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Archives pour octobre 2011


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Non à l’extradition de Sonja et Christian !

Sonja Suder et Christian Gauger ont été extradé-e-s vers l’Allemagne mercredi 14 septembre 2011, après 4 ans de procédure et 36 ans de vie en France. Elle, Sonja, âgée de 79 ans, lui, Christian 70 ans, reconnu gravement atteint par les séquelles d’un accident cardiaque puis cérébral. Raflée par la police au petit matin. Accusé-e-s d’avoir fait parti des Cellules Révolutionnaires dans les années 70. Sans réelles preuves d’ailleurs.  Toutes les infos sur http://www.stopextraditions.org/

Contre l’extradition de Sonja et Christian, quelques militant-e-s révolutionnaires se sont rassemblé-e-s devant le tribunal de Clermont. Une banderole fut accrochée, et des dizaines de tracts diffusés. La réaction des passant-e-s était en majorité positive, plusieurs personnes se sont arrêtées. La réaction du personnel de la justice de classe l’était beaucoup moins. Ce qui a le mérite de clarifier les positions dans la guerre sociale mondialisée. Jusqu’au retour de Sonja et Christian, nous nous battrons !!

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Manchester : Manif contre les Tories

Le 2 Octobre, plus de 30 000 personnes ont manifesté à Manchester contre une conférence des Tories (UMP d’ici). Nos compagnes-ons anarchosyndicalistes de la SolFed, ainsi que d’autres anarchistes sont bien sûr venu battre le pavé. La manif s’est terminée par une occupation de l’Albert Square. Quelques photos de nos compagnes-ons ci-dessous !

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Intervention de la CNT-AIT Toulouse au Meeting Transnational en Tunisie

« Bonjour à tous, Nous sommes membres de la CNT-AIT de Toulouse, une organisation anarchosyndicaliste qui fonctionne en réseau fédéral.

L’anarchosyndicalisme s’est concrétisé, voici plus de cent ans, avec la création de l’AIT, Association internationale des travailleurs.
C’est la première internationale ouvrière.

Son objectif est l’émancipation de toute l’humanité, c’est-à-dire l’abolition des classes sociales et par conséquent l’abolition de toutes les formes d’exploitations et d’oppression.

L’anarchosyndicalisme s’inscrit ainsi dans la lutte que des hommes et des femmes conscients de leur rôle historique ont mené en divers lieu et divers temps contre l’oppression.

L’anarchosyndicalisme est une pratique de lutte populaire.

Pour nous, c’est dans les assemblées regroupant toutes les personnes concernées, qu’après avoir pris le temps nécessaire aux discussions et aux débats, se prennent les décisions nécessaires, des décisions qui doivent être mises en œuvre sans intervention de médiateurs ou d’intermédiaires quels qu’ils soient.

C’est en mettant en œuvre la solidarité active, en se regroupant sur tous les lieux où ils peuvent s’exprimer, en élaborant des perspectives pour tous et toutes que les populations écriront l’histoire.

C’est pourquoi, dans l’immédiat, et s’agissant de notre action en France, nous nous sommes fortement impliqués dans les mouvements d’assemblée populaire depuis leur apparition.

Nous soulignons que ces assemblées populaires représentent un renouveau des luttes sociales en France. Ces assemblées populaires bousculent toutes les structures politiques et syndicales, totalement sclérosées et compromises avec le patronat et le pouvoir. Nous, anarchosyndicalistes nous nous reconnaissons dans cette forme d’auto-organisation qui aspire à un fonctionnement horizontal.

Dans les quartiers, dans les usines, dans ces assemblées populaires, les corporatismes, les traditions et les frontières qui nous divisent s’effacent naturellement. A l’inverse, il émerge de la dynamique assembléiste une volonté de s’autoorganiser pour construire un autre futur, un futur meilleur pour toutes et tous.

Nous ne sommes pas naïfs cependant.

Face à ces aspirations naturelles de femmes et d’hommes qui affirment leur liberté et leur solidarité, les partis politiques, les syndicats, les églises tentent d’infiltrer ces assemblées pour y jouer leur éternelle partition, une partition qui veut maintenir à flot les structures hiérarchiques de l’Etat, satisfaire des ambitions personnelles, conserver le pouvoir ; une partition qui brandit, tous les égoïsmes, toutes les peurs, toutes les superstitions, pour nous diviser.

C’est pourquoi la dynamique assembléiste est encore fragile. Pour nous anarchosyndicalistes, il s’agit de la défendre, de la renforcer, de la développer. C’est ce que nous avons essayé de faire pour notre part ces dernières années, par exemple, en suscitant des assemblées populaires lors de la lutte contre la réforme des retraites, et plus récemment encore en nous impliquant fortement dans celles du mouvement dit des indignés du 15 mai.

* – -

Nous avons répondu avec enthousiasme à votre appel à la réunion de ce jour, car pour nous, le 14 janvier 2011, la population tunisienne est rentrée avec force et panache dans le grand livre de l’Histoire qui s’écrit aujourd’hui et qui est notre présent. Pour notre part, nous ne nous sommes pas trompés sur l’importance des événements survenus.

Il se trouve qu’au même moment, nous étions réunis en congrès national. Les délégués, séance tenante, sans hésitation et unanimement ont adopté la motion de solidarité dont je vais vous lire l’essentiel :

« L’action de la population tunisienne est un signal fort dans la lutte mondiale contre le capitalisme et l’Etat ; elle nous montre que la résistance
autonome des exploités peut faire tomber les pires dictatures. Nous souhaitons que cette lutte pour la justice sociale et l’émancipation puisse se développer, que les travailleurs et la jeunesse tunisienne puisse développer leurs propres moyens de décision, malgré toutes les tentatives de récupération et de division politicienne ou religieuse qui risquent d’avoir lieu.

Seule la résistance autonome des exploités, unis dans une perspective de lutte de classe pourra s’opposer victorieusement à la barbarie du système »
Voilà ce qu’ont voulu exprimer les délégués au congrès national de la CNT AIT le 15 janvier 2011

Oui, les habitants de cette planète sont capables par eux-mêmes de gérer leur vie tout comme ils sont capable de gérer l’ensemble de la société. Des exemples historiques l’ont largement prouvé, dont celui de la révolution autogestionnaire et libertaire de l’Espagne en 1936 qui reste, de notre point de vue, l’exemple le plus accompli à ce jour. Nous espérons vivement que le processus qui a été enclenché ici, en Tunisie, s’étendra et dépassera toutes les réalisations du passé.

Pour finir en quelques mots, je reprendrais ce que disait un militant anarchosyndicaliste de XIXème siècle, qui résume ce que nous pensons encore aujourd’hui : « Nous sommes des hommes sans dieu, sans maître et sans patrie, les ennemis irréconciliables de toutes les dictatures y compris la dictature du prolétariat »

(Fernand Pelloutier, fondateur des bourses du travail.) « 

Serbie : Non à a Restitution !


Ceux dont les biens ont été confisqués après la Deuxième Guerre mondiale les ont acquis exactement comme les patrons d’aujourd’hui : en exploitant les ouvriers et les paysans. Il les ont acquis par le travail d’autrui, et non par le leur.

L’Initiative Anarcho-Syndicaliste serbe estime que l’adoption de la Loi sur la restitution est un geste supplémentaire de la classe dominante afin qu’une poignée s’enrichisse sur le dos des démunis en Serbie. Selon le projet de loi, qui sera également bientôt adopté au Parlement, la « restitution » se fera au travers du modèle « mixte », ce qui signifie que les biens réclamés seront restitués en nature et, si ce n’est pas possible, comme dans la plupart des cas, seront payés par le truchement d’obligations.

Comme le reconnaissent eux-mêmes les tenants de « la restitution des biens confisqués », les créances cumulées dépassent largement les 4 milliards d’euros. Ainsi les travailleurs de Serbie, sur les épaules desquels pèsent déjà plus de 13 milliards d’euros générés par l’Etat en un temps record, devront dans les prochaines décennies s’acquitter d’un tribut envers les descendants des magnats d’avant-guerre et des criminels de guerre de la Seconde Guerre mondiale.

Nous sommes exploités au travail où nous ne recevons qu’une fraction de ce que nous créons. L’argent qui nous reste après avoir payé des denrées trop chères nous le donnons à l’Etat pour des factures de plus en plus salées, pour une mauvaise couverture sanitaire et un système d’enseignement au coût prohibitif qu’il faut repayer quand bien même on l’a déjà payé. Nous remboursons des dettes que l’Etat a contracté par son train de vie ostentatoire et fastueux. Nous réglons les richesses des magnats et les salaires des députés. Pour comble il faudra désormais rembourser les biens de ceux dont les ancêtres ont exploité les ouvriers et les paysans avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’Initiative Anarcho-Syndicaliste s’oppose à toute inégalité sociale. Nous percevons cette loi comme une forme supplémentaire de l’exploitation capitaliste.

Nous invitons l’opinion publique à se joindre à nous dans la lutte contre la restitution des biens aux ‘anciens propriétaires » !

Nous refusons de payer une dette fictive de plus.

Le Secrétariat de l’Initiative Anarcho-Syndicaliste, section serbe de l’AIT
Belgrade, le 30 septembre 2011.


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