Voici le tract d’appel à la manif du 5, dont la diffusion continue.
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Archives pour février 2013
DMI, PSA, Renault, Petroplus, Candia, Education Nationale, Pôle Emploi … tous concernés !
Publié 27 février 2013 dans Non classé 1 CommentaireLibération immédiate et arrêt des poursuites contre tous les prisonniers politiques en Égypte !
Publié 27 février 2013 dans Non classé 0 CommentairesLibération immédiate et arrêt des poursuites contre tous les prisonniers politiques en Égypte !
Paris, dimanche 24 février 2013.
Lors de la mobilisation en solidarité avec le Mouvement Socialiste Libertaire et le peuple égyptien , la manifestation lancée à l’appel d’AL, de la FA, de la CGA et de Désobéissance (Tunisie) a permis de réunir 50 personnes et de défiler du Parvis des Droits de l’Homme du Trocadéro à la Place de l’Uruguay, non loin de l’ambassade d’Egypte. Nous remercions toutes les personnes présentes pour leur participation. La neige, le froid et le vent n’auront pas empêché le cortège avec banderoles, drapeaux et mégaphone de montrer activement notre soutien, sans frontières, aux inculpés d’Alexandrie et à tous les prisonniers politiques.
L’accession au pouvoir de Mohamed Morsi, après la chute de Moubarak engendre une répression accrue contre ces militants très impliqués dans les syndicats, dans les quartiers et radicalement opposés aux Frères musulmans. La police use d’une grande violence dans les manifestations, surveille, menace, harcèle et rafle les personnes militantes. L’objectif est clair : faire taire toute opposition politique alors que la population se soulève contre l’imposition d’un nouveau gouvernement tyranique. La soif d’émancipation exprimée lors des révoltes au Caire il y a 2 ans est loin d’être satisfaite.
Nous soutenons la jeunesse et les travailleurs-ses égyptien-ne-s qui se dressent chaque jours plus de plus contre ce régime obscurantiste, réactionnaire et au service des intérêts des fous de dieu et de la bourgeoisie égyptienne. Nous condamnons les arrestations et tortures que subissent les opposant-e-s au régime de Morsi. Nous exigeons la libération immédiate du dernier prévenu d’Alexandrie encore enfermé, ainsi que celle de tous les prisonnier-e-s politiques détenues dans les geôles égyptiennes.
Pour la libération immédiate et pour l’arrêt des poursuites contre tous les prisonniers politiques en Égypte !
FEDERATION ANARCHISTE.
En cette après-midi du 26 février, la CNT-AIT 63 appelait à un nouveau rassemblement, le 3e en 8 jours devant la direction régionale de Pôle Emploi. Cette fois-ci, une petite dizaine de militant-es et sympathisant-es se sont retrouvé-es devant la machine à broyer les chômeurs-euses. Nous avons déployé une nouvelle banderole au bord de la route, banderole plus globale et en préparation de la manif anti-ANI du 5 mars.
Nous avons diffusé cent tracts sur la situation d’austérité appelant à l’unité des luttes et à leur développement, et donnant rendez-vous le 5. Ils sont partis en 20 minutes…
Nous avons également diffusé à nouveau une 40aine de « Petits Kits d’Autodéfense à Pôle Emploi » (toujours disponibles sur demande) accompagnés des « Aventures du petit bonhomme à Pô d’Emploi » aux personnes entrant et sortant de Pôle Emploi : Aventures du petit bonhomme à Po Demploi .
Nous nous concentrons désormais sur la manifestation à venir, mais nous avons décidé de mener une campagne permanente contre Pôle Emploi, pour la solidarité de classe et la jonction des luttes, pour la Résistance Populaire et Autonome.
Vive la lutte de classe, sans permanent-es ni subventions.
Procès contre C.Gauger et S. Suder: Klein prend la fuite
Publié 24 février 2013 dans Non classé 1 CommentaireLa juge entre dans le prétoire et commence sans grands détours, en demandant au principal témoin de l’accusation Klein, s’il avait dit à quelqu’un, directement après l’action contre l’OPEP, que Madame Suder aurait apporté des armes avant l’opération. Klein ne se souvient pas. Son principal contact à l’époque, dit-il, aurait été Matthias Beltz.
Aussitôt après, l’avocat de Sonja commence à interroger Klein. Il cite des passages de son livre. Klein donne la plupart du temps des réponses qui vont de « Je ne me souviens plus » jusqu’à « c’est vrai, cela me revient » en passant par « Je ne peux pas vous en dire plus ». Les avocats, cependant, ne cèdent pas – il s’agit en effet d’établir « la capacité à se souvenir du témoin ». Klein commence à en dire plus, ce qui a pour conséqquence une fois que son avocate lui retire le micro.
La juge interrompt peu après l’audience. Après l’interruption, les contradictions dans lesquelles Klein s’enferre, que ce soit dans son livre, lors des interrogatoires par la police ou dans la salle d’audience, sont de nouveau abordées. Cependant, dès que l’on s’approche trop d’une situation difficile pour Klein, son avocate interrompt l’interrogatoire. Ou la juge prétend que Klein a déjà répondu à telle ou telle question, ou qu’il aurait exprimé seulement une opinion personnelle. A la question: « Qui a dirigé principalement l’action contre l’OPEP », Klein répond que c’était une action du FPLP pour laquelle les RZ et le Mouvement du 2 juin auraient été contactés. En outre, les RZ auraient assuré la logistique.
la suite là : linter
Tunisie-3 Sfax Tozeur c’est le dernier ! (dernier épisode du voyage du compagnon libertaire)
Publié 23 février 2013 dans Non classé 0 CommentairesA Tozeur, dans un café, le serveur va emprunter le journal d’un client et me montre la photo d’un soldat français au Mali avec un masque de tête de mort sur le visage. Je lui dis que cet enfantillage est de mauvais goût. Comme il veut poursuivre la discussion j’ ajoute que couper la main d’un voleur…Il dit qu’ il est normal de couper la main d’ un voleur…Pour « couper court » je lui réponds que le voleur vole parce qu’ il a faim. (Nous parlons des petits voleurs bien sûr, pas de Tapie ou E. Woerth). Le propriétaire du journal intervient et dit qu’ on ne coupe pas la main de quelqu’ un qui a faim. Je continue avec lui une longue conversation et une fois de plus il me dit son soulagement de voir les djihadistes battre en retraite au Mali.
La Tunisie aurait pu éviter le passage par la case islamiste car Ennahda n’a que 89 députés sur 217. Mais les Partis laïcs n’ ont pas réussi à se mettre d’ accord pour créer une coalition.
Je rentre à Tunis avec un stop à Sousse où je revois 2 « femmes démocrates ».
Quand j’ apprends qu’ un mausolée à Sidi Bou Saïd a été incendié je vais y faire un tour avec le métro de banlieue qui passe par le port de La Goulette et Carthage. C’ est à une quinzaine de km. Les habitants, furieux, ont empêché le Président d’ y accéder. Cette multiplication d’ actes de fanatiques commence à inquiéter. A noter que depuis le début de la révolution l’ armée est neutre.
L’ amie qui devait venir 1 semaine est arrivée avec des contacts dans le monde de l’ édition et surtout du théâtre. Nous rencontrons le fondateur et la fondatrice de la Compagnie Familia qui ont joué de nombreuses pièces à succès non seulement en Tunisie mais en France, au Portugal…notamment Amnésia, Corps otages ( à l’ Odéon ).
Ils nous parlent de la situation en Tunisie depuis 2 ans et sont assez inquiets. Leur analyse est lucide, sans concession. Ils n’ appartiennent pas à un Parti, la parole est libre, c’ est leur métier!
Le 6 février au matin, nous avons rendez-vous avec 2 des femmes démocrates dont la Présidente que je n’ ai pas encore rencontrée. Halima m’ appelle, la réception est très mauvaise, je comprends qu’ elle est mal, je crois qu’ elle a un souci de santé et que le rendez-vous est annulé alors que c’ est à cause de l’ assassinat de Chokri Belaïd qui vient de se produire. Nous partons donc à Mahdia sans savoir ce qui vient de bouleverser la Tunisie et manquerons la 1e manifestation spontanée. Le lendemain nous nous arrêterons à Sousse où nous rejoindrons la manifestation avec le groupe des femmes démocrates. Puis le 8 nous rentrons à Tunis avec un louage ( minibus ) car il n’ y a aucun train, l’ UGTT ayant enclenché une grève générale de 24h totalement suivie. Nous n’ irons pas au cimetière mais resterons au centre-ville qui semble en Etat de siège : plus de barbelés, des fourgons de police partout, des policiers à gueules de « robocops » et beaucoup d’ autres en civil qu’ on repère assez facilement, un blindé léger anti-émeute et des « voltigeurs » à moto qui vont poursuivre des petits groupes…Un jour de funérailles nationales je ressens ce déploiement – comme beaucoup de Tunisien(ne)s – comme une provocation. L’ Avenue Bourguiba est presque désertée, les gens sont sur les trottoirs, en attente. La foule du cimetière ne viendra pas. On assiste à des arrestations arbitraires de jeunes. Un journal dira: « 350 casseurs arrêtés » mais il est bien difficile de distinguer entre des jeunes qui voulaient en découdre et des provocateurs venus de la milice d’ Ennahda. A mon avis ces derniers sont responsables des incendies de voitures à l’ entrée du cimetière…
En discutant avec les gens on sent que cette fois le pays est bien coupé en deux. C’ est un mélange de crainte et de colère.
Après 2 ans aux affaires, Ennahda a beaucoup déçu. La situation économique s’ est énormément dégradée. J’ ai vu les petits vendeurs de rue pourchassés à Sousse, les pouvoirs en général n’ aiment pas le secteur informel. J’ ai vu cette chasse aux pauvres bien souvent au marché aux puces à Paris. Maintenant accuser les militants d’ Ennahda de l’ assassinat serait précipité.( mais on peut leur imputer un climat favorable à la violence). D’ un côté la mort de celui qui venait d’ unifier un Front de gauche les sert mais d’ un autre côté l’ opposition s’ est radicalisée et leur est plus hostile que jamais.
Dès le lendemain des funérailles Ennahda a organisé une manifestation contre la France. C’ était à la fois pour réagir aux déclarations de certains membres du gouvernement et pour faire une démonstration de force après l’ immense mobilisation populaire de la veille. J’ y suis allé et ai pris quelques photos.(J’ en profite pour dire qu’ il n’y a aucune animosité envers les Français ou les Etrangers en ce moment). C’ était un échec car il n’ y avait que 3 à 4000 personnes. Par contre j’ ai voulu demander un renseignement à un photographe. Il me répond: « Je ne connais pas Tunis, je suis Algérien « . Il se sent mal : » J’ ai l’ impression de revivre ce que j’ ai vécu en Algérie voici 20 ans. La guerre civile a commencé comme ça « . Je me souviens de la complaisance des journalistes quand ils interviewaient les élus du F.I.S.
Ennahda est opposé à l’ intervention française au Mali. En France les militants de gauche pensent instinctivement » néo-colonialisme » alors que la première question à se poser est : que veulent les populations maliennes ? On connait la réponse. C’ est la même pour tous les pays de la zone sahélienne jusqu’ en Tunisie. Ces gens qui avaient conquis Gao et Tombouctou ont montré leur fanatisme et leur violence. Ce sont eux qui ont pris l’ initiative. Lorsqu’ ils ont été à 400 km de la capitale j’ imagine que des conseillers ont dit à Hollande : » dans 3 jours ils sont à Bamako « . Nous sommes toujours dans le rapport de force. Ce qu’ on peut reprocher aux Occidentaux ( USA et leurs amis du Golfe inclus ) c’ est leur incohérence souvent criminelle : soutien aux moudjahédhines d’ Afghanistan pour finir par lutter contre eux, soutien à l’ opposition en Syrie pour comprendre un peu tard qu’ on ne sait plus très bien comment ça va finir (mais ceux qui sont allés en Syrie sont d’accord avec moi : les femmes vont beaucoup y perdre ), et SURTOUT CETTE INCAPACITE A DONNER LEUR TERRE AUX PALESTINIENS, incapacité chronique depuis 1948…
…et c’ est pourquoi j’ évite d’ écrire paix et encore moins Paix car la paix n’ existe pas, elle ne peut pas exister à l’ intérieur d’ un système d’ oppression, d’ inégalité et d’ injustice : le système capitaliste. Toute contestation de ce système mérite au moins notre curiosité sinon notre soutien. C’ est ce qui m’ a amené en Egypte et en Tunisie.
La Tunisie – jusqu’ à maintenant- est un pays de grande tolérance où la liberté individuelle est aussi répandue qu’ en France. J’ ai souvent entendu : » Ici on va à la mosquée ou pas, on fait le ramadan ou pas, on boit une bière ou pas « . J’ ai eu la même facilité pour parler avec des femmes qu’ en France. Le premier danger qui guette la Tunisie, ce sont ces prédicateurs venus des Emirats et le relais qu’ ils trouvent au sein d’ Ennahda. De même en Egypte des voix s’ élèvent pour condamner ces immams qui prononcent des fatwas ( récemment contre 2 leaders de l’ opposition )
J’ ai souvent pensé à cette pièce de Bertold Brecht : » La résistible ascension d’ Arturo Ui « . C’ est à chacun de nous de lutter contre le fanatisme, le racisme, les nouveaux visages du fascisme et quand le Front national se prétend laïc c’ est bien sûr hypocrite car s’ il était au pouvoir il nous ressortirait « nos racines judéo-chrétiennes » et il a toujours soutenu les intégristes catholiques.
Pour finir je vous cite Amin Maalouf, une de mes dernières lectures dans » Léon l’ Africain » :
» En Andalousie également, la pensée était florissante et ses fruits étaient des livres qui, patiemment copiés, circulaient parmi les hommes de savoir de la Chine à l’ extrême-occident. Et puis ce fût le désséchement de l’ esprit et de la plume.
Afin de se défendre contre les Francs, leurs idées et leurs habitudes, on fit de la Tradition une citadelle où l’ on s’ enferma. Grenade ne donnera plus naissance qu’ à des imitateurs sans talent ni audace. «
Cinq siècles plus tard le monde » arabo-musulman » ( terme impropre puisqu’ il inclut des non Arabes, Berbères, Kurdes…et des non musulmans, chrétiens, juifs…) revit le même drame et celles et ceux qui luttent contre la confiscation de leur révolution en Egypte et en Tunisie ne veulent pas revivre ce drame de stagnation d’ un autre âge.
de retour en Auvergne depuis hier.
17 février 2013.
ghibe
DMI, Candia, PSA, Renault, Arcelor, Pétroplus, Notre-Dame-des-Landes, Education Nationale, Pôle Emploi…
Enrayons la misère !
Rassemblement samedi 23 février à partir de 14h Place Delille
CNT-AIT 63
Ce matin (18 février) , un groupe de militant-es anarchosyndicalistes s’est rassemblé devant la direction régionale de Pôle Emploi (boulevard Clémentel à Clermont Ferrand face au chantier du futur Conseil Régional). Nous avons organisé cette première action suite à l’immolation d’un premier chômeur à Nantes mercredi 13 février. Un autre l’a suivi deux jours plus tard St Ouen…
Nous ne pouvions rester silencieux ou simplement pondre un communiqué. 70 tracts ont été diffusés, aux sans-emploi comme aux automobilistes, ainsi que quelques kit d’autodéfense à Pôle Emploi. Le tract diffusé est celui-ci :
Et parce qu’il est temps de riposter, on reviendra très vite…
Pôle Emploi : nouveau rassemblement mardi 26 février
La CNT-AIT appelle à nouveau à un rassemblement mardi 26 février, au Pôle Emploi Nord, à partir de 15h30.
L’autogestion de Viomichaniki Metaleftiki, c’est parti !
Publié 15 février 2013 dans Non classé 0 CommentairesLes travailleurs de Vio.Me. (Viomichaniki Metaleftiki), une usine de fabrication de matériaux de construction de Thessalonique, en Grèce, qui a été abandonnée par ses propriétaires, ne sont plus payés depuis mai 2011. Par décision de leur Assemblée générale ils ont décidé d’occuper l’usine et de la faire fonctionner sous leur propre contrôle selon les principes de la démocratie directe.
Après plus d’une année de lutte qui a attiré l’attention et la solidarité en Grèce et même au-delà, ils ont effectivement démarré la production le mardi 12 février 2013, après 3 jours de mobilisation intense.
Traduction d’un compte-rendu publié par l’Initiative de solidarité (Thessalonique)
Τρίτη, 12 Φεβρουαρίου 2013
Mardi 12 février 2013
Les machines de l’autogestion ont été mises en route !
Après 3 jours d’intense mobilisation, l’usine de Vio.Me. a commencé la production sous contrôle ouvrier, aujourd’hui dans la matinée ! Il s’agit de la première expérience d’autogestion industrielle dans une Grèce frappée par la crise, et les travailleurs de Vio.Me. sont convaincus que cela ne sera là que le premier de toute une série d’efforts de ce type.
La manifestation a été massive et dynamique
La mobilisation a débuté par une grande assemblée des travailleurs et des organisations et individus solidaires dans un théâtre du centre-ville le dimanche soir. A cette occasion, la ligne de conduite de l’action du mouvement de solidarité a été discutée, et tout le monde a eu la possibilité de prendre le micro et d’exprimer son opinion sur la lutte des travailleurs.
Des artistes vraiment talentueux ont joué en faveur de la lutte de Vio.Me
Le lundi soir, il y a eu une manifestation dans le centre de la ville suivie d’un concert de solidarité énorme avec plusieurs groupes et chanteurs populaires [folk] bien connus. Parmi eux, Thanassis Papakonstantinou, l’un des plus importants auteurs-compositeurs grecs contemporains qui en quelque sorte « fait partie du mouvement », car il soutient toujours en paroles et en actes les efforts de la société pour l’autodétermination. La participation a dépassé les attentes de tout le monde.
Malheureusement, environ un millier de personnes n’ont pas réussi à entrer, car la salle était pleine. Le plus beau moment de la nuit a été quand les travailleurs ont pris le micro et ont expliqué leur vision d’une autre société, basée sur la justice sociale, la solidarité et l’autogestion. Cinq mille personnes ont applaudi, en criant et en chantant des chansons de soutien. C’est alors que tout le monde a réalisé que cet effort était voué au succès !
Un des travailleurs de Vio.Me. s’adresse aux personnes présentes
Tôt le lendemain matin la mobilisation s’est poursuivie avec une manifestation dynamique en direction de l’usine. Les travailleurs étaient déjà à leur poste et la production a été triomphalement démarrée devant les caméras des médias nationaux, locaux et alternatifs. Les travailleurs ont organisé une visite guidée de l’usine et expliqué tous les détails du processus de production aux journalistes et aux participants du mouvement de solidarité.
Le premier lot de produits fabriqués sous contrôle ouvrier !
Il reste encore un long chemin à parcourir : Les coûts de production sont élevés, l’accès au crédit est impossible et obtenir une part du marché est incertain en période de récession. Les travailleurs sont toutefois optimistes : Le produit du concert de soutien et les dons des particuliers et des groupes de soutien recueillis par le biais du site viome.org devraient être suffisant pour maintenir l’entreprise à flot pendant les premiers mois. Et le soutien des mouvements sociaux signifie que bon nombre des produits seront distribués par le biais des structures existantes de l’économie sociale et solidaire.
Les travailleurs de Vio.Me. sont déjà à la recherche de nouveaux produits d’entretien, à base de composants non toxiques et écologiques, convenables pour un usage domestique. L’usine fabrique des matériaux de construction de qualité (mortiers, plâtres, colle à carrelage et matériaux de jointement, enduits imperméables, etc.) et les travailleurs savent très bien comment améliorer la qualité tout en réduisant encore plus les coûts de production et donc les prix. Le défi consiste maintenant à trouver un marché pour ces matériaux, qui sont malheureusement trop volumineux pour être transportés sur de longues distances, et devraient être vendu en Grèce ou les pays voisins des Balkans.
Les 40 travailleurs de Vio.Me. et les centaines de participants au mouvement de solidarité ont vécu pendant trois jours une expérience inoubliable, qui n’est cependant que le début d’un chemin long et difficile. Maintenant plus que jamais, nous devons être unis et forts, déterminés à construire un monde nouveau fondé sur la solidarité, la justice et l’autogestion !
Texte original : ici
[ Traduit par XYZ pour OCLibertaire ]
Site des travailleurs de Vio.me
http://www.biom-metal.blogspot.gr/
Informations déjà publiées en relation avec cet article
L’entreprise autogérée Viomichaniki Metaleftiki va bientôt commencer à travailler
ArcelorMittal-Liège: John David a perdu un oeil à la manif de Strasbourg
Publié 10 février 2013 dans Non classé 0 Commentaires
John David, un ouvrier intérimaire de 25 ans de Flémalle, a perdu un oeil mercredi lors de la manifestation organisée par les travailleurs d’ArcelorMittal à Strasbourg. Il a reçu une flash-ball en pleine tête, qui lui a éclaté la visière de son casque de protection. La colère gronde chez ses collègues…
L’entrevue annoncée mercredi à Strasbourg entre l’Europe et ses métallos a viré au drame. John David, un Flémallois de 25 ans employé à la ligne galva 7 à Ramet, est en effet hospitalisé depuis lors au nouvel hôpital civil de Strasbourg.
Touché d’une balle en caoutchouc en pleine tête, il a perdu un oeil, malgré une opération en urgence mercredi soir.
Le jeune homme est maintenant devenu, bien malgré lui, le symbole d’une révolte des métallos contre un système « qui préfère nous combattre plutôt que nous aider… »
Ouvriers et syndicats sont en effet unanimes pour dénoncer un dispositif policier hors-normes, « comme je n’en ai jamais vu nulle part ailleurs, raconte David Camerini (CSC). Même un Dutroux a droit à plus de considération que nous… »
Leur presse (Lameuse.be)
Langeac sur ZAD : Notre-Dame-des-Landes : les opposants gagnent un répit d’an et demi (Journal Poil aux tifs)
Publié 9 février 2013 dans Non classé 1 Commentairelu sur http://fourmesdediscours.over-blog.org/article-langeac-sur-zad-115165040.html
La Cour de cassation vient d’accorder un délai d’au moins 18 mois aux opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Une heureuse surprise pour les défenseurs du bocage.
L’embourbement du gouvernement Ayrault dans la zone humide de Notre-Dame-des-Landes n’est pas près de se dénouer. Nouveau fait majeur dans la bagarre qui oppose Vinci aux paysans menacés d’expulsion, mardi 29 janvier, la Cour de cassation a décidé… de ne rien décider. Elle attendra que tous les recours administratifs soient jugés pour examiner un pourvoi formé par les occupants de la zone d’aménagement différé contre leur expropriation (lire les arrêts de la Cour de cassation surReporterre).
Ces derniers ont saisi le juge administratif en octobre 2011 pour faire annuler l’arrêt de cessibilité (liste préfectorale des parcelles qui doivent être expropriées) qui les concerne. Ce recours a été débouté en décembre 2012 par le tribunal administratif de Nantes, mais il fera l’objet d’un appel, voire ultérieurement si besoin d’un recours devant le Conseil d’État.
Une quinzaine de fermes doivent encore être détruites
En attendant, le concessionnaire Aéroport du Grand-Ouest (Vinci), qui doit acquérir les terrains convoités, devra patienter. Les expulsions sont donc retardées pour la quinzaine de fermes qui doivent encore être détruites. Et ce, pour une période de 18 mois à deux ans, selon les estimations des opposants et leurs avocats. « C’est une surprise, explique Dominique Fresneau, coprésident de l’Acipa, une association d’habitants et d’exploitants menacés d’expulsion. Jusqu’à présent le projet avançait malgré tous nos recours. »
Notre Dame des Landes : les opposants remportent une victoire judiciaire (Reporterre)
Cet arrêt ne protège pas pour autant les occupations illégales installées dans des cabanes et des fermes expulsées, sur la Zone d’aménagement différé (Zad) visé par le projet d’aéroport. Le face-à-face entre opposants et forces de l’ordre, qui dure depuis le 17 novembre, devrait donc se poursuivre, alors qu’une « trêve » est encore théoriquement à l’œuvre jusqu’au mois de mars dans le cadre des travaux de la « commission de dialogue ».
« Le pouvoir joue l’apaisement, il n’y a pas de pression de la préfecture centrale, raconte Dominique Fresneau. Les contrôles systématiques embêtent surtout les locaux qui doivent circuler pour travailler sur leurs terres. C’est une stratégie qui vise à installer un climat malsain, mais il n’y a pas d’affrontements. »
Embarras de François Hollande
Sur le plan politique, le dossier reste un véritable bourbier pour la majorité. Interviewé, mercredi 30 janvier par l’Express, Nicolas Hulot, « envoyé spécial de François Hollande pour la préservation de la planète », décrivait un Président « embarrassé » sur la question.
« Concernant la pertinence du projet, je ne suis pas certain que le Président en soit convaincu, mais il ne peut pas désavouer son Premier ministre. Nous avons en France un déficit démocratique ; nous ne savons pas organiser des débats publics dignes de ce nom », jugeait-il.
L’embarrassante épreuve de force devra donc encore durer au moins un an et demi. Un marathon que les opposants comptent mettre à profit pour organiser et densifier une mobilisation « lourde, ardue, mais que nous avons tous ici à cœur », confie Dominique Fresneau.
Malgré cela…JOURNEE DE SOUTIEN A LA LUTTE DE NOTRE DAME DES LANDES
SAMEDI 9 MARS de midi à minuit…
à l’Ile d’amour, à Langeac (43)
PROJECTIONS-DEBATS, ANIMATIONS, CONCERTS, COLLECTE DE DONS.
et pendant ce temps là une nouvelle ZAD nait dans le MORVAN (nièvre)