Samedi dernier et mercredi, des militant-e-s de la CNT-AIT 63 ont participé à 3 manifs/rassemblements.
Le premier, samedi, à l’appel du RéSEL pour le logement. Une 15aine d’orga signataires (pas nous). 35 personnes. La CNT-AIT était l’orga qui avait le plus « mobilisé ». 2/3 des signataires (NPA, SUD, Alterekolo…) absents. Une manif de 250 mètres. Une action symbolique puérile. Jour de gloire de la porte parole du RéSEL, fan de Mélanchon devant l’Eternel (avec ce côté stalinien: si tu l’aimes pas, tu es un bourgeois. Mélanchon qui gagne entre 10 et 15 000e par mois…). On a vendu quelques journaux, diffusé un tract contre le corporatisme intitulé « Attaques globales, Réponses globales » et refusé de répondre aux journaflics.
Ensuite, mercredi matin.L’Etat a »offert » un 10e mois de bourses aux étudiant-e-s (septembre). Une vieille revendication de l’UNEF, qui l’a inaugurée en grandes pompes. Les étudiant-e-s boursier-e-s ont toutes et tous reçu une lettre du ministre histoire qu’on comprenne qu’il est gentil. Mais si on augmente les bourses sans augmenter les moyens alloués aux CROUS, ça marche pas. Donc bourses en retard ou qui tombent pas. Rassemblement donc devant le CROUS à l’appel de l’UNEF qui a fait signer 1000 pétitions. Mais qui a pas vraiment mobilisé on dirait. 20 personnes, UNEF, JC, des anarchosyndicalistes et quelques étudiant-e-s non encarté-e-s. Absence du « syndicat de lutte » SUD Etudiant-e… On s’emmerdait grave, l’UNEF prenait la pose devant les journaflics. Puis on va au CA du CROUS. On l’occupe. On exige des explications. Des sous. Le recteur, dans un discours puant, dit que c’est la faute des étudiant-e-s. On lâche pas, des anarchosyndicalistes hésitent pas à lui rentrer dedans non plus. Voyant qu’il avait plus d’arguments, il se barre, annule le CA. Comme quoi l’action directe…
Enfin, mercredi juste derrière. Manif des travailleurs-euses sociaux-ales, salarié-e-s ou en formation, à l’appel de SUD-CGT-FO-CFDT. FO absent, alors que leur local est à 50m du rassemblement. Contre la casse de leur convention collective. Manif à 250. Enterrement. Pas un slogan, les syndicalistes font juste flotter leur drapeau. C’est la révolution ma ptite dame. Arrivée devant le Conseil Régional. On attend. Rien. Une militante de SUD vient nous voir. Que des étudiant-e-s (qui revenaient de l’occupation du CROUS) viennent les soutenir, elle s’y attendait pas vraiment ! Nous dit que FO, CFDT, CGT sont finalement pas contre la casse de la CC66. Fallait s’en rendre compte avant ! Que c’est la dernière manif sûrement. Mais en tout cas, on était là pour tenter de briser ce corporatisme, ces manifs traîne-savate.
Et ça recommence mardi contre l’austérité… et jeudi pour les profs…
La seule solution, c’est de relier les luttes. Et de développer l’action directe.