Archives pour juin 2014

Grand Loto et Dance Party en soutien à L’envolée / 5 juillet à synthétienne

Grand Loto et Dance Party en soutien à L’envolée / 5 juillet à synthétienne

c’est à la gueule noire, 16 rue du mont, quartier bellevue à st-étienne

loto : 20h
soirée dansante : 22h
… veggie burgers tant qu’y en a
et bar pas cher toute la soirée

entrée libre et participation au loto pour 1euro minimum

Les bénéf seront donnés à L’envolée (http://lenvolee.net) pour les frais
d’impression de ce journal anti-carcéral, et si possible aussi au
collectif Papillon pour envoyer des mandats à des prisonnier-e-s.

afficheLotoBoomWebRouge5juillet

[Brochure] : POURQUOI LA CNT-AIT NE PARTICIPE-T-ELLE PAS AUX ELECTIONS SYNDICALES ?

La CNT-AIT est une organisation syndicale se revendiquant anarchosyndicaliste. Nous nous démarquons des organisations syndicales traditionnelles à plusieurs niveaux : nous n’avons par exemple pas de permanent-es, et refusons les subventions. Nous sommes également le seulsyndicat à refuser la participation aux instances représentatives du personnel. Cette petite brochure se veut un outil pour comprendre pourquoi, selon nous, les élections syndicales détournent de la nécessaire lutte contre le patronat à mener dans les entreprises (mais également dans le reste de la société). Avant toute chose, précisons que la position d’abstention aux élections syndicales n’est pas une position d’orthodoxie anarchiste. Elle est le fruit d’expériences menées par le passé, des conclusions qui en ont été tirées. Enfin, ce principe est ce qui fait une des originalités1 de l’internationale anarchosyndicaliste à laquelle nous sommes adhérent-es, l’Association Internationale des Travailleurs-euses (AIT), fondée en 1922 et qui possède aujourd’hui 14 sections. En effet, toutes ses sections et ses syndicats refusent la participation aux élections dans les entreprises. Voici pourquoi.

 

fichier pdf élections syndicales

 

Brochure éditée par le Syndicat des Travailleurs-euses et Précaires 63, adhérent à la CNT-AIT.

28 Juin journée internationale d’action contre la répression

La lutte sociale n’est pas un crime! Solidarité contre la répression!

Nous voulons exprimer notre soutien et notre solidarité envers Carlos et Carmen, qui ont participés au piquet de grève de Grenade le 15M au cours de la grève générale le 29 Mars 2012 en Espagne et qui ont été condamnés à trois ans et un jour d’emprisonnement pour leur participation à ce piquet de grève.

Pour la grève générale en Espagne le 29 Mars 2012, le mouvement 15M de Grenade a organisé un piquet d’information qui a balayé les rues de l’appel de la ville à la solidarité avec la journée de grève. Carlos et Carmen ont été identifiés au hasard par la police hors d’un bar où le piquet était entré. Pendant ce piquet il n’y avait pas d’attitudes violentes ou de menaces et, en fait, le piquet a poursuivi son passage par Grenade et le bar n’a pas été fermé. Le propriétaire du bar a déposé une plainte et quelques mois plus tard, un procès a commencé dans lequel le procureur a demandé une « peine pour faire un exemple, non seulement pour eux mais aussi pour que personne d’autre arrive avec des choses semblables ». Enfin, le juge a condamné Carlos et Carmen à trois ans d’emprisonnement et d’une journée pour un «crime contre le droit des travailleurs » alléguée. Suite à la déclaration de culpabilité, un appel a été interjeté à la Cour provinciale de Grenade, mais ceci a confirmé le verdict basé uniquement sur le témoignage du propriétaire du bar.

Au cours des dernières années en Espagne, la répression contre les mouvements sociaux s’est développé imposant des amendes aux participants des protestations sociales en les condamnant à l’emprisonnement. Pendant ce temps les gens vivent dans un contexte d’insécurité et de réduction des dépenses, alors que le gouvernement introduit des réformes du droit destinées à arrêter la lutte sociale.

Et nous ne pouvons pas le permettre.

Nous demandons à chaque ville d’aller dans les rues le 28 Juin pour suivre la manifestation évoquée par cette répression et l’injustice. Nous organisons des manifestations dans de nombreuses villes afin de réagir rapidement à cette situation. Cependant, en ce moment plus que jamais, il est essentiel d’être unis comme un seul dans cette bataille, car la répression est commune à tous et devrait donc avoir notre opposition. Ajoutons ce cas précis pour tout le reste d’eux pour être plus fort ce jour-là.

À Grenade, Carlos et Carmen vont aller en prison parce qu’ils ont participé à un piquet de grève du mouvement 15M; en Galice, Ana et Tamara ainsi que Serafín et Carlos sont dans la même situation; le même que Koldo dans La Rioja et beaucoup plus de gens dans différentes régions d’Espagne. Et n’oublions pas nos camarades qui sont en garde à vue sans procès, comme Miguel et Isma à Madrid ou Sergi à Barcelone (récemment emprisonné en raison des manifestations à Barcelone contre l’expulsion des squatters de Can Vies, un bâtiment public occupé pendant 17 ans) . Nous agirons le 28 Juin pour tous ces gens.

Au niveau international, nous sommes pour une mobilisation au espagnoles Ambassades et consulats, ainsi que le rejet de la répression du gouvernement espagnol contre les mouvements sociaux serons entendus partout.

Le groupe Arrêt Represión de Grenade a élaboré un manifeste.

LUTTE SOCIALE N’EST PAS UN CRIME
SOLIDARITÉ INTERNATIONALE CONTRE LA RÉPRESSION!
Pour tous nos camarades arrêtés, accusés et emprisonnés


http://www.iwa-ait.org/content/international-day-action-against-repression-june-28

Antifascisme : “Par tous les moyens”, mais restons chrétiens…

Antifascisme : “Par tous les moyens”, mais restons chrétiens… arton3691-eb4e9

Paris, 07 juin 2014, Manifestation en mémoire de Clément Méric. On a voulu laisser éclater notre rage contre ce monde sinistre et les tragédies qu’il crée. Mais des gens se sont interposés pour protéger les banques, les McDo, des sucettes de pubs qui étaient attaqués.

 

Ces gens n’étaient ni des CRS, ni des BACeux, ni le SO de la CGT ou du PS, mais bien le service d’ordre et des membres de l’AFA et du CAPAB. Certains, prenant leur taf de flic à cœur, ont pisté les incontrôlables pendant une partie de la manif.

Ces antifas qui appellent à lutter par “tous les moyens”, n’aiment visiblement pas l’action directe. A peine quelques vitrines étaient-elles prises d’assaut qu’ils sont venus faire chier les personnes qui ont pris au mot le slogan “pas de justice pas de paix”. C’est bien trop facile de prendre des postures de révolutionnaire et d’appeler à la révolte pour finalement se retrouver garant de la paix sociale.

Grâce à eux la manif est restée calme, ils n’ont même pas eu besoin de leur grand frère de la gendarmerie nationale pour que l’ordre règne. A quand le respect des tactiques de chacunE et une réelle solidarité entre manifestantEs ? On a toujours raison de se révolter, quoi qu’en disent les petits flics, qu’ils soient fonctionnaires ou bénévoles.

Des anarchistes


Pour information, la liste des Signataires (au 24 mai) :

Act Up-Paris – Action Anttifasciste Paris-Banlieue – Action Radicale Féministe – Alternative Libertaire – Collectif 8 mars pour touTEs – Collectif Antifasciste Paris 18 – Collectif Antifasciste Paris Banlieue – Collectif CIVG Tenon – Collectif d’habitants d’Arcueil contre le FN – Comité pour Clément – DAL – Debunkers des rumeurs/hoax d’extrême droite – Ensemble – Les Effronté-e-s – FASTI – G.A.R.ç.E.S – Génération Palestine Paris – La Horde – Mémorial 98 – MILI – MJCF – NPA – Parti de Gauche – Quartiers Libres – Réseau No Pasarán – RLF Banlieue Est – Union syndicale Solidaires – Solidaires Etudiant-e-s – Strass – UDB Yaouank Brest – UNSP – Vies volées – VISA – CGT – FIDL – FSU – Union syndicale Solidaires – UNEF – UNL


Et, pour mémoire :

Cet antifascisme là, n’est en fait rien d’autre qu’une scène culturelle, un milieu avec une identité communautaire tel que les années 80/90s ont tant su en produire : Skaters, gothiques, fans de jeux-vidéos, traders, satanistes, technophiles, new-borns, ravers, baby-boomers, véliplanchistes et je ne sais quoi d’autre encore. L’autoproclamé antifascisme est aujourd’hui devenu, comme tous ceux cités avant, un vulgaire mode de consommation collectif et éphémère. L’on est antifasciste quelques années avant de devenir trader ou mécanicien. Parfois on le reste éternellement comme d’autres dédient leurs vies à Michael Jackson, à leur collection de boite d’allumettes ou à leur travail.

Extrait de L’Anarchisme contre l’antifascisme, Non Fides, 2009.


Repris de Attaque.

Notre-Dame-des-Landes: La solidarité… une « association de malfaiteurs »

lu sur squat.net

zad_partout

Suite à la manifestation du 22 février à Nantes contre les menaces d’expulsion de la ZAD et de démarrage des travaux de l’aéroport, nous faisons face à une campagne continue d’arrestations. Fait nouveau dans ce pays, ces arrestations se font en majorité a posteriori, sur des bases d’images vidéos, d’appels à délation et de croisements avec des fichiers politiques.

La manifestation du 22 février avait regroupé plus de 50 000 personnes et 500 tracteurs. Son parcours avait été prohibé, au dernier moment, par le Préfet. Mais des milliers de personnes ont décidé de braver la zone rouge et se sont, de fait, mises ainsi dans l’illégalité. Le jour même la répression policière, à coup de gaz, grenades et flashballs, a été particulièrement féroce. 3 personnes y ont perdu l’usage d’un oeil. Dans les semaines qui ont suivi la manifestation, une campagne politico-médiatique de diabolisation s’était mise en oeuvre, sans succès, pour diviser et fragiliser le mouvement. Au final le gouvernement n’a eu d’autre choix que de mettre le projet d’aéroport en stand-by pour une durée indéterminée et peut-être à jamais.

Mais 4 mois après, l’Etat continue à se venger de cet affront, sur le plan judiciaire : en isolant des personnes et groupes qu’il incarcère pour distiller la peur au plus grand nombre. Une vingtaine de personnes arrêtées dans les semaines et mois qui ont suivi la manif’ sont déjà passées en jugement. Une d’entre elle a été condamnée à un an de prison ferme pour avoir fabriqué et utilisé des fumigènes. Une manifestation de soutien aux inculpés et blessés a déjà regroupé plus de 1500 manifestants le 19 mai. La solidarité continue à se diffuser, avec des appels à rassemblements de soutien lors de deux nouvelles journées de procès d’inculpés du 22 février. Dans ce contexte et deux jours avant le procès du 19 juin, 6 nouvelles arrestations sont survenues. Un jeune Rennais a été arrêté mercredi matin à domicile, inculpé pour des faits de dégradation pendant la manifestation du 22 février. Il est resté en garde à vue jusqu’à son passage devant le juge ce jeudi. Après avoir refusé la comparution immédiate, il a été remis en liberté jusqu’à son procès le 10 juillet.

5 autres ont été arrêtées mardi suite à un contrôle par la BAC, soit-disant « de routine », sur le périphérique nantais. Parmi elles, R., une des personnes qui devait passer en procès jeudi et se rendait à Nantes pour voir son avocat avec des amies. Après 48h de garde à vue, 4 d’entre elles se sont vues inculpées de recel, soupçonnées d’une sombre histoire de vol de lampe frontale, et de refus d’identification (signalétique et ADN). Beaucoup plus grave, elles se voient accusés, sous prétexte de la présence dans leur voiture d’affiches d’appel au rassemblement du 19 et du 27 juin ainsi que d’une boîte à outils, d’ »association de malfaiteurs« , en l’occurrence « entente établie en vue de commettre un rassemblement armé devant le tribunal de Nantes« . Ils risquent jusqu’à 5 ans de prison pour ce délit. Le ministère public a demandé le maintien en détention provisoire pour deux d’entre elles, en argumentant sur l’ »absence de garantie de représentation » de l’un et sur le « passé activiste » de l’autre. Au final le juge a confirmé la mise en détention du premier et la libération des 3 autres, avec contrôle judiciaire et interdiction de présence en Loire Atlantique et ce jusqu’à leur procès le 18 juillet.

Sur les 4 personnes qui sont passées en procès aujourd’hui pour des faits liés à la manifestation du 22 février, R est inculpé sur la base de photos floues, montrant une personne masquée levant la main en direction de l’Hôtel de ville et d’une autre photo montrant quelqu’un sortant du local de Vinci avec un fumigène. R avait été identifié comme étant cette personne sur la base des fiches politiques de la DCRI et d’une photo de lui à 13 ans. R a nié être cette personne. Sur la simple base des photographies, la juge l’a condamné à 9 mois de prison avec sursis, interdiction de se rendre en Loire Atlantique pendant deux ans et à une amende de 4500 euros pour les dégâts occasionnés sur la mairie. En somme elle a appliqué à la lettre les réquisitions de la procureure. Celle-ci avait reconnu à demi-mots que le dossier était vide, mais avait placé la décision sur un plan politique en argumentant sans état d’âme, qu’en l’absence de preuves plus probantes, la juge devait prendre parti malgré tout entre le ministère public et la défense.

3 autres personnes ont été condamnées. K, accusé d’avoir jeté d’avoir jeté des pavés en direction des forces de l’ordre et interpellé en possession d’un marteau et d’un burin, a été condamné à 4 mois avec sursis assortis d’une mise à l’oeuve (obligation de trouver du travail) et 105 heures de TIG. C., accusé de participation à attroupement armé et jet de canette sur les forces de l’ordre, a été condamné à 2 mois avec sursis simple. G., arrêtée en possession d’un marteau, a été condamnée à un mois de sursis.

Après le succès du 22 février, l’impossibilité d’expulser la ferme nouvellement occupée à Saint-Jean-du-Tertre et d’empêcher l’acheminement et la construction d’un nouveau hangar au Rosier, l’Etat se venge comme il peut face à un mouvement qui ne cesse de monter en puissance. Pour paralyser la contestation, il vise tout d’abord à faire accepter la mise en place de nouveaux dispositifs répressifs. Ceux-ci nous concernent tous et toutes car ils menacent les possibilités de lutte en général. Ils s’attaquent à présent aux soutiens et ami-e-s des inculpés: les manifestations de solidarité deviennent des « associations de malfaiteurs« . Aujourd’hui [19 juin], 200 personnes se sont rassemblées malgré tout devant le tribunal de Nantes.

Nous ne nous laisserons pas gagner par la peur. Plus que jamais, une solidarité massive doit se construire à l’échelle du mouvement contre l’aéroport et bien au-delà. Le prochain moment pour l’exprimer sera le 27 juin, de nouveau devant le tribunal de Nantes et partout ailleurs où des rassemblements et actions pourront s’organiser.

Des manifestant-e-s du 22 février, des occupant-e-s de la ZAD, des collectifs et personnes en lutte

Libérez Icare POLITO et tous les prisonniers sociaux brésiliens!

Dès que les travaux pour le mondial ont commencé, le gouvernement a assuré que tout le financement serait à la charge des entreprises et des sponsors ; mais les années passant, le gouvernement utilise chaque fois plus l’argent des impôts pour financer cet événement privé.
Dans un pays pauvre où les habitants n’ont pas d’hôpitaux, ni de bonnes écoles, de logements et où beaucoup de droits sont « oubliés » par l’État, financer un événement de football avec l’argent du peuple provoque une grande révolte. Actuellement nous avons connaissance que plus de 51 % des habitants du Brésil sont contre le Mondial de football et ses dépenses.
Les journées de révolte de juillet 2013 ont été une sorte de réflexe dans un pays qui se dirige vers la faillite et l’érosion complète des droits. Les niveaux d’inflation sont chaque jour plus élevés, ce qui fait comprendre à chacun que les luttes sont la seule manière de mettre en évidence les besoins du peuple. Ces journées, et celles qui ont suivi, sont des manifestations du peuple, pour le peuple, la plus pure expression de révolte contre un gouvernement soumis aux intérêts de la FIFA.
Les instances dirigeantes du football causent aussi des torts à la liberté d’expression et de manifestation en faisant tout pour les restreindre. De plus, ils font aussi du tort aux petits camelots qui ne peuvent plus rien vendre avec les inscriptions Brésil 2014, Mondial 2014 et beaucoup d’autres. Cela est d’une grande importance car un multitude de brésiliens ne survivent que de la vente de produits « pirates », hors de la forte fiscalisation du gouvernement aux ordres des instances du football international,
Nous espérons qu’il y aura encore beaucoup de manifestations (tout comme l’on peut craindre trop d’abus de la police). Il est clair pour nous que c’est une opportunité pour revendiquer et pour que le monde voit le Brésil tel qu’il est en réalité,
BOYCOTT BRESIL 2014
PNG - 58.5 ko
 Lettre adressée à «  Anarchosyndicalisme  !  », journal de la CNT-AIT,  par Icare Polito, militant du Sindivarios de Araxa (COB-AIT), arrêté, et inculpé ainsi que d’autres compagnons d’Araxa lors des émeutes de 2013. Affaire toujours pas jugée à ce jour. Exigeons la libération de tous les prisonniers sociaux du Brésil !

Journal Anarchosyndicalisme Juin 2014

[Toulouse] Communiqué de la CREA du 19 juin

 

http://juralib.noblogs.org/files/2012/08/0.jpg

Communiqué de la CREA du 19 juin (après un long moment de silence)

Nous rédigeons ce communiqué presque deux mois après l’expulsion spectaculaire des maisons ouvertes à la Roseraie et notre départ sous pression du centre social autogéré de Jean Rieux.
Depuis, il a fallu nous organiser pour que chaque personne retrouve un toit, pour nous re-déter’, et imaginer la suite de ce mouvement.

Grâce à la solidarité de plusieurs squats et collectifs, nous avons pu faire face à l’urgence pour nous héberger, et trouver un lieu d’accueil où continuer à nous réunir et à nous organiser.
Nos assemblées se tiennent depuis au local de la CNT (18 avenue de la Gloire) en attendant de retrouver un autre centre social autogéré.
Une nouvelle maison a vu le jour et une procédure vient d’être lancée par l’agence gestionnaire des lieux.
Nous avons fêté nos 3 ans malgré tous ces événements. Des collectifs amis nous ont rejoint dans ce moment pour partager nos expériences. Ce fut surtout l’occasion de nous retrouver, de se redonner de la force.

La galère continue et nous sommes toujours en recherche de lieux pour se loger et s’organiser.
Des procès sont en cours à l’encontre de plusieurs d’entre nous sous divers prétextes : violations de domicile, dégradations, violences sur agents…
Par ailleurs le camarade atteint par un tir de flashball au visage lors de l’expulsion du 21 avril a été opéré et s’en tire avec des séquelles. Il a porté plainte et nous le soutenons dans cette démarche qui vise à répondre à ce qu’il a subi et à faire le lien avec toutes les autres formes de répression qui nous harcèlent, nous, comme tant d’autres galérien-e-s, pauvres, sans-papiers, révolté-e-s…

Révolté-e-s, il y a des raisons de l’être lorsque le nouveau maire réactionnaire de Toulouse mène une campagne acharnée contre toutes celles et ceux qui ne rentrent pas dans sa vision aseptisée de la ville. Cela ne nous étonne pas plus, tant sa politique n’est que le prolongement des politiques ultra-sécuritaires des dernières années (de droite comme de gauche) se dirigeant tout droit vers une nouvelle forme de fascisme.
Mal-logé-e-s, précaires du marché d’Arnaud Bernard, prostituées, zonards… la chasse aux pauvres s’accentue et la mairie comme la préfecture ne semblent avoir de compte à rendre à personne.

En ce qui nous concerne, nous constatons que la situation empire, que de plus en plus de personnes sont dans la galère et que l’État fournit de moins en moins de ses « pansements » qui simulent un semblant de préoccupation.
L’auto-organisation reste la seule option pour trouver nous même les solutions à nos problèmes.
Nous reconnaître, tisser des liens entre nos initiatives, nous entraider et affirmer notre détermination à ne pas nous laisser écraser, humilier, balader par ces politicards qui vivent dans un autre monde.

Nous appelons à rejoindre la manifestation inter-précaires du 28 juin afin de rappeler que la ville nous appartient également. Toutes celles et ceux qui veulent nous soutenir peuvent venir aux assemblées générales les lundi à 14h et jeudi à 18h et balancer les adresses des lieux vides.

Nous voulons un toit, nous voulons du pain, nous voulons la dignité et la liberté…
Et nous savons que nous n’aurons que ce que nous prendrons.
Solidarité avec toutes celles et ceux qui se battent pour leurs droits.

Pouvoir au peuple !

CREA Toulouse

Liberté pour Damien Camelio

vu sur AntifascitesAnarchitesAutonomes

Notre Camarade Damien CAMELIO a besoin de nous !
Les matons lui font croire qu’il n’a aucun soutien à l’extérieur. Il sait que c’est faux, mais entre quatres murs, tout est plus dur.

Les demandes qu’il fait continuent de lui être refusées (sport, étude etc). 
Le Centre Pénitentiaire de Mont de Marsan bloque son compte bancaire. Il ne peut ni fumer, ni écouter la radio (briquet et télécommande volatilisés).
Les demandes de permis de visites sont rejetées pour ses ami-es. Ayant échappé de peux à un passage à tabac, il a demandé à changer de bâtiment, sa demande est restée sans réponse… DAMIEN ON NE TE LACHERA PAS !!!

Liberté pour Damien Camelio 10343487_655152734570706_7436921948124376249_n

Millau: Manifestation à la mémoire de Nabil le 25 juin

Millau: Manifestation à la mémoire de Nabil le 25 juin Nabil

d’autres infos ici : AntifascistesAnarchistesAuntonomes

ici, on oublie pas aussi que Wissam a été aussi tué par la police 

 

Au sujet de la grève des cheminots : soutien et explications

Soutien à tous les grévistes

Ci après une analyse et quelques réfléxions au sujet du mouvement de grève des cheminots

Voyageurs, le saviez-vous ? + d’infos sur OCL

 

et aussi 

Les cheminots suédois entament leur deuxième semaine de grève … contre l’opérateur français Véolia ! à lire sur  OCL


12

Sondage

Désolé il n'y a aucun sondage disponible actuellement.

lyceededemain |
alternativewittenheim |
Section cantonale de La Gra... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | RESISTER, S'INSOUMET...
| Europa Linka
| AGIR ENSEMBLE