La juge entre dans le prétoire et commence sans grands détours, en demandant au principal témoin de l’accusation Klein, s’il avait dit à quelqu’un, directement après l’action contre l’OPEP, que Madame Suder aurait apporté des armes avant l’opération. Klein ne se souvient pas. Son principal contact à l’époque, dit-il, aurait été Matthias Beltz.
Aussitôt après, l’avocat de Sonja commence à interroger Klein. Il cite des passages de son livre. Klein donne la plupart du temps des réponses qui vont de « Je ne me souviens plus » jusqu’à « c’est vrai, cela me revient » en passant par « Je ne peux pas vous en dire plus ». Les avocats, cependant, ne cèdent pas – il s’agit en effet d’établir « la capacité à se souvenir du témoin ». Klein commence à en dire plus, ce qui a pour conséqquence une fois que son avocate lui retire le micro.
La juge interrompt peu après l’audience. Après l’interruption, les contradictions dans lesquelles Klein s’enferre, que ce soit dans son livre, lors des interrogatoires par la police ou dans la salle d’audience, sont de nouveau abordées. Cependant, dès que l’on s’approche trop d’une situation difficile pour Klein, son avocate interrompt l’interrogatoire. Ou la juge prétend que Klein a déjà répondu à telle ou telle question, ou qu’il aurait exprimé seulement une opinion personnelle. A la question: « Qui a dirigé principalement l’action contre l’OPEP », Klein répond que c’était une action du FPLP pour laquelle les RZ et le Mouvement du 2 juin auraient été contactés. En outre, les RZ auraient assuré la logistique.
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soutien à Georges Ibrahim Abdallah
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