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Archives pour juillet 2013

A qui profite la crise ?

A qui profite la crise ?

La pandémie financière se répand sur la planète, les bulles spéculatives éclatent joyeusement, les paradis fiscaux recyclent les saints profits… et les portes de l’Enfer s’ouvrent pour les damnés de la Terre.

 

(Dé)moralisons le capitalisme

 

Le capitalisme vit-il ses dernières convulsions ? Le  Financial Times s’angoisse:  Les gouvernements européens sont paranoïaques, ils vont maintenir le cap de l’austérité jusqu’à sa conclusion amère, quand cette politique implosera.L’exploitation du travail salarié, coeur du système, serait-elle en voie de disparition ? Pourtant, face à des luttes de grande ampleur qui ont marqué l’histoire sociale, la riposte a été jusque-là efficace: fragmentation des entreprises en petites unités, chaînes de sous-traitants, instrumentalisation des fortes disparités de coûts salariaux et écologiques selon les pays… Les « forteresses ouvrières » ont été démantelées, des secteurs entiers et combatifs liquidés (mines, sidérurgie, textile).

 

Dans la période récente, le chômage massif et la mondialisation maintiennent une formidable pression sur les salaires et la solidarité. Le Capital grignote régulièrement la part du Travail. Certes cela crée des menaces de surproduction (en regard des consommateurs solvables, pas des besoins de l’humanité bien sûr). Heureusement l’ange blanc du Crédit, téléguidé par les banques, plane sur les croyants en un avenir meilleur. Mais qu’arrive-t-il quand, ses ailes brûlées, les débiteurs ne peuvent plus rembourser et qu’un nouvel emprunt ne permet plus de payer les traites de l’emprunt précédent ?

 

L’Etat, déjà chargé de garantir à l’économie capitaliste une main-d’oeuvre soumise, va-t-il sauver le soldat capitaliste en le « moralisant » ?

 

Quand le bâtiment craque… tout krach

 

Depuis les années 1980, les procédés de spéculation financières des banques se sont multipliés:

*transformation des crédits en titres utilisables en Bourse (« titrisation ») ;

*emprunts importants conduisant à un endettement énorme (10 fois le PIB mondial en 2011) ;

*multiplication des « produits dérivés ».

 

A titre d’exemple: l’ »effet de levier » (rapport entre les dettes et les fonds propres) de la banque Merryl Linch était de 40 ; les dettes des étudiants américains contractées pour payer leurs études atteignaient le PIB de l’Amérique latine !

 

C’est dans ce contexte que des lézardes apparaissent dans le secteur de l’immobilier avec l’impossibilité pour beaucoup d’acquéreurs de rembourser leurs emprunts « subprime » (taux très bas au début, augmentant fortement par la suite).

Les logements saisis ont été mis sur le marché, entraînant une surproduction dans ce secteur, donc une baisse de leur valeur.

Les familles se sont trouvées ruinées et leurs créances insolvables… Près de cent sociétés de crédit sont en faillite. La méfiance s’installe envers les innombrables « produits toxiques » détenus par les banques et une période de récession s’installe, accentuée par les politiques d’austérité des Etats.

 

Un film de banksters

 

Le spectacle comportera-t-il, comme en 1929, des scènes rafraîchissantes de banquiers se jetant gracieusement sans parachutes (dorés) du haut des gratte-ciel ?

Prenant les devants, la Réserve fédérale des Etats-Unis (FED) a mis à disposition, à des taux variant de 0,01% à 0,25%, 16 000 milliards de dollars (équivalent de son PIB annuel !). Les banques européennes se sont, elles aussi, alimentées à cette manne pour leurs besoins de financement à court terme, mais, en juin 2011, ces « money market fonds » leur sont fermés. La Banque centrale européenne (BCE) prend le relais avec le « Long term refinancing operation »:

1000 milliards d’euros sur trois ans à des taux de 1% ou moins. Les banques vont utiliser cet afflux d’argent pour racheter des titres de la dette publique (« dette souveraine ») dans les pays où le taux dépasse 5% (Espagne, Italie, etc.), profitant d’une règle européenne interdisant aux Etats d’emprunter directement à la BCE !

 

Il restait aux « experts », patrons et politiques à se répandre dans les médias pour tenter de nous persuader que la « crise » était due aux dettes publiques, et nous faire accepter « le sang et les larmes » des politiques gouvernementales: austérité, privatisations, régressions sociales… Fort de ce succès, les réalisateurs ont d’autres films en préparation, sur la piste des fonds spéculatifs qui, ayant quitté l’immobilier, se sont reportés sur l’agriculture (achats massifs de terres), les gaz de schiste…

 

Encore autant de bulles qui éclateront bientôt. Alors, champagne ?

 

Le « modèle » allemand

 

Pour nous aider à garder la foi dans les « vertus » du capitalisme, des élèves « modèles » se sont succédé: américain, suédois, japonais, argentin… en attendant le chinois. Celui du jour est allemand.

 

Depuis 2003 le gouvernement socialiste de Gerhart Schroëder avait imposé une importante dégradation des droits sociaux et économiques, avec les lois Hart: chômeurs tenus d’accepter tout emploi (même à un salaire inférieur aux allocations chômage) ; « mini-jobs » à 400€ par mois ; allocations chômage plus difficiles à obtenir ; retraites par capitalisation, cotisations plus fortes, âge de départ plus élevé (67 ans en perspective)…

 

Les résultats sont effectivement « exemplaires »: coûts salariaux en baisse de 10%, travail à temps partiel en hausse de 46%, chômeurs non indemnisés passant de 20% à 65%, 7,3 millions de travailleurs touchant environ 400€, seulement 40% des entreprises couvertes par une convention collective…

 

Le « miracle économique » allemand est basé sur des entreprises qui font produire des biens intermédiaires dans des pays à faible coût, tels la Roumanie ou la Bulgarie. Ils sont ensuite assemblés en Allemagne, puis réexportés, représentant 83% des excédents commerciaux.

 

Le « modèle » commence à étendre ses « bienfaits » en Europe:

Grèce: Baisse du pouvoir d’achat de 50%, PIB en berne (- 20%), 58% de chômage chez les moins de 25 ans, privatisations massives, 500 000 Athéniens quittant la ville pour la campagne ou l’étranger,

Espagne: 1,7 million de familles dont TOUS les membres sont au chômage (56% pour les jeunes), 350 000 familles expulsées de leur logement,

Irlande: 180 000 jeunes ont quitté leur pays,

Portugal: Le gouvernement exhorte la population à s’exiler.

 

Le « modèle » anarchiste

 

Dans ce monde où nos vies sont conditionnées par le travail salarié, il faut aller bosser sans possibilité de décider ce qu’on va y faire, comment le faire, pourquoi le faire. Le spectre du chômage amène la résignation face à une dégradation accentuée par le patronat et l’Etat à la faveur de la « crise ». Le « choix » entre deux faces d’une même réalité: gauche/droite, Etat/marché, capitalisme productif/capitalisme financier, est destiné à nous détourner de s’occuper nous-mêmes du présent et de l’avenir. Bien sûr, des alternatives autogestionnaires se développent dans les pays les plus sinistrés: récupération d’entreprises, relocalisations de circuits agricoles et alimentaires, échanges gratuits et solidaires. [Pour la Grèce, voir le film  Dédale, qui traite des pratiques de démocratie directe.] Pour espérer réellement inquiéter les dominants, il faudrait que ces initiatives se multiplient dans les domaines agricole et industriel et se coordonnent dans le cadre du fédéralisme libertaire, tels que cela fut amorcé pendant la révolution espagnole.

 

C’est d’ailleurs dans ce pays que l’anarcho-syndicalisme est en renouveau, le « syndicalisme d’accompagnement » sur fond de « partenaires sociaux » ayant prouvé, comme partout en Europe, qu’il livre les travailleurs au capitalisme.

 

A court terme, nos compagnons de la FAI (Fédération anarchiste ibérique) proposent:

*Retirons notre argent des banques ;

*Organisons des collectifs autogérés de production et de consommation ;

*Usons des outils qui sont les nôtres: la grève et le boycott ;

*Organisons-nous horizontalement, sans hiérarchie, ne touchant d’argent ni de l’Etat, ni des capitalistes.

 

Mon optimisme est basé sur la certitude que ce système va s’effondrer, mon pessimisme sur tout ce qu’il fait pour nous entraîner dans sa chute.

 

ELAN NOIR

(Article paru dans  Creuse-Citron n° 36 de mai-juillet 2013, le journal de la Creuse libertaire).

FRANCFORT : PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER

Pour suivre le procès : linter 

LIBERATION DE SONJA SUDER

EMPRISONNEE DEPUIS SEPTEMBRE 2011 POUR DES FAITS REMONTANT A PLUS DE TRENTE ANS ET SUR LES SEULES ACCUSATIONS D’UN TEMOIN REPENTI HANS-JOACHIM KLEIN.

 ARRET DES POUSUITES CONTRE CHRISTIAN GAUGER ET SONJA SUDER ENGAGEES AU MEPRIS DE TOUTE PRESCRIPTION SUR LES SEULES BASES DE DECLARATIONS OBTENUES SOUS LA TORTURE D’UNE PART ET D’UN REPENTI D’AUTRE PART 

NON A LA TORTURE – NON A LA CITATION COMME TEMOIN D’HERMANN F.

Militant grièvement blessé en 1978, interrogé dès le lendemain d’une opération où il a perdu ses deux yeux et a été amputé des deux jambes, séquestré durant quatre mois sans mandat d’arrêt par la police, maintenu à l’iolement, et dont le tribunal prétend aujourd’hui utiliser les déclarations, qu’il a remis en cause dès qu’il a qu’il a pu être libéré des griffes des policiers. 

LIBERATION DE SIBYLLE S., ARRETEE LE 9 AVRIL EN PLEIN PROCES POUR REFUS DE TEMOIGNER :

 condamnée il y a plus de trente ans sur la base des déclarations de son ex-compagnon Hermann F., elle est restée proche de lui toutes ses années et refuse qu’on utilise ces déclarations qui lui ont été extorquées au prix de traitements inhumains.

FRANCFORT : PROCES CONTRE C. GAUGER ET S. SUDER liberte-pour-sibylle-et-sonja-2


 

festival La Belle Rouge à St Amant Roche Savine les 27 et 28 juillet

Le WE prochain 27 et 28 juillet a lieu le Festival La Belle Rouge à Saint Amant Roche Savine ( + d’infos programmelabellerouge2013 dans le Livradois Forez organisé par la compagnie Jolie Môme , L’union Locale CNT-AIT/63 y tiendra une table de presse avec notamment des infos sur la lutte des Elba (infos, caisse solidaire) de Thiers avec la fermeture de l’usine et ses 64 licenciés  (+ infos fermetureElba64mort), nous serons accompagnés par nos camarades du collectif de soutien à S. Suder et C. Gauger (+ d’infos  linter)

19 juillet…

Il y a 77 ans, le 19 juillet 1936, les travailleurs et les travailleuses espagnol-es se soulevaient de manière autonome (avec le soutien de la CNT-AIT, de la FAI et de la FIJL) et mettaient en échec dans toute la Catalogne le coup d’Etat fasciste. Mais la seule manière de vaincre le fascisme est de faire la révolution sociale et libertaire, ce qu’illes firent également.

Une pensée pour ce qui fut la révolution la plus radicale de l’histoire du capitalisme.

Documentaire « Vivre l’Utopie » : 

http://www.youtube.com/watch?v=ZtXv0QXBwBI

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ». Mark Twain.

Vive l’anarchie. Guerre sociale.

 

Pitufo, CNT-AIT 63.

Sidi Amor : une oasis écologique au cœur de la Tunisie

lu sur basta

Située à une quinzaine de kilomètres de Tunis, Sidi Amor est une propriété collective de quatre hectares sur laquelle de nombreux savoirs-faire sont expérimentés. Construction écologique en terre, recyclage, distillation d’huiles essentielles, plantes médicinales, agroforesterie, agriculture biologique… Autant d’axes de développement pour créer des emplois locaux. Avec en toile de fond, le souci de déployer des techniques accessibles aux populations rurales du pays. Petite visite dans un écovillage en construction.

Il fait beau, ce week-end de printemps, à Tunis. Nessrine, la trentaine, est en route pour Sidi Amor, un site exceptionnel, où l’on expérimente l’éco-construction, le maraîchage biologique, la distillation d’huiles essentielles ou encore, la vannerie. « C’est à une vingtaine de minutes de Tunis seulement », sourit-elle en empruntant un chemin à peine carrossable, les deux mains solidement attachées au volant. « J’ai passé plusieurs années en France, pour me former aux pratiques de l’agriculture biologique, détaille Nessrine. A l’époque, je voulais monter une ferme pédagogique. » La jeune femme a finalement décidé de revenir en Tunisie, et de se lancer dans une thèse de biologie. Mais dès qu’elle a un peu de temps, elle rejoint l’équipe de Sidi Amor, qui lui a confié la réalisation d’un herbier. « Je recense toutes les espèces végétales, précise Nessrine. Et il y en a beaucoup. Cet endroit est un vrai trésor de biodiversité. »

Perché sur les hauteurs, à l’ouest de Tunis, Sidi Amor s’étend sur quatre hectares vallonnés. Entouré d’oliveraies, le site est d’un calme inattendu. A l’entrée trône un bâtiment tout en dômes et en voutes, où se tiennent les réunions du groupement de développement agricole (GDA) qui gère le site. « Le GDA est une structure foncière de droit tunisien qui a fait son apparition dans les années 70 », explique Taieb Ben Miled, pneumologue à Tunis et à l’origine du projet. « On en compte environ 350 dans le pays. Mais la plupart des GDA ont été constitués par des groupements de paysans pour partager la ressource en eau, dans les palmeraies du sud notamment. » Les terres de Sidi Amor appartiennent à une petite dizaine de personnes, qui habitent Tunis pour la plupart et qui ont été séduits par l’endroit, et les divers projets qui y ont germé.

Une friche transformée en jardins

Difficile, quand on arpente la roseraie qui abrite plus de 375 variétés du monde entier, ou encore le jardin médicinal d’où émanent de délicieuses odeurs, d’imaginer qu’il y a dix ans, l’endroit n’était qu’une friche abandonnée, truffée de déchets. « Mon père possédait un hectare ici, détaille Taieb Ben Miled. Et un jour, nous sommes venus voir avec mon épouse. L’endroit était ravagé mais nous avons eu un vrai coup de cœur. La proximité de la ville en faisait un lieu avec un potentiel extraordinaire. La promenade dans l’espace forestier attenant nous a en plus révélé de grandes richesses paysagères et botaniques. Nous nous sommes tout de suite dit qu’il fallait protéger le site. »

Sidi Amor : une oasis écologique au cœur de la Tunisie sidi_amor_1-a1c4b

Nous sommes en 2004. Le Dr Ben Miled écrit à l’administration pour expliquer son projet, et proposer la création d’une association. Mais il se voit opposer un refus catégorique, à moins de le faire dans le cadre du parti au pouvoir, l’omnipotent rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) qui servait alors Ben Ali. « Ils craignaient une sorte de contestation verte », sourit le Dr Ben Miled. Qui décide donc dans un premier temps de se contenter de son hectare. « Nous nous sommes dits, en attendant que l’administration se décide, faisons notre rêve. »

Bâtir en terre

Les premiers mois sont ardus. Il faut commencer par nettoyer le site, jonché de détritus et de gravats. « A l’époque, il n’y avait pas un arbre pour faire de l’ombre », se rappellent les plus anciens. Les voisins n’ont pas tous la fibre écologique. Certains d’entre eux regardent les travaux en cours d’un air circonspect. Un jour, Taieb Ben Miled trouve même tous les arbres plantés la veille arrachés ! Mais, accompagnés par un petit groupe d’amis motivés, son épouse et lui continuent à replanter et embellir le site. Certains d’entre eux achètent des lopins attenants. Sidi amor grandit, le GDA prend corps. De jeunes bénévoles viennent grossir les rangs pour construire les bâtiments, empierrer les chemins, prendre soin des jardins : roseraie, carré médicinal, arboretum, parc floral des cinq continents. Une dizaine d’entre eux vivent sur place en permanence.

Témoignages vidéo de ces bénévoles aux parcours variés la suite basta

Italie : Création d’une brigade spécialisée de matons contre les prisonniers anarchistes

Lu sur non fides

 

Par la correspondance avec quelques compagnons anarchistes enfermés dans la prison de Ferrara, il nous a été raconté comment l’on y préparait un « Détachement Antiterroriste » de la Police Pénitentiaire en fonction à la prison de l’Arginone [à Ferrara].

La création de cette énième spécialisation de bourreau rentrerait dans le cadre d’un projet pilote à caractère national, lancé justement à Ferrara où a été « inaugurée » il y a quelques mois une nouvelle section A.S.2 pour les prisonniers anarchistes.

L’Administration Pénitentiaire semble vouloir resserrer encore plus l’étau sur les compagnons révolutionnaires séquestrés par l’Etat, instituant une nouvelle brigade spécialisée, avec le but prévisible de pouvoir mieux gérer et connaître les correspondances et les rapports avec les compagnons de dehors.

Par contre, en ce qui concerne le « quotidien carcéral », le niveau de paranoïa des gardiens reste élevé : même un simple transfert pour une visite à l’hôpital est géré par plusieurs matons armés de mitraillettes, et le compagnon reste menotté jusqu’à l’intérieur de la salle à rayons X. La section n’est équipée d’aucune salle de sociabilité en commun, de même pour le gymnase.

Mises à jour rapidement.

[Traduit de l’italien par nos soins de Informa-azione.]

La Slovénie, ses squats, ses anarchistes…

La Slovénie, ses squats, ses anarchistes...

Photo: LJUBLJANA, 1er décembre 2012.

 

Il y a peu, ce petit pays vivait le plus important mouvement social depuis la fin de la Guerre Froide, à tel point qu’on l’appelle tout simplement « le soulèvement ». la suite anarchie23

Anarchie en Egypte : interview place Tahrir (en anglais dans le texte)

An anarchist tent in Tahrir Square. (WNV/Mohammed Hassan Aazab)

An anarchist tent in Tahrir Square. (WNV/Mohammed Hassan Aazab)

interview à lire suivant le lien ci-après : wagingnonviolence.org

à lire aussi révolution egyptienne : dégager l’armée à lire ci après juralibertaire

Documentaire sur le mouvement anarchiste en Tunisie : « Le peuple veut la chute du système »

Bonjour à tou.te.s,

Voici le docu réalisé en mars-avril sur le mouvement anarchiste en Tunisie :

“Le peuple veut la chute du système. An V de la révolution tunisienne”

Il est libre et gratuit, le seul moyen de le faire connaître, c’est vous ! Merci de faire tourner.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/07/33.jpg

Le peuple veut la chute du système
An V de la révolution tunisienne
الشعب يريد إسقاط النظام
السنة الخامسة من الثورة التونسية

Tourné et monté en mars-avril 2013, ce documentaire, libre et gratuit, part à la rencontre de diverses composantes du mouvement anti-autoritaire tunisien. Il porte les paroles de groupes organisés et d’individus : le Mouvement Désobéissance, la lutte contre le Forum Social Mondial, des activistes de rue ou des syndicalistes de base, une mutuelle agricole, un projet culturel autogéré… Il pose un regard sur le développement d’idées et de pratiques anarchistes et autogestionnaires au cœur du processus révolutionnaire en Tunisie. Il se veut être un outil, peut-être une arme, pour construire la solidarité internationale et renforcer le mouvement d’émancipation mondial dont l’un des actes fondateurs fut le soulèvement de Gafsa en 2008.

TÉLÉCHARGER LE FILM – 1h11

Le 3 juillet 2013

Francfort : campagne de soutien a S. Suder et C. Gauger

France Allemagne, histoires modernes d’extradition et de torture – Comité de soutien à Sonja Suder et Christian Gauger et lettre de soutien à adresser à la présidente du tribunal de Francfort

En 2011 sans que personne ne réagisse, des militants politiques allemands de plus de 70 ans ont été extradés à la demande de l’Allemagne pour être jugés pour des affaires datant de 35 ans.

Sonja Suder et Christian Gauger, anciens militants du groupe RZ (cellules révolutionnaires) dans les années 70 étaient réfugiés en France depuis 1978. Ils avaient été déclarés non extradables en 2001 pour prescription des faits. En 2008 ils sont de nouveau arrêtés – suite à une rectification des accords France-Allemagne en 2005 – et extradés en 2011.

Sonja Suder, 80 ans, est en prison à Francfort et Christian Gauger, 72 ans en rétention à domicile en raison de son état de santé (séquelles d’accident cardiaque puis cérébral).

Leur procès dure depuis septembre 2012, bien que la LDH ait demandé leur retour dans le lieu de leur choix et l’abandon des poursuites.

Ils sont accusés d’avoir participé à des attentats entre 1975 et 1978, vis-à-vis d’entreprises commercialisant du matériel nucléaire, ou des armes vers l’Afrique du sud, et pour des actions autour de la coupe du monde de football en Argentine.

Ces accusations sont liées aux déclarations d’un autre militant : Hermann Feiling, qui a été gravement mutilé en juin 1978 par l’explosion d’une bombe artisanale destinée à l’ambassade d’Argentine. Cette personne a été interrogée dès le lendemain de son intervention chirurgicale (où il avait été amputé des deux membres inférieurs et des deux yeux et avait de graves brûlures) et durant plus de 4 mois, à l’hôpital, sans avocat.

Sonja Suder est aussi accusée d’avoir participé à l’attentat de Vienne contre l’OPEP (prise d’otages en décembre 1975) sur les déclarations en 1998 d’un prisonnier politique « repenti », Hans Joachim Klein, contre sa libération.

La Ligue Internationale des Droits de l’Homme a écrit à la présidente du tribunal pour lui demander de ne pas cautionner un procès basé sur des déclarations obtenues sous la torture.

Un collectif de soutien propose aux professionnels de santé d’envoyer une lettre au président du tribunal afin de défendre les principes d’éthique médicale énoncés par le Haut Comité des Droits de l’Homme en 1982 pour la protection des prisonniers et détenus contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants.

la suite avec lettre type  envoyer à la présidente du tribunal de Francfort (Affranchir au tarif Allemagne) campagnesoutiengaugersuder


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