Archives pour avril 2015

1°mai anarchiste à St Pourçain sur Sioule (03), on y sera tous !

1 mai st pourçain

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Un co-voiturage au départ de Clermont-Ferrand et de Thiers est prévu : + d’infos cntait63@gmail.com

Les sections de la CNT/AIT-63 de Clermont Ferrand et la Montagne Thiernoise appellent tous les libertaires à se joindre au rassemblement à St Pourçain

 

Les Martyrs de Chicago – aux origines du 1er mai

lu sur soyonsauvages

Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200 000 travailleurs américains d’obtenir la journée de huit heures. Mais d’autres, moins chanceux, au nombre d’environ 340 000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder.

Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago. Une marche de protestation a lieu le lendemain et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. C’est alors qu’une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police.

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Aux origines du 1er mai

Fondée en 1881, l’ancêtre directe de l’AFL [1], la FOTLU [2] ne regroupe que les ouvriers qualifiés (des hommes, blancs et américains) et ne compte que 50 000 adhérents. Mais lors d’un congrès elle décide de mettre au premier plan de ses revendications la journée de huit heures et de retenir la date du 1er mai 1886 pour une manifestation de masse. Commence alors une immense campagne de propagande qui renforce l’organisation. Dès avril 1886, quelques entreprises accordent même à leurs salariés la journée de huit heures sans diminution de salaire : 200 000 travailleurs environ bénéficièrent d’une réduction de travail.

En 1886, les Chevaliers du Travail (fondé en 1868 avec de fortes références maçonniques [3]) rassemble tous les travailleurs au niveau d’une localité, Blancs et Noirs, femmes et hommes, Américains de « souche » et immigrants : ouvriers qualifiés et non, ils représentent plus de 700 000 adhérents. Les adhérents de l’Ordre jouèrent le rôle principal dans la grève du 1er mai 1886, bien que la direction de l’Ordre l’ait condamnée. Les responsables et les militants des Chevaliers du Travail furent les principales victimes de la répression après le massacre de Haymarket, bien que la direction de l’Ordre ait refusé d’intervenir en faveur des condamnés de Chicago. Les Chevaliers du Travail allaient par la suite rapidement péricliter.

L’initiative des ouvriers américains n’aurait eu qu’un faible retentissement dans le pays et à l’étranger sans les événements tragiques de Chicago qui émurent le monde entier.

Sûrs de l’impunité, les milices patronales provoquaient des incidents sanglants. Le 3 mai, des ouvriers qui manifestent devant l’usine de machines agricoles Mac Cormick, à Chicago sont tirés à bout portant par des détectives privés, la bataille qui s’engage fait de nombreuses victimes. Les grévistes sont principalement d’origine allemande et, dans leur journal « Arbeiter Zeitung » (Journal des Travailleurs) paraît l’appel suivant :

« Esclaves, debout ! La guerre de classes est commencée. Des ouvriers ont été fusillés hier devant l’établissement Mac Cormick. Leur sang crie vengeance. Le doute n’est plus possible. Les bêtes fauves qui nous gouvernent sont avides du sang des travailleurs, mais les travailleurs ne sont pas du bétail d’abattoir. A la terreur blanche, ils répondront par la terreur rouge. Mieux vaut mourir que de vivre dans la misère. Puisqu’on nous mitraille, répondons de manière que nos maîtres en gardent longtemps le souvenir. La situation nous fait un devoir de prendre les armes. »

Dans la soirée du 4 mai, plus de 15 000 ouvriers se rendent sur la place au foin (Haymarket) pour y manifester pacifiquement (il leur avait été commandé de s’y rendre sans armes). Des discours sont prononcés, notamment par Spies, Parsons, Fielden. La foule se retire, quand une centaine de gardes nationaux charge avec violence. Une bombe, lancée on ne sait d’où, tombe au milieu des forces de police en tuant sept et en blessant grièvement une soixantaine. Les autorités procède à des arrestations parmi les meneurs de grévistes et les rédacteurs de l’« Arbeiter Zeintung » : Auguste Spies, né à Hesse (Allemagne), en 1855 ; Samuel Fielden, sujet anglais, né en 1846 ; Oscar Neebe, né à Philadelphie, en 1846 ; Michel Schwab, né à Mannhelm (Allemagne), en 1853 ; Louis Lingg, né en Allemagne, en 1864 ; Adolphe Fischer, né en Allemagne, en 1856 ; Georges Engel, né en Allemagne, en 1835 ; Albert Parsons, Américain, né en 1847.

Le verdict est rendu le 17 mai. Les huit accusés sont condamnés à être pendus. Une mesure de grâce intervint pour Schwab et Fielden, dont la peine est commuée en prison à perpétuité, et de Neebe dont la peine est réduite à quinze ans de prison. Le 11 novembre 1887, les autres sont exécutés, mis à part Lingg qui s’est suicidé.

Six ans plus tard, un nouveau gouverneur de l’Illinois John Altgeld, conclut à l’entière innocence des condamnés : « Une telle férocité n’a pas de précédent dans l’histoire. Je considère comme un devoir dans ces circonstances et pour les raisons ci-dessus exposées, d’agir conformément à ces conclusions et j’ordonne aujourd’hui, 26 juin 1893, qu’on mette en liberté sans condition Samuel Fielden, Oscar Neebe et Michel Schwab ». Spies, Lingg, Engel, Fischer et Parsons sont réhabilités.

L’idée américaine est reprise par les travailleurs des autres pays. En 1889, à Paris, lors d’un congrès international, une proposition demandant « l’organisation d’une grande manifestation internationale en faveur de la réduction des heures de travail qui serait faite à une date fixe, la même pour tous » est adoptée et la date en est celle choisie par les travailleurs américains. Le 1er mai prend alors dans le monde entier la signification d’une journée de revendication des travailleurs face à la société capitaliste.

Un 1er MAI Libertaire pour un rappel historique (toutes et tous à St Pourçain sur Sioule)

lu sur MontluçonAntifa

Les sections CNT-AIT/63 se rendront à St Pourçain sur Sioule et appellent tous les libertaires à s’y rendre.

Un peu d’histoire pour rappeler les origines du 1er mai. Comme voue le lirez ci-dessous son origine date de 1884 aux USA, mais l’élément déclencheur fut l’affaire du Haymarket Square à Chicago le 1er mai 1886 où les anarchistes ont payé un lourd tribut. Le plus étonnant est que cette date a été retenue internationalement « journée internationale des travailleurs » sauf aux USA et au Canada. Étrange, non ? En 1941, Pétain choisit comme dénomination « fête du travail et de la concorde sociale ». Puis en 1948, l’Etat Français par son gouvernement d’union nationale instaure l’appellation « Fête du travail ». Nous, nous préférons nettement la première appellation !

Les origines ouvrières et anarchistes : le Massacre de Haymarket Square

La fête internationale tire son origine des combats du mouvement ouvrier pour obtenir la journée de huit heures, à la fin du XIXe siècle.

Aux États-Unis, au cours de leur congrès de 1884, les syndicats américains se donnent deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils choisissent de débuter leur action le 1er mai, date du moving day (Le jour du déménagement ou la fête du déménagement est un phénomène social d’origine québécoise jusqu’en 1974) parce que beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable, et que les contrats ont leur terme ce jour-là, l’ouvrier devant déménager (d’où le terme de moving day) pour retrouver du travail. La grève générale du 1er mai 1886, impulsée par les anarchistes, est largement suivie. Ils sont environ 340 000 dans tout le pays.

À Chicago, la grève se prolonge dans certaines entreprises, et le 3 mai 1886, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester. Le lendemain a lieu une marche de protestation et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers.

C’est alors qu’une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait un mort dans les rangs de la police. Sept autres policiers sont tués dans la bagarre qui s’ensuit. À la suite de cet attentat, cinq syndicalistes anarchistes sont condamnés à mort (Albert Parsons, Adolph Fischer, George Engel, August Spies et Louis Lingg) ; quatre seront pendus le vendredi 11 novembre 1887 (connu depuis comme Black Friday ou « vendredi noir ») malgré l’inexistence de preuves, le dernier (Louis Lingg) s’étant suicidé dans sa cellule. Trois autres sont condamnés à perpétuité. (voir mon article sur Voltairine de Cleyre)

Juste après la diffusion de la nouvelle de l’assassinat de dirigeants anarchistes de Chicago, en 1888, les habitants de Livourne se retournèrent d’abord contre les navires américains ancrés dans le port, puis contre le siège de la police, où on disait que le consul américain s’était réfugié.

Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l’un des condamnés, August Spies :

Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui

Le combat pour une journée de travail de huit heures

La fusillade de Fourmies

En 1889, la IIème Internationale socialiste se réunit à Paris, à l’occasion du centenaire de la Révolution française et de l’exposition universelle.

Sous l’impulsion de Jules Guesde et de son PO (Guesde inventera le terme de «fêtes du travail » en 1890) et sur une proposition de Raymond Lavigne, cette Internationale décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé).

À l’époque, la durée de la journée de travail est de 10 h, voire plus, dans la plupart des pays industrialisés.

Le 1er mai 1890, l’événement est ainsi célébré dans la plupart des pays, avec des participations diverses.

Le 1er mai 1891, à Fourmies, dans le Nord, en France, la manifestation tourne au drame : la police tire sur les ouvriers et fait neuf morts. Avec ce nouveau drame, le 1er mai s’enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens. Les militants épinglent une églantine écarlate (Rosa canina ou Rosa rubiginosa), fleur traditionnelle du Nord, en souvenir du sang versé et en référence à Fabre d’Eglantine.

églantine écarlate

Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l’Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.

De la revendication à la commémoration

Le 23 avril 1919, le Sénat français ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai 1919 une journée chômée.

En 1920, la Russie bolchevique décide que le 1er mai sera désormais chômé et deviendra la fête légale des travailleurs.

Journée des travailleurs et Fête du Travail

Aux États-Unis, le Labor Day (ou Fête du Travail) n’est pas directement lié aux fameuses journées de mai 1886 à Chicago dites Haymarket affair.

En 1885, alors que d’autres syndicats avaient déjà appelé à chômer le 1er mai, le Central Labor Union  déclara le premier lundi de septembre de chaque année Labor Day et décida que ce jour sera observé comme jour de repos. Cette proposition resta tout d’abord sans effet.

En 1894, après les émeutes qui suivirent la répression par la troupe de la Grève Pullman, les représentants syndicaux réussirent à faire passer la proposition d’un jour chômé pour honorer les travailleurs. Le président lui-même signa le projet de loi instaurant officiellement le Labor Day le 1er lundi de septembre.

Aux États-Unis et au Canada, la fête du Travail (Labour Day) est depuis célébrée le premier lundi de septembre, il s’agit d’un jour férié et chômé qui n’a pratiquement plus de signification politique particulière. La fête des Travailleurs du 1er mai, n’est quant à elle pas fériée ; elle est essentiellement célébrée par les syndicats ainsi que les partis, groupes et organisations de gauche. Elle est vue comme une journée de la célébration de la classe ouvrière. Traditionnellement, lorsqu’il y a une augmentation du salaire minimum au Québec, cela a lieu le 1er mai.

Les fleurs du premier mai

L’églantine ou Rosa rubiginosa

Le 1er mai, avant d’être la journée des travailleurs, était célébré en Europe pas les coutumes de l’arbre de mai. Il en subsiste quelque chose dans certains des premiers défilés. Une des jeunes filles victimes de la fusillade de Fourmies, Marie Blondeau, participait à cette manifestation en robe blanche, portant des branches d’églantine.

C’est en son honneur qu’en France, les manifestants du 1er mai portaient à la boutonnière la fleur d’églantine (Rosa canina ou Rosa rubiginosa), remplaçant le triangle rouge des premiers défilés.

En Allemagne, on porte traditionnellement un œillet rouge à la boutonnière pour la fête du Travail (Tag der Arbeit). Cette tradition remonte au 1er mai 1890, où pour répondre à l’appel de la IIe Internationale malgré l’interdiction de manifester prévue par la Sozialistengesetz, les militants décident de se retrouver dans des parcs en portant un œillet rouge en signe de reconnaissance.

En 1907, à Paris, le muguet, remplace l’églantine. Le brin de muguet est porté à la boutonnière avec un ruban rouge. Au début du xxe siècle, il devient habituel, à l’occasion du 1er mai, d’offrir un brin de muguet, symbole du printemps en Île-de-France. Une tradition parisienne voulait que les forts des Halles portent le muguet au président de la République au Palais de l’Élysée le matin de chaque premier mai. Aujourd’hui, une tolérance de l’administration fiscale dans certaines communes permet aux particuliers et aux organisations de travailleurs de vendre les brins de muguet sans formalités ni taxes sur la voie publique en respectant toutefois les autres obligations légales (il s’agit par exemple de muguet du jardin ou des bois et non pas de muguet acheté, sinon ce serait de la revente).

Réfléchissons ensemble !

Pour qui et pourquoi produire ?
Quelle vie voulons-nous ?

Définissons ensemble ce que nous ne voulons pas !

Construisons nos utopies !

A 14 heures débutons par un rassemblement
Et continuons par un weekend d’actions !

Pologne : 21 anarchistes et opposants au TTIP arrêtés lors d’une opération antiterroriste

lu sur secoursrouge

Le matin du 20 avril, les unités antiterroristes de la police polonaise sont rentrés brutalement dans une maison squattée par des activistes, rue Mariacka à Katowice. La police a utilisé des balles en caoutchouc, des gaz et des grenades assourdissantes. Au total, 21 personnes ont été battues puis arrêtées, 3 d’entre elles ont dû être hospitalisées, et l’une a même fait une crise d’épilepsie. Immédiatement, les prisonniers ont déclaré le commencement d’une grève de la faim contre leur emprisonnement. La raison de l’arrestation est d’avoir ’brisé la tranquillité publique’, dans l’immeuble auparavant vide que constituait le squat.

Les activistes s’étaient réunis dans cette maison pour organisé un ’Forum Economique Alternatif’, un contre-sommet envers le Congrès Economique Européen qui devait entre autres discuter du traité TTIP. Ce contre-sommet s’est fait dans l’une des nombreuses maisons vides en attente de démolition pour être transformé en immeuble de bureaux. Sur la façade, les anarchistes et syndicalistes avaient accroché une banderole « Le capital humain résiste ! ».

"Le capital humain résiste !" à Katowice.

« Le capital humain résiste ! » à Katowice.

Pour un 1° mai libertaire : Tous à St Pourçain (03)

Les sections CNT-AIT/63 de Clermont Ferrand et de la montagne Thiernoise appellent ses sympathisants et adhérents à être présents le 1°mai à St Pourcain sur Sioule.

Ci-après un petit montage des copains anars du 03

Mai 1886, Chicago, Haymarket Square, souvenez-vous !

Image de prévisualisation YouTube

à lire aussi : montluçonantifa

Festival du Film Engagé du 24 au 26 avril 2015 à St Genes Champanelle (63)

ffe2015

le programme du FFE : programmeFFE2015

La CNT-AIT/63 tiendra une table de presse pendant le festival

NB: il n’y aura pas de permanences CNT-AIT/63 le 25 avril et 2 mai (surprise), pour nous contacter : cntait63@gmail.com

 

A propos du 9 avril

Le 9 avril dernier, c’était jour de grève nationale interprofessionnelle.  C’était pas le début d’un mouvement autonome de notre classe hein, mais quand même.

Il y a eu 300 000 manifestant-es. C’est pas énorme, mais c’est pas rien non plus. Pourquoi je parle de ça ? Bah facile, les médias bourgeois en ont pas parlé. A leur habitude, illes parlaient du FN (et du spectacle de prétendues dissensions familiales). Bien que je ne partage pas leur amour du syndicalisme, y’a ici une analyse: http://larotative.info/du-traitement-mediatique-de-la-950.html 

Les manifs sont vues comme contre l’austérité, certes, mais y’a la loi Macron aussi. Et 300 000 bah c’est loin d’être ridicule en ce moment. Même si faut enlever la masse de permanent-es syndicaleux, de délégué-es de l’Etat (pardon du personnel), celles et ceux qui sont… payé-es pour faire grève…

Je me rappelle, en 2009, les manifs contre Sarkozy, y’avait un truc comme 1 million. Bah oui mais aujourd’hui c’est la gauche au pouvoir, donc doucement sur les grèves, doucement sur la contestation, « mais euh ce gouvernement il est pas vraiment de gôche ». Bah s’tu veux en Grèce y’a SYRIZA. Ah oui mais illes se sont allié-es avec les nationalistes des « Grecs Indépendants ». Bref…

On était donc en grève jeudi dernier. Parce que la loi Macron, c’est assez ignoble comme attaque de classe. Ah c’est sur, ça fait moins vendre que Charlie, que le FN ou je ne sais quoi. N’empêche. Je pensais qu’il y aurait moins de monde, 4000 à Clermont… 

Revenons sur cette grève, dont je ne trouve que les taux de grévistes dans l’Educ Nat’… Appelée par la CGT, FO, la FSU et Solidaires au niveau national. Dès la 1e manif, la CGT organise une montée à Paris. Connement, je pensais que c’était genre quand le mouvement est à son maximum. D’ailleurs cette même CGT, qui essaie de redorer son blason militant, a appelé à pas trop faire grève à la SNCF… pour que les masses montent à Paname… FO, bah à son habitude: a signé l’accord qui fini d’entériner les droits des intermittent-es et des précaires, a signé l’ANI à Renault, et se la joue radical… La FSU, un pied dedans, un pied dehors, la FSU quoi… Pis Solidaires, qui veut toujours une grève générale (pas expropriatrice non plus hein) mais qui n’a jamais pu se défaire de la CGT. Encore une fois, si on veut arriver à un minimum, bah va falloir faire autrement que intersyndicale-grève-manif-cahiers de doléances. Toutes façons les syndicats vont pas broyer la main qui les nourrit…

En même temps je dis ça, mais nous autres (anarchosyndicaliste en ce qui me concerne) on fait quoi ? On a beau jeu de gueuler contre tout le monde en queue de cortège (bon, ça soulage quand même) mais ça fait rien de concret. Faut ptêtre qu’on se retrousse les manches, surtout que avec leur conneries de Charlie, bim on se tape un Patriot Act. Voilà…

Es la hora de luchar comme disent les compagnes-ons en Espagne… et pas de faire semblant…

La loi sur le renseignement vise aussi les zadistes, les écolos, les antinucléaires, les anarchistes…

lu sur reporterre

Le gouvernement Valls présente une loi antiterroriste, qui vise en fait à surveiller, sans contrôle judiciaire, tous les citoyens. Parmi les cibles : les mouvements sociaux et écologistes, les zadistes et les antinucléaires.

Lundi 13 avril, le projet de loi sur le renseignement sur le renseignement était examiné en première et unique lecture à l’Assemblée nationale. Le texte doit être voté dans une procédure d’urgence. Mais il constitue une atteinte aux libertés publiques, selon de nombreuses associations et partis qui se sont rassemblées devant l’Assemblée, lundi en fin de matinée, au moment où Manuel Valls s’apprêtait à défendre le texte dans l’hémicycle.

On retrouvait notamment le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France, Amnesty International, la Ligue des droits de l’homme, la Quadrature du Net, rassemblées à l’appel de l’Observatoire des libertés et du numérique. On pouvait voir également plusieurs personnalités politiques et des anonymes protester contre cette loi supposée antiterroriste, mais qui donnera à l’exécutif la possibilité d’une surveillance massive.

La loi sur le renseignement vise aussi les zadistes, les écolos, les antinucléaires, les anarchistes... rassemblement_13_avril_v_1-16c00

« Cette loi est une loi liberticide », prévient Maryse Artiguelong de la Ligue des droits de l’homme, « et c’est déplorable qu’un gouvernement qui a dit le 11 janvier ne pas faire de Patriot Act à la française, mette en place ce projet de loi ».

Trois mois après l’attentat contre Charlie Hebdo, c’est pourtant bien un vaste dispositif de surveillance que tente d’instaurer le gouvernement. Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes à La Quadrature du Net, appelle les citoyens « à refuser ce qu’a fait la NSA [National security agency] aux États-Unis, ce qu’Édouard Snowden a dénoncé et ce qui met en danger la vie privée de l’ensemble des citoyens » avant de mettre en garde contre « l’argument selon lequel on ne va chercher que ce qui concerne les potentiels terroristes, qui est absolument faux ».

En effet si le texte passe en l’état, il touchera l’ensemble des citoyens et la surveillance sera étendue à tous les domaines de la vie sociale.

Des moyens de surveillances inédits

Concrètement, cette loi permet aux services de renseignements de mettre en place des moyens de surveillances beaucoup plus intrusifs. Pose de micros dans un appartement ou un véhicule, écoute téléphonique, installation de balises GPS pourront se faire sans l’accord d’un juge. La demande sera directement faite au Premier ministre, charge pour lui d’accepter ou non.

D’autre part, les services de renseignements pourront utiliser des « IMSI-catchers ». Ce sont de fausses antennes relais. Les téléphones s’y connectent et il devient très facile d’espionner les conversations. Les métadonnées des ordinateurs seraient également collectées et renseigneront sur les flux entrants et sortants. Pour finir en beauté, l’ensemble du net français serait surveillé par l’intermédiaire de « boites noires » installées directement chez les fournisseurs d’accès.

Toutes ces données, une fois collectées seront analysées par des algorithmes qui détermineront les comportements suspects. C’est donc bien une collecte généralisée de la navigation sur internet qui se joue actuellement.

Adrienne Charmet tient à rappeler « que l’intégralité de ce qui va être collecté par les services de renseignements sera classée ’secret défense’ ». Autrement dit, en plus d’échapper au contrôle d’un juge, le citoyen qui voudra contester une surveillance abusive se heurtera à la levée du secret. Pas gagné…

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Adrienne Charmet

Une loi liberticide qui touche tout le monde

La surveillance d’internet par l’intermédiaire des « boites noires » concernerait l’ensemble du trafic français. De fait, c’est l’ensemble des citoyens qui seraient sous surveillance. Pour Adrienne Charmet, « tout le monde peut se retrouver à un moment ou à un autre à avoir ses données collectées massivement par les services de renseignement ».

Comme garde-fou, la Commission de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) sera chargée de contrôler tous les moyens techniques mis en œuvre pour le recueil de renseignements. Jusqu’à présent, les écoutes étaient encadrées par la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Pour Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT police, « ce projet de loi est confié aux seules mains du Premier ministre puisque la commission nationale que monsieur Urvoas [député rapporteur du projet de loi]veut bien intégrer comme étant le seul contre-pouvoir à ce projet n’est pas décisionnaire ». En d’autres termes, l’unique instance de contrôle n’aura qu’un avis consultatif.

Surveiller les ZAD et les anti-nucléaires

Dans ce contexte, Laurence Blisson, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature considère que « l’action des services de renseignements doit rester exceptionnelle, parce que, dans une démocratie, elle est de l’ordre de la dérogation. Elle doit être encadrée et contrôlée par une autorité indépendante, par un juge ». Or le champ d’intervention des services de renseignements étant très large, on peut craindre des opérations visant les mobilisations citoyennes et politiques. Plus précisément, ces écoutes et autres interceptions seront possibles grâce au volet « prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ».

La formulation a légèrement changé dans le texte actuel :

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Mais la désignation suffisamment vague pour englober les luttes sociales. On pense, entre autres, aux ZAD ou aux actions antinucléaires, qui risquent fort d’être espionnées sans contrôle judiciaire.

Florian Borg, président du Syndicat des avocats de France, poursuit la logique : « Ce qui veut dire que si demain, le gouvernement décide que l’EPR de Flamanville est un enjeu essentiel pour la France, toute personne qui voudra le contester est susceptible d’être écoutée et surveillée ».

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World Domination Tour: Tremblez les Charlies

Oiez Oiez 

 
Nous partons pour le World Domination Tour, apporter la sainte parole aux masses.
 
Si jamais, entre deux bières et un mc do vous voulez du divertissement, bah voilà les dat(t)es:
-ce weekend à Mauriac dans l’Aveyron avec entre autre Death Rattle
-le 16 à Carcassonne, dans un bar, avec Lovataraxx
-le 17 à Montpel’, dans un bar aussi, avec Lovataraxx toujours
-le 21 à Pau, au local des occitanistes de gôche, avec Lovataraxx mais où s’arrêteront-illes
-le 23 au Remontarié, un squat de vils gôchistes (ou pas) près de Villefranche de Rouergue. En guest star… Lovataraxx
Voilà. Pis une autre nouvelle va arriver, mais si t’as écouté l’incroyable émission de radio de la dernière fois (dont une partie est écoutable là http://www.campus-clermont.net/onair/podcast/player/?date=2015-03-30&time=23 à partir de 23h16 un truc dans le genre), bah tu sais ce que sais. 
Vive la Baignoire Thaïlandaise

INFORMATIONS SUR L’ETAT DE SANTE DE MUMIA

Les soutiens américains à Mumia se sont à nouveau rendus hier à la prison de Frackville afin d’exiger que l’administration pénitentiaire autorise des médecins spécialistes et indépendants à consulter Mumia. A cette occasion, Johanna Fernandez, Pam Africa et Abdul Jon ont rencontré Mumia. Toujours très faible, il semblait cependant être mieux que lors des visites précédentes en raison sans doute de l’injection d’insuline dont il avait bénéficié juste avant la visite. Il n’a toutefois toujours pas eu la possibilité de consulter des spécialistes, ni pour son diabète, ni pour l’excéma. L’amélioration de son état n’est que très légère si l’on en juge par les très grandes difficultés à sortir de son fauteuil roulant et à se déplacer en marchant. Il a en toutefois tenu à ce que des photos soient prises en position debout (voir les pièces jointes). Mumia a exprimé à ses visiteurs qu’il vivait mal le fait d’être diminué physiquement et mentalement. Incapable de soutenir son corps, il est tombé en se rendant à la salle de bain de l’infirmerie, restant 45 minutes sur le sol avant qu’un prisonnier et un médecin lui viennent en aide.

Johanna, Pam et Abdul témoignent qu’ils ont partagé avec Mumia un moment émouvant à la lecture de deux courriers, l’un en provenance d’élèves du New Jersey et l’autre de l’Union des étudiants de Phildadelphie. Mumia souriaient de la touchante attention dont il était l’objet.

Les deux photos en pièces jointes n’ont d’autre objet que de vous faire partager la réalité de l’état physique de Mumia. Difficiles à supporter de telles images ! Raison de plus pour exiger un comportement plus humain des autorités américaines afin que son état de santé soit pris en charge par des médecins spécialistes et indépendants.

 

En France, nous vous invitons à intervenir (et à ré-intervenir)

 

auprès de l’Ambassadrice des Etats-Unis à Paris, SE Madame Jane D. Hartley :

 

par tél     :   01 43 12 22 22

par fax    :   01 42 66 97 83

         par mail  :   ParisNIV@state.gov

 

Cliquez sur ce lien pour signer la pétition en ligne des soutiens américains à Mumia

à l’adresse des autorités pénitentiaires et du gouverneur de Pennsylvanie :

 https://www.change.org/p/john-e-wetzel-pa-secretary-of-corrections-tom-wolf-pa-governor-stop-the-medical-execution-of-mumia-abu-jamal-by-neglect-and-malpractice-3

(reçu par mail. Feu aux prisons)


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