a débuté aux alentours de 21h, après que nous ayons rapidement présenté le film, et au fur et à mesure (malgré le fait qu’il y avait un autre événement en même temps dans le village), le bar s’est rempli, jusqu’à une trentaine de personnes. Le bar ne servait pas à boire durant la projo, on peut donc conclure que les personnes présentes étaient venu assister à la projection (vu que certains sont partis en apprenant que le bar ne servait pas pendant la projo-ou une nouvelle preuve du rôle social de l’alcool…). Bref pour nous, la projo fut un succès, et le film a été très apprécié.

Malheureusement, peu de personnes ont ensuite participé au débat (une demi-douzaine), mais ce fut très instructif. Beaucoup de questions sur ce qu’est l’anarchisme (ou communisme libertaire), sur l’anarchosyndicalisme… Quelques personnes déjà saouls (dont une « libertaire ») ont été un peu lourdes, mais rien de grave. Le chef (ce n’est pas une critique) de la compagnie Jolie Môme était présent (ainsi que d’autres), et la compagne qui nous a reçut nous avait prévenu : « Attention, il va vous rentrer dedans ». Mais comme à chaque fois qu’on a projeté le documentaire, les marxistes présent-e-s ne disent rien… Et cette fois-ci ça a été extraordinaire.

« Je connais des rouges qui sont comme vous, ils veulent pareils. »

« Bin c’est pas des rouges alors. »

« Si si mais la dictature du prolétariat on s’en fout un peu. Il faut des soviets. »

« Que Lénine a détruit… Et du coup c’est des marxistes anti-Marx ? »

« Pas faux. Mais l’important c’est l’unité »

« Des exploité-e-s, pas des cartels »

Voilà, il semble qu’il n’a pas vraiment dit ce qu’il pensait… A la fin du débat, des personnes sont passées à la table de presse, pour se procurer des brochures et le journal « Anarchosyndicalisme! ». On a continué de discuter autour d’un verre, on a pris des contacts…

Bref, ce fut une bonne soirée, et on s’aperçoit que notre message est finalement bien reçu à chaque projection du documentaire.

 

Anarchosyndicalisme à St Amand Roche Savine!

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Le Débat sera animé par des militants de l’UL CNT-AIT 63. Table de presse à l’entrée.

Discussion autour de la vie en autogestion

L’Union Locale de la CNT-AIT 63 vous invite à une discussion sur la vie en autogestion.

Une militante (affiliée nul part), ayant participé au mouvement dit des « indigné-e-s », est partie dans des collectivités autogestionnaires espagnoles cet été. Elle nous racontera ce qu’elle y a vu/vécu, quelles conclusions en tirer. S’en suivra une discussion conviviale autour d’un café.

Rendez-vous samedi 22 à 14h30 au 2 Place Poly !

 

Union Locale CNT-AIT 63

COPWATCH est mort, vive COPWATCH

J’avais pour mandat de faire un article en soutien à COPWATCH Nord – île de France, mais j’ai préféré leur laisser la parole

 

A l’attention de tous.

          Ce Vendredi 14 octobre 2011, le tribunal de Grande Instance de Paris a décidé de répondre à la demande du gouvernement en proclamant l’interdiction du site Copwatchnord-idf.org. La police s’est senti victimisée ; et l’état tremblotant a suivi comme toujours la droite lignée donnée par ses fervents représentants sur le terrain et leurs syndicats. Cela a toujours été le cas historiquement, tant en terme de mesures sécuritaires contre une frange de la population ou lors de critiques ouvertes à l’encontre des forces de l’ordre. Cela ne nous étonne pas.

Il est dit que nous réalisons un « fichage » des forces de l’ordre, il nous a été posé la question de la reproduction des méthodes du gouvernement, des méthodes policières, et des allusions au fichier EDVIGE nous ont été faite. Si tant de rapprochement sont fait, c’est bien que ces méthodes posent questions quand à leur utilisation et finalité. Pour autant, nous affirmons de nouveau avoir établi des bases de données regroupant des informations sur membres des forces de l’ordre, qui de part leur statut représentent l’état et la « république démocratique », et sont donc des personnes publiques de part leur choix professionnel. Ces bases de données sont des outils au service des individus amenés à rencontrer ces personnes publiques ; outils leur permettant de savoir à quoi s’en tenir.

Contrairement au gouvernement, nous n’avons que faire de leur vie privée sauf lorsqu’il s’agit de liens avec les différentes composantes de l’extrême droite. Des liens bien souvent gênants pour le gouvernement et les membres des forces de l’ordre concernés directement ou indirectement. Des liens qui font de ces « représentants de l’état » des éléments dangereux à l’encontre de la population, comme cela a pu se voir à différentes reprises. Les dépots de plaintes liés à ces histoires n’ont étrangement jamais abouti à de telle réaction du gouvernement, ou des précédents.

De part ces bases de données, des membres des forces de l’ordre se seraient sentis « en danger », ainsi que leur famille, nous accusant de détruire des vies et d’inciter aux représailles. Paradoxalement, tous les jours, ce sont ces mêmes membres et leurs collègues qui participent à la destruction de nombreuses vies de personnes et de familles, notamment par une utilisation bien souvent zèlée des pouvoirs qui leur sont attribués. Nous avons entendu parler d’une « haine anti-flic » présente parmi la population, et que nous attisions paraît-il. Mais nous ne l’avons pas créée ; c’est les forces de l’ordre elle même, l’impunité dont elles profitent, et bien évidemment les décisions des villes, préfectures, ministères et autres instances gouvernementales de répression qui ont amené l’émergence et le développement progressif de ce sentiment. Nous ne l’exacerbons pas, nous l’avons peut être juste remis sur la scène publique et médiatique. Cela n’a visiblement pas amené le gouvernement à se poser des questions.

En outre, ce sentiment dit « anti-flic » que nous considérons davantage comme un ras le bol des abus quotidiens perpétrés et impunis, s’est traduit par de nombreux messages de soutien, mais aussi des témoignages qui nous ont été transmis. Les messages de soutien et témoignages seront prochainement diffusés sur le site dont le musellement reste à prouver et des témoignages prendront probablement d’autres chemins ; nous avons plus d’une carte dans nos mains.

Quoi qu’il en soit, malgré la censure désirée à l’encontre du site, il reste toujours accessible par des outils tel que Tor ou I2P, que nous conseillons à toutes et tous pour consulter le site et naviguer sur internet. Nous continuerons notre travail et notre lutte pour dévoiler ce que le gouvernement veut cacher par peur de dévoiler son vrai visage sécuritaire et fasciste. Nous sommes déterminés et ne lacherons rien.

Nous les identifierons un à un,
Leur impunité prendra fin.

CNT-AIT 63 : Victoire par l’action directe !

Vendredi soir, l’Union Locale de la CNT-AIT a obtenu l’embauche de T. par l’action directe. Contre une patronne de gôche.

T. était venu nous voir à une permanence. Il avait été bénévole dans une asso d’accueil des migrant-e-s, qui s’est dissout en 2010. Puis font montée SAMA, avec son aide. SAMA est subventionnée par les mairies de Clermont et Cournon, le Conseil Général et le Conseil Régionale. SAMA lui avait promis un emploi d’accueil. Un contrat tri-partite avait été signé entre Pôle Emploi, l’asso et T. De plus, des promesses orales lui avaient été faites. Il attendait toujours son embauche, et n’avait donc aucune ressource (il n’avait pas fait de recherche d’emplois vu la promesse, donc pas de RSA…). Précisons qu’en tant qu’organisation anarchosyndicaliste, la CNT-AIT n’impose rien aux exploité-e-s, tout a été fait avec l’accord de T. (qui n’est pas affilié à la CNT-AIT).

Nous l’avons d’abord aidé à écrire une lettre de motivation. Pas de réponse. Nous avons alors écrit à la présidence de l’asso, tenue par F. Bezli (élue Vert au Conseil Régional…) pour exiger son embauche. Précisons qu’une partie de l’asso est au Front de Gauche, illes avaient même signé une carte de Parti de Gauche pour T. qu’il avait reçu chez lui, sans rien demander… Les syndicats CNT-AIT de Perpignan, des Landes ainsi que de Toulouse ont également envoyé un courrier. Réponse de l’élue de gôche « Je m’en fous, la CNT-AIT ça représente rien ».

Alors on a passé la vitesse supérieure. Vendredi soir se tenait le CA de SAMA (qui d’ailleurs n’est jamais transparent…). Au milieu de celui-ci, une dizaine de militant-e-s et sympathisant-e-s de la CNT-AIT 63 envahissent le local, avec une banderole et en criant « Embauchez T. ! ». Au premier abord, surprise du CA qui s’y attendait pas. Mme Bezli se moque de nous, prend des photos… Mais on dit qu’on partira pas tant que T. ne sera pas embauché. Là ça coince…

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Une compagne monte sur la table et dit : « Il va crever de faim pendant trois mois mais vous en avez rien à foutre c’est ça ?? ». Réponse de l’écolo-bobo : « Je m’en fous j’ai vécu pire ». Des bourgeoises commencent à s’énerver: « C’est inadmissible, le CA ne peut se tenir, j’exige que vous sortiez ». La gôche est une merde, n’en soyons pas la mouche… On refuse. Un compagnon lance : « De l’extrême droite à l’extrême gauche vous en avez rien à foutre, le but est de gérer la misère et d’exploiter les pauvres ». Là ça gueule… On apprendra que le CA voulait squizzer la question de T. … Au bout d’un moment, on leur dit que le CA doit voter son embauche, on sort pour le vote, mais on attend devant.

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On reste devant le CA. Qui jusque là refusait d’embaucher T. On entend que l’ambiance est pas au beau fixe. Quelqu’un vient fermer les rideaux de leur local. On maintien la pression dehors (d’après un témoignage d’une personne siégeant au CA, ça a eu son effet). Certaines sortent fumer une clope, l’air pas contentes. Au bout d’une bonne heure, le CA se termine.

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 T. est embauché à l’unanimité. Deux personnes démissionnent du CA devant le traitement réservé aux gens. Une militante depuis plus de 30 s’est fait insulté sur le fait qu’elle… ne militait pas. Par la bosse. Bref, ça a gueulé, mais on a eu des retours positifs de certaines personnes. D’autres évidemment non (Mme Bezli, les gens du Parti de Gauche…). Il semble que dans beaucoup d’autres assos c’est pareil. 

En moins d’1h30, par l’action directe, sans négocier, nous avons montré qu’il était possible d’imposer nos revendications aux patron-ne-s, fussent-illes de gôche et même d’extrême gôche. Un-e patron-ne reste un-e patron-ne. Pour reprendre les termes de nos compagnes-ons de la SolFed (section anglaise de l’AIT) après une victoire pour des heures non payées, « L’action directe marche. T. en est la preuve vivante ».

Union Locale CNT-AIT 63

 

 

 


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